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dimanche 22 juin 2025
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Paris La Défense souhaite se faire accompagner dans sa réflexion autour de la refonte de son hyperviseur

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Paris La Défense veut se faire accompagner dans sa réflexion autour de la refonte de son hyperviseur - Paris La Defense / Carlos Ayesta

Paris La Défense veut maintenir le quartier d’affaires au meilleur de la sécurité. L’établissement public chargé d’aménager et de gérer le quartier d’affaires de l’Ouest parisien a lancé un Marché à procédure adaptée (Mapa) afin de se faire accompagner dans sa réflexion autour de la refonte de son hyperviseur actuel à travers différentes missions, notamment la rédaction d’un dossier de cadrage et l’audit fonctionnel du Poste Central de Sécurité (PCS).

Les candidats sélectionnés par Paris La Défense devront définir, via des prestations au forfait la réalisation d’un cadrage afin de réaliser un dossier complet (périmètre, architectures SI, ressources, macro-planning, adhérences, risques et facteurs clefs de succès), d’aide au choix d’une trajectoire technique, fonctionnelle et métier mais aussi la réalisation d’un audit fonctionnel et organisationnel du PC de sécurité avec l’analyse des process de travail liés à l’hyperviseur, l’évaluation de l’appropriation des outils métiers, l’analyse l’adéquation entre l’évolution des missions du PC et les moyens humains, matériels (espaces de travail) et technologiques.

A cela s’ajouteront des prestations « à bons de commande » telles qu’une assistance à la rédaction des contrats de Tierce Maintenance Applicative de l’hyperviseur actuel en cohérence avec la trajectoire choisie ; Une assistance aux choix des outils et des intégrateurs des briques SI identifiées ou encore la définition et la mise en œuvre d’un plan d’accompagnement au changement.

Ce futur marché de trois ans prendra effet à compter de la date de sa notification, et prendra fin à l’issue de la durée de validité de l’accord cadre, précise l’établissement qui indique qu’il est prévu que les prestations débutent lors de la première moitié du mois de juin 2021.

Lancé fin 2017, l’hyperviseur de Paris La Défense qui a été conçu par Vinci Energies, est le centre névralgique de la sécurité des espaces public du quartier d’affaires. Car le PCS de La Défense n’est pas qu’un simple PCS de sécurité où arrivent les images des centaines de caméras de surveillance du quartier. Il s’agit d’un endroit où sont traités en temps réel l’ensemble des systèmes d’information et d’exploitation, soit treize systèmes qui fonctionnaient jusqu’à alors de manière indépendante. L’objectif est donc de faire communiquer ensemble notamment les systèmes de sécurité incendie à celui des barrières automatiques. Concrètement le système permet aux opérateurs de ce centre de sécurité de visualiser immédiatement à l’aide d’une caméra de surveillance une personne qui serait bloquée dans un ascenseur. Le système permet aussi grâce à son intelligence artificielle de donner des préconisations aux agents pour anticiper les problèmes.

Top 14 : Toulouse écrase le Racing 92

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Toulouse a battu 34 à 16 le Racing lors de la 22ème journée du Top 14 - DR

Mauvaise soirée pour les Ciel & Blanc. Le Racing 92 a été battu 34 à 16 ce samedi lors de la 22ème journée du Top 14 face au Stade Toulousain qui repart avec le bonus offensif. L’équipe du Sud de la France a inscrit trois essais (Y.Huget 27’, P.Fouyssac 42’ et A.Dupont 68’), tous transformés (R.Ntamack 29’, 43’ et 69’) alors que les Racingmen n’ont en réalisé qu’un seul (B.Palu 60’), transformé (M.Machenaud 61’). Côté pénalités les joueurs franciliens en ont bénéficié de trois (A.Gibert 5’, 15’ et 25’) et Toulouse de deux (R.Ntamack 10’ et 13’).

La Paris La Défense Arena va accueillir un vaccinodrôme dès le 3 mai

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Le vaccinodrome de la Paris La Défense Arena ouvrira le 3 mai - Defense-92.fr

Il devrait être l’un des plus grands centres de vaccination de France. La préfecture des Hauts-de-Seine a confirmé ce vendredi l’ouverture d’un vaccinodrome à la Paris La Défense Arena le 3 mai prochain suite à de nouvelles dotations « considérables » des doses de vaccins Pfizer et Moderna.

Pour faire fonctionner ce méga-centre dont les administrations de vaccins n’auront pas lieu sur la pelouse (afin que les rencontres du Racing 92 puissent se poursuivre normalement) mais plutôt dans les coursives de l’enceinte sportive, la préfecture va s’appuyer sur des sapeurs-pompiers et des membres de la Croix Rouge. « Ce centre viendra en complément des vingt-quatre centres ambulatoires », indique la préfecture des Hauts-de-Seine.

Chantier Eole : la gare cathédrale de La Défense prend forme sous le Cnit

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Pour former cette grande gare cathédrale il faut retirer près de 140 000 mètres cubes de terre - Defense-92.fr

C’est un chantier aussi titanesque qu’impressionnant de complexité et presque invisible aux yeux de tous. Depuis maintenant cinq ans, sous le Cnit se construit la future gare de La Défense pour la ligne E du RER, prolongée d’ici à fin 2022 vers Nanterre-la-Folie puis fin 2024 vers Mantes-la-Jolie (la ligne reprendra une branche de la ligne J) depuis la gare Saint-Lazare l’actuel terminus d’Eole (pour Est Ouest Liaison Express).

