Paris vue de l'espace, immortalisée par l'astronaute français Thomas Pesquet - Thomas Pesquet / Twitter
Une vue de très, très haut. Après avoir immortalisé la Normandie, c’est désormais Paris, sa petite couronne et donc La Défense -où l’on distingue très facilement les toits du Cnit et de la Paris La Défense Arena- que Thomas Pesquet a mis à l’honneur sur son compte Twitter. L’astronaute français a partagé ce mercredi un cliché de la capitale vue depuis la Station spatiale internationale (ISS) en orbite à 400 kilomètres de la terre où il est arrivé samedi dernier pour devenir le commandant.
« J’ai eu droit à un passage à la verticale de Paris, par un temps parfait… je ne pouvais pas rater ça ! », a tweeté l’astronaute français depuis sa nouvelle maison. Une photo largement partagée, aimée et commentée sur Twitter.
Lors de son premier séjour dans l’ISS, entre novembre 2016 et juin 2017, Thomas Pesquet avait publié sur ses réseaux sociaux une multitude de photos de la terre et ses différents continents.
L'exposition "Les voitures des Présidents" est à découvrir sur le parvis de l'hôtel de ville de Puteaux jusqu'au 9 mai - Defense-92.fr
Elles ont transporté les personnalités les plus importantes de France. La ville de Puteaux, expose jusqu’au 9 mai prochain quelques-unes des voitures des présidents de la Cinquième République.
Huit modèles sont à découvrir face à l’hôtel de ville avec la DS 19 de Charles de Gaulle, la DS 20 Pallas de Georges Pompidou, la Peugeot 604 de Valéry Giscard d’Estaing, la Citroën CX de François Mitterrand, la Citroën C6 de Jacques Chirac, la Peugeot 607 de Nicolas Sarkozy, la Citroën DS5 de François Hollande et l’Espace V d’Emanuel Macron. Certains des véhicules visibles sont ceux qui ont été réellement utilisés par les chefs d’État à savoir ceux de Hollande, de Giscard d’Estaing et de Mitterrand.
Toutes les voitures des présidents ne sont bien évidement pas présentes pour cette exposition puisque chaque chef d’État a utilisé au cours de son ou ses mandats plusieurs types de véhicules.
En plus des six voitures présentées par des cartels, l’exposition retrace le passé de Puteaux berceau français avec le département des Hauts-de-Seine de l’automobile. La ville où repose une grande partie du quartier d’affaires de La Défense a abrité notamment les usines de De Dion-Bouton, Bozier, Austral, Maf, Major, Mercedes Daimler ou encore Prunel.
#RdvLoisirs : L’exposition « Les Voitures de Présidents » vous attend sur l’Esplanade de l’Hôtel de Ville jusqu’au 9⃣ mai ! #Puteaux
Le Monoprix du Faubourg de l'Arche sera ouvert ce samedi 1er mai - Defense-92.fr
Samedi vous allez pouvoir faire vos courses alimentaires à La Défense. L’hypermarché Auchan du Westfield Les 4 Temps sera fermé toute la journée de ce samedi 1er mai, jour de la Fête du Travail. Le Monoprix du Faubourg de l’Arche, implanté le long de l’avenue Léonard de Vinci à Courbevoie sera, lui, ouvert. Le supermarché qui fonctionnera en mode « automatique » sera accessible entre 9 heures et 18 heures. Les paiements devront s’effectuer uniquement par carte bancaire ou par l’appli « Monoprix et moi ». Le service de livraison ne sera pas assuré.
Le chantier de démolition de l'immeuble Michelet va s'achever totalement dans quelques semaines - Defense-92.fr
C’est un spectacle qui passionne les passants. Débutée au printemps 2020, la destruction de l’immeuble Michelet touche bientôt à sa fin. Une fois totalement disparu, le bâtiment construit dans les années 80 dans le quartier Michelet qui a abrité dans le passé les bureaux de Groupama sera remplacé par The Link, le nouveau siège de Total, dont l’assureur porte le projet.
« Après une préparation de trois semaines, les équipes de Neom, filiale de Vinci Construction France, ont démarré le curage des structures existantes en juin 2020 et ont poursuivi avec le désamiantage et la dépose des façades. Ces travaux ont été réalisés dans chaque bâtiment existant par niveau ou par groupe de niveaux », explique Gregory Nakache, le responsable de travaux principal chez Bateg, la filiale du groupe Vinci chargée de mener le chantier.