Voici à quoi ressemblera la gare de La Défense à la fin 2022 – SNCF Réseau

Dans les entrailles du doyen des bâtiments du quartier d’affaires s’activent jour et nuit près de 600 ouvriers et d’ingénieurs pour donner vie à cette gare aux dimensions monumentales. Baptisée « gare cathédrale » par ses concepteurs, la gare de La Défense qui a été imaginée par l’agence Duthilleul sera implantée parallèlement à l’axe historique à une quarantaine de mètres de profondeur sous le cinquième niveau de parking du Cnit. Les contraintes du quartier où s’enracinent de nombreuses fondations, ont obligé les développeurs d’Eole à imaginer un tunnel en bitube afin de mieux se faufiler dans le sol si dense de La Défense.

Le plan de la future gare de La Défense du RER E – SNCF Réseau

La gare s’organise ainsi autour d’un quai central d’environ 25 mètres de large, et d’un grand volume sous l’emprise du Cnit de 15 mètres de haut, 121 mètres de long et 33 mètres de large. Le quai de la gare sera prolongé d’une cinquantaine de mètres de part et d’autre de cette grande boite en béton afin d’offrir un quai central s’étalant sur 225 mètres capable d’accueillir une rame doublée.

Le tracé d’Eole sous La Défense – Direction du projet Eole / SNCF Réseau

Spacieuse, la gare sera décorée avec des matériaux bruts. Le sol alliera marbre, parquet ou encore résine tandis que certains murs et plafonds seront en béton brut et que d’autres seront habillés de bois. Le plus spectaculaire sera probablement le revêtement à effets miroirs ondulés des murs latéraux de la gare.

Le tunnel monotube Ouest a été réalisé en tranchée ouverte d’où sa forme rectangulaire – Defense-92.fr

Pour transiter dans la gare, les voyageurs de la future gare de La Défense auront de nombreux choix. Tout autour de la partie centrale de la gare, serpentera une mezzanine où seront installés quelques commerces. De là il sera possible d’accéder directement aux quais des lignes L et U du Transilien et du tramway T2 via un couloir de correspondance et des escalators mais également de rejoindre les deux quais du RER A, dont la gare est située parallèlement ; ou encore de grimper vers la grande salle d’échanges de la gare de La Défense par une « faille » qui débouchera dans le Cnit où seront aménagés pour l’occasion de nouveaux commerces et enfin de regagner directement l’air libre soit au pied de la Grande Arche, soit sur l’avenue Gambetta.

L’ouvrage d’entonnement Ouest. A gauche c’est le tunnel par où circuleront les trains en direction de Paris, à droite ceux qui iront vers Nanterre – Defense-92.fr

Le coût de cette gare cathédrale est aussi frappant que son volume. Financé par SNCF Réseau qui porte le projet, mais aussi la région Ile-de-France, la Société du Grand Paris (SGP), l’Etat, les conseils départementaux des Hauts-de-Seine et des Yvelines, la ville de Paris et IDFM, le montant du projet avec les tunnels adjacents est chiffré à 466 millions d’euros (le coût global du prolongement, hors matériel roulant étant estimé à 3,8 milliards d’euros).

Le tunnel en direction de Paris – Defense-92.fr

Cette partie titanesque du chantier (entre le secteur Nanterre et celui de Courbevoie) a été raflée par le groupe Vinci avec son groupement « e-déf » qui embarque aussi les entreprises de BTP Spie Batignolles et Botte Fondations sous la maitrise d’œuvre de Setec et Egis en plus de l’architecte l’agence Duthilleul.

A gauche le tunnel en direction de Paris, à droite il s’agit du quai central en cours de construction – Defense-92.fr

Si la construction de la gare de La Défense pour le RER A dans les années 60 avait été plutôt simple, l’ouvrage étant réalisé directement à ciel ouvert à une époque où le quartier n’était pas ce qu’il est aujourd’hui, la création de celle d’Eole s’avère être un casse-tête. La gare doit en effet venir s’insérer sous le Cnit (qui mis à part les espaces de conférences conserve son activité) et ses multiples fondations.

Au fond on observe la création, grâce à des outils spéciaux de coffrage, du quai central dans la partie prolongée par rapport à la boite principale – Defense-92.fr

Pour bien comprendre il faut savoir que le Cnit a deux grands types de fondations. Il y a déjà celles qui sont historiques et qui supportent sur trois uniques points la grande coquille en béton. Et puis il y a toutes les autres. Lors de la grande rénovation du bâtiment à la fin des années 80, un bâtiment avait été construit sous la voute du Cnit. Ce dernier abrite toujours parkings, centre des congrès, commerces, bureaux et même un hôtel. Et ce sont les fondations de cet ouvrage qui ont donné du fil à retordre aux équipes d’Eole.

À gauche passeront les trains en direction de Paris et sur la droite se situera le quai de la gare dans la partie prolongée par rapport à la boite principale – Defense-92.fr

« C’est un défi technique de construire des tunnels en zone dense sous un bâtiment existant dont on a gardé l’exploitation. Ce sont des chantiers que l’on voit très peu », note Aurélie Carnel, la directrice des opérations chez SNCF Réseau dans le secteur Défense. « Ce que l’on a du mal à mesurer c’est tout l’aspect logistique, notamment comment on réussit à approvisionner un chantier aussi diffus en passant par des petits puits », rajoute Xavier Gruz, directeur du projet d’Eole.

Le tunnel en direction de Paris – Defense-92.fr

Pour édifier cette gare cathédrale il a fallu reprendre la quasi-totalité (96,2 %) de la charge du bâtiment, soit 75 000 tonnes sans venir toucher aux fondations de la célèbre voute en béton. Sur les 253 poteaux, soutenant chacun entre 400 et 1 600 tonnes du bâtiment, près de la moitié sont concernés par ces travaux de reprise en sous œuvre. Lancé en 2016 le chantier a consisté pendant près de deux ans à reprendre 118 poteaux. Il a fallu réaliser des corsets en béton et monter une charpente métallique pour chaque poteau. Douze à seize micropieux ont alors été créés pour chacun des poteaux concernés qui ont ensuite pu être sciés et retirés dans leur partie inférieure.

Le tunnel en direction de Nanterre – Defense-92.fr

Cette étape n’a été que temporaire car il a fallu par la suite créer 61 nouveaux gros piliers (seul vingt seront visibles depuis la gare) s’enfonçant à une quarantaine de mètres de profondeur afin qu’ils reprennent via une dalle de transfert de 15 000 mètres cubes de béton et d’environ trois mètres d’épaisseur, l’ensemble de la charge. Cette dalle a un double rôle puisqu’elle fait aussi office de toit de la gare.

A gauche l’une d’un engins brise roche servant à creuser les ouvrages – Defense-92.fr

Cette phase de reprise des fondations aura été très longue contrairement à celle, la plus spectaculaire qui consiste à creuser la station. Lancé en février 2020, et malgré l’arrêt du chantier pendant plus de deux mois à cause du confinement du printemps, le chantier a avancé de façon spectaculaire pour le terrassement.

Pour le moment c’est par le tunnel Ouest en direction de Nanterre que transitent les matériaux – Defense-92.fr

Environ 140 000 mètres cubes de terre calcaire (sans compter les tunnels adjacents et les différentes émergences), soit l’équivalent d’une cinquantaine de piscines olympiques doivent ainsi être évacués dans un vacarme incessant.

A gauche on observe la dalle en béton servant de toit à la gare, la reprise des poteaux d’origine du Cnit. Et c’est par là, cet accès à gauche, qu’a été attaqué en début d’année le terrassement de la gare – Defense-92.fr

Pour ce faire, les équipes ont réalisé un terrassement « en taupe », juste sous le plafond avec des engins de petite taille en évacuant les déblais directement par le parking du Cnit. Rapidement a été créé le « puits 61 », implanté exactement au-dessus de l’un des tunnels de la gare (le tunnel ouest en direction de Nanterre).

La nouvelle gare de La Défense du RER E aura des dimensions impressionnantes – Defense-92.fr

Les déblais ont ensuite été évacués directement par-là avant d’être chargés par camion puis acheminés à l’extérieur vers Nanterre. La progression se fait par étape de deux mètres de profondeur et les parois en béton de la gare sont au fur et à mesure réalisées. Une fois arrivé à hauteur du tunnel, le « puits 61 » a disparu et le chantier d’évacuation des terres s’est fait de manière plus classique, ce qui est actuellement le cas.

Le chantier d’Eole fonctionne jour et nuit, sauf le dimanche – Defense-92.fr

Cette étape de terrassement touche désormais presque à sa fin. Dès le milieu de l’année prochaine commencera alors l’aménagement de la station avec les travaux architecturaux de second œuvre comme la pose des escalators mais aussi le corps du quai principal. Les tunnels Est et Ouest seront tous connectés à la gare de La Défense mais aussi à l’émergence de Nanterre ce qui va permettre le lancement de la pose des rails, une étape commencée il y a déjà quelques mois dans le secteur de Nanterre.

En face, c’est par ici que se fera la correspondance avec la ligne A du RER. A gauche il s’agit d’une sortie de secours – Defense-92.fr

« L’objectif est de démarrer la pose des rails dès le printemps sur les deux voies et utiliser l’autre pour la logistique. En parallèle on va monter les locaux techniques », dit Xavier Gruz. « Nous n’avons plus de logistique par le Cnit, tout se fait par les souterrains. 2020 était une phase prévue comme intense et elle l’a été. 2021 sera encore plus intense car on programmera d’autres corps de métiers avec d’autres problématiques », précise Aurélie Carnel.

Le tunnel Est dans le sens Paris – Nanterre est en train de s’ouvrir sur la grande boite de la gare – Defense-92.fr

Presque insoupçonnables depuis l’extérieur, quelques éléments du chantier sont cependant visibles de tous. Il s’agit principalement de ces trois grues à tours implantées au nord et au sud du Cnit, le long du parvis. Deux sont destinées à réaliser des ouvrages de ventilation de la gare et une autre la sortie qui débouchera en face de l’Arche.