Les travaux de destruction de l’immeuble Michelet ont débuté en juin 2020 avec l’étape du curage – Defense-92.fr
Les équipes de Cardem, filiale d’Eurovia, elle-même filiale de Vinci ont ensuite pris le relais pour la démolition des structures existantes en décembre 2020. Réalisée par phase, la destruction de ce bâtiment de 35 000 mètres carrés pour une douzaine d’étages, va s’achever à la fin de la semaine. La démolition où s’active actuellement une cinquantaine de personnes ne sera cependant pas totalement terminée puisque jusqu’à la fin mai, les équipes du chantier procéderont à l’extermination des fondations actuelles du Michelet.
Ce chantier impressionnant et très visible de tous qui suscite l’intérêt des passants est mené par sept pelles mécaniques de tailles diverses, qui permettent de « grignoter » avec des pinces hydraulique les structures existantes afin de les broyer. Ces broyeuses sont équipées de brumisateurs intégrés permettant de réduire l’émission de poussières à la source. En complément, jusqu’à trois canons de brumisation sont installés dans la zone de démolition afin de rabattre les poussières générées vers le sol et ainsi éviter qu’elles ne se propagent dans l’atmosphère.
Par ailleurs, afin de protéger les avoisinants, une grue a été installée permettant d’étendre une bâche de protection de six mètres de large sur vingt mètres de hauteur pour neutraliser les éventuelles projections de gravats lorsque cela le nécessitait.
« Une fois les ouvrages démolis (grignotage à la pince hydraulique), les blocs se retrouvant au sol sont broyés pour réduire leur taille et isoler les armatures en acier. Ces dernières sont chargées dans des bennes de tri spécifiques. Les matériaux assimilables à la même filière de revalorisation (carrelage, pierre,…) n’ont pas été déposés lors du curage et sont évacués avec le béton lors de la démolition », indique Gregory Nakache, précisant que « les déchets liés à la phase de désamiantage ont, eux, été conditionnés puis acheminés vers des centres d’enfouissement spécifiques et ce en lien avec la phase de curage où certains ont pu bénéficier du réemploi ou bien ont été transférés vers des filières adaptées en suivant un tri sélectif dès le départ du chantier ».
Les matériaux comme l’acier et le béton sont triés avant d’être évacués afin d’être traités – Defense-92.fr
C’est dès la mi-mai que Botte Fondations, filiale de Vinci Construction France pourra entrer dans le jeu afin de créer une plateforme qui lui permettra de lancer ses travaux. L’enceinte des futurs sous-sols sera réalisée en parois moulées. Le terrassement s’exécutera en deux phases. La première doit atteindre les trois mètres de profondeur en septembre prochain par rapport au niveau actuel de la rue, puis la seconde au début de l’année 2022 où dix mètres supplémentaires s’ajouteront, soit l’équivalent du niveau de sous-sol le plus profond. Les parois moulées seront elle réalisées avant la première phase et les fondations profondes (par barrettes) entre les deux phases de terrassement.
Une fois cette longue étape menée, les travaux de gros œuvre réalisé par Bateg pourront débuter. L’objectif est de livrer cette tour géante de 135 000 mètres carrés, haute de 244 et 178 mètres pour 35 et 52 étages, dessinée par Philippe Chiambaretta en 2025.
La tour The Link proposera 135 000 mètres carrés de bureaux, services et jardins – Artefactory pour PCA Stream
Sur ce terrain d'environ deux hectares Paris La Défense va aménager la Plaine des Sports - Defense-92.fr
L’aménagement des Groues, ce vaste territoire de soixante-cinq hectares au Nord-Ouest de La Défense entre dans une nouvelle phase. Aménageur et maître d’ouvrage des espaces publics du futur quartier, l’établissement public Paris La Défense qui travaille en lien étroit avec la ville de Nanterre et le département des Hauts-de-Seine vient de sélectionner à l’issue d’une procédure avec négociation le nouvel urbaniste coordonnateur des Groues, qui, au sein du futur quartier, sera également chargé de la maîtrise d’œuvre de la Plaine des Sports.
L’établissement a désigné le groupement HDZ Urbanistes Architectes (Mandataire), Wagon Landscaping (Paysage), Ogi (Bureau d’études techniques en travaux, VRD, génie civil et hydrologie), Zefco (Bureau d’études en développement durable), Monono (Sociologie, programmation d’usage), comme maîtrise d’œuvre urbaine chargée de la ZAC des Groues. L’équipe qui se voit également confier la réalisation des espaces publics de la Plaine des Sports, un équipement paysager majeur situé en lisière du futur quartier.
Le réaménagement des Groues doit donner vie, dès 2023, à un quartier plus animé, afin de l’intégrer au reste de la ville en le connectant à son environnement. En plus des nouveaux logements bureaux et équipements scolaires, le quartier des Groues verra son offre s’étoffer avec des équipements sportifs et récréatifs.