La future faille remontant vers le Cnit est déjà visible – Defense-92.fr

Alors que Virginie, le tunnelier d’Eole se charge de forer une grande partie du tunnel (pour l’instant elle est à l’arrêt à la gare de Porte Maillot pour une révision), soit six kilomètres entre l’avenue Gambetta à Courbevoie et l’actuel terminus de la ligne à Haussmann Saint-Lazare, entre son point de départ et l’émergence du tunnel à Nanterre c’est la méthode traditionnelle qui a été utilisée.

Plusieurs centaines d’ouvriers travaillent quotidiennement sur le chantier d’Eole – Defense-92.fr

Il était en effet impossible pour une machine de cette envergure de se faufiler entre les fondations des tours et du Cnit mais aussi de faire passer un tunnel à double-voies, dit « monotube ». C’est donc pour cela que la station de La Défense a été conçue avec un quai central. Côté Est (Courbevoie) le tunnel se scinde en deux sous la tour Exaltis. Côté Ouest (Nanterre) l’entonnement se fait sous le boulevard circulaire.

Le chantier est un peu visible depuis l’extérieur. Ici sur l’avenue de la Division Leclerc (Courbevoie) est actuellement réalisée l’une des émergences de la gare – Defense-92.fr

La réalisation de ces tunnels s’est donc faite de façon classique avec entre autres des brise- roches donnant un aspect ovale, même si du côté Ouest la partie en monotube a été réalisée en tranchée ouverte d’où la forme rectangulaire du tunnel. Pour passer sous les fondations des immeubles et tours de La Défense c’est la méthode dite du « Cross-over » qui a été choisie. Celle-ci consiste à réaliser huit petites galeries afin de créer une sorte d’arche au-dessus du tunnel. Ces galeries sont ensuite bétonnées afin de renforcer le voute du tunnel. « On a la chance à La Défense d’avoir de bons matériaux ; c’est pour ça qu’il y est facile de construire », admet Xavier Gruz.

L’émergence du tunnel dans le secteur des Groues à Nanterre – Defense-92.fr

Si le calendrier actuel prévoit une première mise en service à la fin 2022 de la partie entre Saint-Lazare et Nanterre, avec les trois nouvelles gares (Porte Maillot, La Défense et Nanterre-la-Folie) puis deux ans plus tard vers Mantes-la-Jolie, le projet devrait prendre quelques mois de retard à cause du premier confinement.

Explosion du taux de vacance et crise du Coronavirus : un avenir sombre guette-t-il La Défense ?

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Le quartier de La Défense en juillet 2020 - Defense-92.fr

Les grands quartiers d’affaires présents aux autres coins du monde sont-ils voués à disparaitre ? Depuis bientôt un an, la crise sanitaire du Coronavirus balaye la planète qui vit au gré des confinements, fermetures des frontières et autres mesures restrictives. La pandémie a d’emblée entrainé l’instauration du télétravail généralisé. Habituellement grouillante de dizaines de milliers de salariés, La Défense s’est du jour au lendemain retrouvée complètement désertée. Une image saisissante visible un peu partout dans les grandes places financières comme à New York ou à la City de Londres.

Un mode de travail -contraint- qui a très vite fait des adeptes. D’une part auprès de certains salariés qui y voient un gain de temps par les déplacements qu’ils n’ont plus à faire quotidiennement, mais aussi auprès des patrons qui avec cette mesure pourraient réduire considérablement leurs surfaces de bureaux et donc faire de considérables économies.

La question de l’avenir des grands ensembles de bureaux s’est donc rapidement posée. Car finalement à quoi bon, pour une entreprise s’offrir des locaux souvent très chers quand elle peut mettre tout son effectif en télétravail. Un constat qu’ont déjà fait plusieurs sociétés à l’image de la start-up parisienne Wizi qui a rendu récemment les clefs de ses bureaux pour passer entièrement au travail à distance. Alors cet exemple va-t-il faire boule de neige entrainant la mort du concept de l’immeuble de bureaux et du quartier d’affaires de La Défense ? Une idée fortement rejetée par les acteurs du marché immobilier pour qui le secteur devra cependant continuer à s’adapter aux nouveaux besoins des entreprises.

« C’est une crise qui touche l’économie réelle et qui touche moins l’économie financière. On est très loin d’une remise en question du modèle de La Défense. Je ne pense pas que ce modèle tel qu’il se concevait ces dernières années soit remis en cause. La Défense garde des atouts qui ont énormément de valeur, ce qui sera encore vrai dans l’après crise », estime Pierre-Yves Guice, le nouveau directeur de Paris La Défense. Un avis que partagent les brokers. « Nous ne pensons absolument pas que le télétravail va tuer le marché du tertiaire. La question est de savoir comment les entreprises vont aménager leurs bureaux pour créer un environnement différent », estime Ludovic Delaisse, Directeur du département Bureaux, Industriel et du Pôle Développement de Cushman & Wakefield France.

Si le cas de Wizi devrait vraisemblablement rester anecdotique, une chose est cependant certaine : les entreprises qu’elles soient petites ou grandes vont revoir à court et à long terme leurs besoins en immobilier, seconde dépense après la masse salariale. Selon une récente étude menée par l’Institut de l’Épargne Immobilière et Foncière (IEIF), plus d’une entreprise sur deux souhaite réduire son empreinte immobilière en mettant ses salariés deux jours au moins par semaine en télétravail. Un chiffre similaire quand on interroge les salariés. Cette solution pourrait permettre des gains de surface de l’ordre de 40 % permettant ainsi aux entreprises de faire de précieuses économies. « Nous avons de tout. Il y a des sociétés qui veulent réduire leurs espaces mais qui vont compenser tout çà par des espaces ‘prime’. On est plus dans une logique de réduction des coûts que dans une logique de télétravail », affirme Ludovic Delaisse. « Aujourd’hui on a beaucoup de demandes de clients qui sont dans cette réflexion là mais pour la plupart les décisions n’ont pas été prises, analyse pour sa part Mathias Grossman, directeur général de Tetris le spécialiste de l’aménagement des bureaux, filiale du broker JLL. Il y a des pourcentages un peu fous qui circulent mais au final, ce n’est pas toujours comme ça que ça se passe. Il y a des entreprises qui iront jusqu’à ces ratios de libération mais pour la plupart il se peut que ce soit moins ».

Un taux de vacance qui va bondir dans les prochains mois

Les espaces de travail imaginés jusqu’au milieu des années 2000 vont donc devoir évoluer. Fini les bureaux en enfilade par dizaines dans de grands open-space sans âme. Si ce changement a débuté il y a déjà une bonne dizaine d’années il devrait s’amplifier à l’avenir. Pour le télétravail, le Coronavirus n’a pas été un déclencheur mais un fort accélérateur. Demain le bureau devra être toujours plus évolutif, accueillant pour offrir aux collaborateurs une ambiance familiale et amicale où il fait bon travailler en reprenant les codes des start-up américaine. Cela va donc passer par de nouveaux aménagements. « L’aménagement des bureaux va évoluer », affirme Mathias Grossman. Cela se traduira par plus d’espaces de convivialité, de services annexes, d’espaces de brainstorming,…

Le quartier d’affaires de l’Ouest parisien, souvent décrit comme austère par ses détracteurs va forcément devoir relever ce défi de mutation des besoins tout en faisant face à un autre, plus cyclique. Si La Défense a enregistré durant de longs trimestres un taux de vacance historiquement bas passant sous la barre symbolique des 5 %, depuis peu ce bon chiffre a volé en éclats. Non pas à cause de la pandémie mais de la livraison de dizaines de milliers de nouveaux mètres carrés de bureaux neufs ou rénovés. Depuis l’été dernier les nouvelles tours Trinity et Alto sont venues apporter respectivement 49 000 mètres carrés et 46 000 mètres carrés auxquels s’ajoutent plusieurs autres programmes comme les 11 500 mètres de So Work ou encore Being fort de ses 12 000 mètres carrés. Cet afflux massif, mais prévu, de ces surfaces va donc faire bondir le taux de vacance du quartier très regardé qui s’établit à la fin 2020 à 10,5 % avec 381 000 mètres carrés de bureaux disponibles immédiatement. A la fin de l’année 2021 il devrait même être supérieur à 15 % selon certaines estimations. « L’évolution du taux de vacance est quelque chose que l’on anticipait avant la crise. Nous sommes sur la queue de comète du Plan de relance de La Défense, avec l’arrivée sur le marché de plusieurs bâtiments, dont Trinity et Alto », admet Pierre-Yves Guice.

Pour remplir toutes ces tours, La Défense misait il y a encore peu sur l’effet Brexit. Dès le lendemain du vote des anglais de quitter l’Union Européenne en 2016, Paris La Défense s’était attelée à aller faire les yeux doux au monde de la finance. Mais force est de constater que ce grand plan de communication a échoué. Les milliers d’emplois espérés ne se sont limités qu’à une poignée. La Défense peut tout de même se targuer d’avoir séduit l’Autorité Bancaire Européenne (ABE). « L’ABE c’était un beau symbole ; ça a contribué à placer La Défense sur la carte de l’Europe. Pour le moment, nous ne percevons pas énormément d’effets du Brexit, reconnait Pierre-Yves Guice. Cela reste cependant un sujet que nous gardons en tête ».

Un quartier a réinventer

Les possibles diminutions de surfaces de bureaux des entreprises pourraient donc encore alourdir ce taux à l’avenir. La Défense va donc devoir redoubler d’efforts pour non seulement séduire mais aussi garder les entreprises. « On a un niveau de services, qui à part à Paris intra-muros, ne se retrouve nulle part ailleurs en Ile-de-France, dans les zones tertiaires », poursuit Pierre-Yves Guice pour qui La Défense n’est pas « dans une logique de concurrence intra-territoriale ».