Sur environ deux hectares, sa programmation prévisionnelle prévoit de réaliser des espaces verts publics ainsi qu’un city stade multisport de 3 500 mètres carrés, un espace street work out / yamakasi de 400 mètres carrés, 15 800 mètres carrés d’espaces publics extérieurs y compris une plaine récréative permettant la pratique sportive libre, un gymnase de type « C » sur deux niveaux de 2 200 mètres carrés.
Paris La Défense dit attendre de ce groupement lauréat de réaliser les études urbaines sectorielles de la ZAC, en décliner les prescriptions urbaines, architecturales, paysagères et de développement durable, en vue du lancement des futures commercialisations, d’assurer la mise au point et le suivi des projets immobiliers en phase opérationnelle et d’assurer le suivi du label ÉcoQuartier de la ZAC.
Plus spécifiquement pour la Plaine des Sports, Paris La Défense souhaite que le groupement maximisera « la présence de la nature, au service de la santé, du bien-être des usagers et de la biodiversité », l’utilisation des matériaux « respectueux de l’environnement, sobres sur le plan énergétique et s’inscrivant dans le principe d’économie circulaire », mais aussi l’intégration dans le processus de conception des étapes de concertation et des modalités de participation du public, y compris en phase réalisation.
La carte d’aménagement des Groues de Nanterre – Paris La Défense
GfK implantera son nouveau siège français dans l’immeuble CityLife à Nanterre en juin prochain - Defense-92.fr
Quelques semaines après l’installation de la direction départementale de l’ARS, la commercialisation de CityLife se poursuit. Le premier immeuble de bureaux livré dans Cœur de Quartier à Nanterre accueillera en juin prochain les équipes de l’institut d’études de marché et de conseil en marketing GfK.
Le groupe allemand quittera son siège français basé actuellement à Suresnes pour s’installer dans ce bâtiment imaginé par Jean-Paul Viguier et développé par Générale Continentale Investissements (GCI) et son partenaire, le gestionnaire de placement institutionnel canadien Alberta Investment Management Corporation (AIMCo). Les quelques 180 salariés de GfK occuperont près de 2 000 mètres carrés sur une grande partie du septième et dernier étage de cet immeuble de 21 000 mètres carrés édifié le long du boulevard des Provinces Françaises.
« Notre emménagement sur CityLife accompagne une nouvelle étape de la transformation de GfK, du fait de l’adéquation forte entre notre organisation orientée conseil et l’offre hôtelière du CityLife. Ainsi, nos équipes disposeront d’espaces de travail modernes / dernier cri favorisant la collaboration, le sur-mesure et l’innovation, tout en offrant une place importante à la convivialité et au bien-être, via l’art, le coffee shop… si précieux après la distanciation forcée de ces derniers mois », indique dans un communiqué Marc Benolol, managing director de GfK France.
CityLife dispose de pas moins de 2 500 mètres carrés de services à son rez-de-chaussée. Cette offre de services mais aussi de restauration est animée par la société Hudi qui promet des plats « faits maison », des pâtisseries élaborées par des chefs-pâtissiers et une large gamme de cafés avec les baristas Julien et Stéphane. Les occupants de CityLife peuvent également bénéficier d’un wellness, d’une conciergerie, d’un city shop ou encore d’un petit espace de coworking. Le tout est décoré par des œuvres d’art « contemporaines, lumineuses et chaleureuses ».
« C’est une belle histoire qui se crée avec GfK. Nous nous réjouissons d’accueillir son siège social au sein de CityLife et sommes convaincus que notre immeuble et les équipes de Hudi, notre prestataire de restauration et services, sauront répondre à la diversité des attentes des collaborateurs de l’institut, s’est réjoui Rina Benhamou, la directrice de GCI. La dimension servicielle de CityLife vise à améliorer le quotidien de ses usagers, tout comme les espaces de travail conçus pour être agréables, fonctionnels et connectés. Ces paramètres se révèlent primordiaux dans la période actuelle pour que le retour dans les bureaux de l’entreprise soit motivant ».
Cette transaction a été effectuée sur les conseils de Savills et BNP Paribas Real Estate. GCI et son partenaire étaient conseillés par le cabinet international Fairway, Europtima et Humakey. CityLife affiche désormais un taux de remplissage de ses espaces de travail de près de 20 %.
La Tour Trinity va héberger les bureaux français de TechnipFMC - Defense-92.fr
Un premier occupant pour Trinity. Unibail-Rodamco-Westfield (URW) a annoncé ce lundi avoir conclu avec TechnipFMC un bail de neuf ans portant sur près de 7 000 mètres carrés, au septième, huitième, neuvième et dixième étages de sa nouvelle tour Trinity. Le groupe industriel dont le siège est basé à Houston aux États-Unis mais aussi à Londres y installera ses nouveaux bureaux parisiens suite à la scission du groupe TechnipFMC en février dernier.