Il y a aussi un autre mal, plus profond qui touche La Défense depuis une bonne vingtaine d’années. Durant ses premières décennies, le quartier d’affaires a été imaginé pour accueillir de grands groupes qui ne trouvaient pas assez de place au cœur de la capitale. Dans les années 60 à 80 les entreprises du CAC 40 n’avaient pas vraiment le choix pour leur implantation. Mais au début des années 90 une myriade de petits quartiers d’affaires a fleuri partout dans la région. La mode des campus est aussi apparue. La Défense a été concurrencée de toutes parts. Cette logique d’ « une tour – un utilisateur », est de moins en moins réaliste. Chose presque inimaginable il y a encore vingt ans -désormais les propriétaires et porteurs de gros projets n’hésitent plus à diviser, à partir d’un étage, leur tour. Autrefois écartées du cercle des géants, les petites et moyennes entreprises qui peuvent louer des surfaces de moins de 10 000 mètres carrés, se voient ouvrir maintenant, les tours de La Défense. Alors forcément il est plus long de remplir un building de multiples locataires, mais l’opération s’avère finalement bien souvent plus rentable, les départs n’étant pas simultanés mais s’étalant dans le temps. « Le relais de croissance de La Défense ces dernières années, ça a été des transactions, entre 1 000 et 5 000 mètres carrés, qui ont très bien fonctionné. L’idée c’est de passer d’un modèle de monolocation à quelque chose de multilocataires, estime Magali Marton, directrice Service Etudes chez Cushman & Wakefield France. C’est même souhaitable ; ce qui fait la vie d’un quartier d’affaires, c’est une diversité de profils, de tailles d’entreprises ». Une diversification de l’offre que voit d’un bon œil l’aménageur du quartier. « La multiplicité des occupants dans une tour est une bonne chose. Cela veut dire que l’on a une plus grande diversité d’utilisateurs dans le quartier », se réjouit de son côté le directeur de Paris La Défense.

La clef de cette séduction passera inéluctablement par une baisse des loyers selon les brokers. Le réajustement de la valeur des baux à la baisse, permettra au quartier d’affaires d’être plus concurrentiel face à d’autres quartiers en périphérie et plus largement tout autour de Paris. « La question que l’on peut se poser c’est surtout le report que l’on a eu ces vingt dernières années dans le marché péri-Défense qui a accueilli ces sociétés qui ne trouvaient pas place dans les tours de La Défense. Ne vont-elles pas se repositionner dans le marché de La Défense ? », s’interroge Ludovic Delaisse qui met en avant la qualité du quartier d’affaires. L’établissement public Paris La Défense ne cesse d’améliorer le confort pour ses utilisateurs avec toujours plus d’espaces verts, d’offre de restauration, d’animations festives et culturelles… Un travail de longue haleine qui semble aujourd’hui porter ses fruits. Et Paris La Défense ne compte pas en rester là puisque l’établissement ambitionne de se doter d’une « raison d’être ».

Paradoxalement l’année 2020 aura été l’une des meilleures depuis un très long moment sur la demande placée avec un peu moins de 200 000 mètres carrés de bureaux qui ont trouvé preneur. Un record, à relativiser puisque deux tiers de ce volume sont issus de la confirmation de Total dans la future tour The Link, un projet connu de longue date. Hormis Total, seules deux transactions ont excédé la tranche des 5 000 mètres carrés, avec KPMG qui s’est offert 5 200 mètres carrés dans Europlaza et Sopra Steria qui a choisi les 21 600 mètres carrés de Latitude pour se regrouper.

A long terme l’avenir de La Défense ne semble donc pas si sombre pour les spécialistes du quartier. Mais à court terme les prochains trimestres vont être difficiles. La Défense va devoir digérer ces dizaines de milliers de mètres carrés de bureaux. « On a une passe difficile sur La Défense, ça va tanguer, on en est conscient », admet Magali Marton. Les nouveaux programmes comme Alto et Trinity auront-ils du mal à trouver preneur dans ce marasme économique ? Non, estiment là encore les acteurs de l’immobilier. « Il y a des transactions qui sont en cours sur Alto. D’ici la fin de l’année, Trinity et Alto seront en grande partie loués tout comme Landscape qui pourrait trouver sa place », assure Yannis De Francesco, directeur de l’équipe Agence grands projets à JLL. Un potentiel preneur pour 30 000 à 40 000 mètres carrés regarderait même de près certains nouveaux bâtiments de La Défense. Une transaction qui si elle venait à se concrétiser serait un véritable signe d’encouragement pour La Défense. Mais qui est-il et où irait-il ? pour l’heure mystère, en revanche pas à Trinity comme l’affirme Bruno Donjon de Saint Martin, le directeur général, Bureaux, Hôtels et Investissements Europe au sein d’Unibail-Rodamco-Westfield, le propriétaire de l’immeuble tout juste livré. « Je suis  confiant pour la commercialisation malgré la concurrence et le Covid-19. Nous avons des discussions sérieuses sur des demandes qualifiées, principalement sur le créneau 5 à 10.000 mètres carrés », affirme Bruno Donjon de Saint Martin.

Une confiance pour l’avenir

Il est donc inéluctable que plusieurs entreprises réduisent leurs surfaces de bureaux dans un avenir pas si lointain. Les grands gagnants de cette nouvelle stratégie pourraient bien être les spécialistes du coworking qui proposent des solutions bien plus souples que les traditionnels baux 3/6/9. Les salariés habitant par exemple loin de leur lieu de travail et n’étant pas à l’aise avec le télétravail à domicile pour de multiples raisons (logements trop petits, mauvaises connexions internet,…) pourront trouver quelques jours par semaine refuge dans ces espaces flexibles. Depuis quelques années déjà, des grandes boites n’hésitent plus à loger des équipes projets dans ces espaces pour parfois une longue durée. « Aujourd’hui la situation n’est pas simple pour nous à La Défense. Après il y a une vraie opportunité pour que des entreprises retrouvent des espaces plus flexibles pour le nombre de postes, la durée et le lieu. Notre force c’est de pouvoir offrir cette flexibilité. On est confiants pour la reprise, même sur La Défense. Nous allons pouvoir rebondir avec des entreprises qui auront besoin de flexibilité », confie le président de Wojo, Stéphane Bensimon. Certaines sociétés ont même fait le grand saut en renonçant à louer en direct leurs bureaux pour passer par un centre de coworking comme intermédiaire à l’image de Groupon qui a décidé l’année dernière d’installer son siège français chez WeWork. Une première à La Défense pour les entreprises de cette taille, qui ne devrait cependant pas vraiment se généraliser.

Ces deux tempêtes, celle du Coronavirus et du taux de vacance, qui risquent d’en former une seule, vont-elles par ailleurs avoir des conséquences sur les futurs projets immobiliers de La Défense ? Pour l’instant la question semble prématurée. « Le projet des tours Sisters se poursuit. Pour le reste c’est encore trop tôt pour mesurer l’impact de la crise. Peut-être qu’il y aura de la casse sur le long terme. Nous allons tout faire pour que ça ne soit pas le cas. Et s’il y a besoin d’adapter nos conditions d’intervention nous le ferons. Pour l’instant nous n’avons pas de signe d’arrêt de projets », lâche Pierre-Yves Guice. Bruno Donjon de Saint Martin confirme pour les projets du groupe URW. «La rénovation du Galilée devrait être lancée dans l’année 2021 ; Pour Sisters l’enjeu actuel c’est le jugement du recours en cour d’appel », rajoute Bruno Donjon de Saint Martin.

A en croire les acteurs de l’immobilier La Défense n’est donc pas morte. « Cette année je pense que l’on fera entre 150 000 et 200 000 mètres carrés », prévoit Yannis De Francesco. Malgré ce scénario optimiste la période à venir ne sera certes pas facile entre la crise sanitaire et l’explosion du taux de vacance mais le plus grand quartier d’affaires d’Europe devrait résister à une énième crise même si celle-là risque d’être violente.

Des arbres abattus pour permettre le chantier du nouvel immeuble Le Galion

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Sept arbres vont être abattus rue Paul Lafargue afin de permettre le démarrage du chantier du nouvel immeuble du Galion - Defense-92.fr

Le chantier de restructuration de l’immeuble Le Galion à Puteaux va entrainer l’abattage de plusieurs arbres. Afin de permettre la construction de l’opération immobilière, les développeurs du projet viennent d’annoncer l’abattage de sept arbres situés le long de la rue Paul Lafargue en « accord avec le département ».

L’abattage de ces végétaux sera réalisé par un prestataire spécialisé, indiquent les développeurs du projet du Galion. Et ils l’assurent : les arbres supprimés seront tous remplacés à l’issue du chantier. « De jeunes arbres (Platanus Acerifolia) seront replantés aux mêmes emplacements au terme du chantier », affirme t-on.

L’Etat lève l’option d’achat de la tour Sequoïa

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La tour Sequoia en août 2016 - Defense-92.fr

Les ministères de l’Ecologie et du Logement viennent de lancer une consultation en vue de l’acquisition de la tour Sequoïa -l’ex tour Esplanade et SFR- et la conclusion concommitante d’un contrat de crédit-bail au bénéfice de l’Etat.

Avant le départ de SFR pour Saint-Denis fin 2013, les deux ministères avaient signé avec Tishman Speyer -le propriétaire de la tour- un bail civil le 31 décembre 2012 via sa société Ts Tour Esplanade holdings sas, devenue depuis la société Ts tour Esplanade sci. Simultanément avec la signature de ce bail, l’Etat avait obtenu de Tishman Speyer une promesse unilatérale de vente portant sur la tour, prévoyant la levée de l’option d’achat possible entre le 1er juillet 2015 et le 30 avril 2016.

Pour l’acquisition de la tour Sequoïa, l’Etat devra débourser 478M€, majorés de la provision pour les émoluments du notaire, de la TVA sur ces derniers et également d’éventuelles commissions qui seront à préciser. Le remboursement de ce crédit-bail se fera sur 21 ans maximum.

Depuis la mi-2014, les fonctionnaires des deux ministères ont pris possession des locaux de la tour. Les deux ministères ont quitté au cours de l’année dernière la Grande Arche pour permettre sa rénovation. A l’issue de celle-ci, en 2017, l’Etat libèrera la tour Pascal et les fonctionnaires occuperont alors la tour Sequoïa et la Grande Arche.

Située, place Carpeaux, la tour Sequoïa qui a hébergé le siège de SFR et auparavant celui de Bull a été achevée au début des années 90. D’une surface de 62 300 m2 SHON la tour comprend 32 étages et 3 niveaux en infrastructure pour une hauteur de 119 mètres.

La dalle de La Défense gagne encore plus de végétal

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Paris La Défense expérimente un jardin le long de l’esplanade - Defense-92.fr

Moins de béton et plus de verdure. Près de cinq ans après avoir enclenché la végétalisation de son esplanade puis déroulé de la pelouse non loin du bassin Takis, Paris La Défense poursuit la transformation de la dalle en un lieu plus vert, plus vivant. Intégré au programme « Le Parc », l’établissement public expérimente depuis le début du printemps sur une grande portion de l’axe « Nouveaux Paysages ». Ce programme imaginé par Atelier Fois et déployé par Botanica et Probois se compose de treize îlots alliant jardin frais, jardin sec, jardin cultivé, sous-bois et bassin, le tout accompagné d’assises.

Ce jardin éphémère est composé de treize ilots – Defense-92.fr

« Ici nous expérimentons d’autres façons de végétaliser l’espace public, en testant différents types d’essences végétales, différents substrats et modes d’irrigation », indique Paris La Défense. Ces ilots de verdure et de fraicheur ne sont donc pas amenés à rester mais l’objectif pour l’établissement est de déterminer quels sont les végétaux les plus adaptés aux conditions climatiques si particulières du quartier. Car à terme, l’idée est de muter progressivement l’esplanade en un parc urbain de sept hectares. « Au terme des trois à cinq années d’expérimentation, et grâce aux connaissances que nous aurons acquises, nous pourrons essaimer dans le quartier et végétaliser davantage, tout en valorisant le patrimoine paysager historique », promet Paris La Défense.

Si ces nouveaux ilots de fraicheur ne sont qu’éphémères ils semblent avoir déjà séduit les salariés du quartier d’affaires qui y voient là un espace plutôt agréable pour leur pause déjeuner. « C’est très joli et apaisant », estime Isabelle, une salariée du quartier profitant de l’une des assises des ilots pour manger son repas avec ses collègues. « C’est une belle amélioration car La Défense ça manque un peu d’espaces verts », s’enthousiasme Virginie. Et les salariés en redemandent. « S’ il y a plus de végétation ça donnera de plus en plus envie de venir pour en profiter », ajoute Yacine.

En plus des treize ilots de « Nouveaux Paysages », Paris La Défende a ajouté de la verdure au pied des platanes – Defense-92.fr

Accusé à tort d’avoir voulu poser une bombe, un SDF relaxé

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Le Tribunal de Grande Instance de Nanterre - Defense-92.fr

Son accent et son état d’ébriété ont entrainé une bien triste méprise. Un sans-abri de 44 ans, franco-malien a été relaxé ce lundi lors de sa comparution immédiate par le tribunal de Nanterre, relate le site Actu 92. Le SDF était poursuivi pour avoir menacé de vouloir déposer une bombe la veille.

L’affaire débute dimanche vers 21h40, quand les policiers sont appelés par le service de sécurité d’une tour du quartier d’affaires qui affirme qu’un homme aurait menacé à deux reprises, via un interphone du bâtiment de déposer une bombe. Les forces de l’ordre arrivent rapidement sur place et trouvent l’homme entrain de fouiller des poubelles voisines.

Au cours de son audition le SDF affirme qu’il a simplement tenté de retrouver sa valise qui avait disparu le temps qu’il aille chercher des cartons pour dormir. Alcoolisé au moment des faits de deux ou trois bières, le quadragénaire avait alors décidé de demander aux agents de sécurité s’ils n’avaient pas vu ses maigres affaires. De là vient la bévue.

« Peut-être que l’homme a parlé de sa valise, mais je n’en suis pas sûr vu son état d’ivresse », a alors déclaré le chef de la sécurité lors de son audition par les policiers, comme l’explique Actu 92.

Installé en France depuis 2004, l’homme est père de huit enfants issus de deux unions et s’est retrouvé au chômage depuis deux ans après avoir perdu son emploi, ironie du sort d’agent de sécurité.

Si l’homme n’est pas inconnu des services de police puisque son casier judiciaire comporte quatre condamnations pour conduite sous état alcoolique ou sans assurance, le procureur de la République a reconnu un « quiproquo » autour de la valise, et a finalement demandé la relaxe du sans-abri. Une demande suivie par le tribunal.

Un webinair sur l’innovation numérique au service de la rénovation énergétique

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Le Pôle de compétitivité Systematic Paris-Region, en partenariat avec Paris Ouest La Défense, organisera un webinair sur l’innovation numérique au service de la rénovation énergétique - Defense-92.fr

L’enjeu de l’innovation numérique au service de la rénovation énergétique va faire l’objet d’une matinée de débat. Le Pôle de compétitivité Systematic Paris-Region, en partenariat avec Paris Ouest La Défense (Pold), organisera le mercredi 5 mai un webinair gratuit sur cette thématique.

Ce webinair animé par Jean-Marc Molina, le secrétaire général de la Smart Energy Alliance proposera tout au long de la matinée plusieurs débats avec notamment Jacques Kossowski, le président de Pold et maire de Courbevoie, Alexandra Dublanche, la vice-présidente de région Île-de-France ou encore Pierre Tremolières, le PDG d’Accenta.

Pour s’inscrire c’est ici