« Trinity est avant tout un lieu de rencontre et d’échange qui représente exactement ce que nous recherchions pour nos collaborateurs. De plus, il s’agit d’une tour résolument moderne qui s’engage pleinement dans une démarche de développement durable avec un palmarès exemplaire en termes de certifications environnementales. Dans les décisions que nous prenons nous ne faisons aucun compromis sur la sécurité, l’intégrité, la qualité, le respect et la durabilité. Nous retrouvons toutes nos valeurs dans cette tour », explique Vincent Julien, le vice-président Subsea Projects & Commercial France/Africa de TechnipFMC.
Dès l’automne prochain environ 500 salariés de Technip N Power, la branche ingénierie de TechnipFMC (dont la mission est désormais la gestion de projets, la conception, fabrication, installation : Subsea et Surface), quitteront ainsi leur tour Adria pour intégrer les quatre étages de Trinity. De leur côté les salariés de Technip Energie (sa mission est l’ingénierie et construction d’infrastructures de production d’hydrocarbures, de sites pétrochimiques et de raffineries : Onshore et Offshore), l’autre nouvelle entreprise issue de la scission du groupe, s’établiront dès cet été dans Origine, en face de la Paris La Défense Arena.
Haute de 140 mètres pour trente-trois étages, Trinity abrite 49 000 mètres carrés d’espaces de travail et de services. Le gratte-ciel édifié à l’arrière du Cnit au-dessus une bretelle du tunnel de l’A14 propose une multitude de services comme un Wellness Center au vingt-cinquième étage ainsi qu’un Business Center en rooftop avec terrasse panoramique, le tout complété par plusieurs restaurants. Mais la grande particularité de Trinity est son noyau central, véritable colonne vertébrale du bâtiment. Une partie des ascenseurs de Trinity sont ainsi décentrés sur la façade offrant une ascension panoramique unique à La Défense pour un immeuble de bureaux.
Cette signature est une bonne nouvelle pour la foncière parisienne Unibail-Rodamco-Westfield qui a réceptionné il y a quelques mois son building imaginé par Jean‑Luc Crochon. « Nous sommes fiers que TechnipFMC ait choisi Trinity dont l’architecture a été intégralement pensée pour relever les nouveaux défis des entreprises : rassembler, proposer des lieux qui génèrent les rencontres informelles, l’envie et l’engagement des talents au quotidien », s’est félicité Vincent Jean-Pierre, le directeur général du Pôle Bureau et Projets Mixtes d’URW. Mais pour remplir les 40 000 mètres carrés restant de Trinity, URW va devoir continuer à séduire, car la concurrence est actuellement forte notamment avec Alto, l’autre nouvelle tour de La Défense.
Dans le cadre de cette transaction, Unibail-Rodamco-Westfield était conseillé par CBRE France et TechnipFMC par Simmons & Simmons LLP et les équipes de CBRE Advisory.
Dans une interview accordée à Paris Match, l’homme d’affaires russe a dévoilé un nouveau calendrier. Après avoir visé dans les prémices du projet l’année 2016, Emin Iskenderov a été contraint de faire glisser son planning à de multiples reprises face aux nombreuses difficultés et aux recours en cascades. Il y a peu encore le promoteur rêvait de couper le ruban de ses tours dessinées par l’architecte anglais Norman Foster à l’aube des Jeux Olympiques de Paris 2024. Désormais c’est pour l’an 2027 qu’Emin Iskenderov place ses espoirs.
Le ciel semble donc s’éclaircir pour ce mégaprojet chiffré à près de trois milliards d’euros. Mais il reste encore une question importante et pas des moindres à régler. Comment Hermitage compte le financer ? Longtemps discret sur ce sujet après avoir dû renoncer entre autres à des apports russes, Emin Iskenderov en dit en peu plus au magazine Paris Match. Le groupe qui s’est entouré de la banque française Natixis comme conseil financier, prévoit d’apporter 750 millions d’euros en fonds propres, 250 millions d’euros de fonds complémentaires, environ 1,1 milliard d’euros issus de la pré-commercialisation des appartements de luxe et un emprunt de 1,2 à 1,3 milliard d’euros.
Hermitage va devoir acquérir les bâtiments existants auprès de RATP Habitat
Avant de lancer son chantier pharaonique qui devrait être réalisé par Bouygues Construction –le groupe de BTP détient une part minoritaire dans le projet-, Hermitage devra acquérir les trois immeubles Infra, Anjou et Bretagne des Damiers auprès de RATP Habitat pour une cinquantaine de millions d’euros. La vente ne pourra en revanche pas se faire tant que les derniers résidents de l’Anjou encore sur place soient expulsés. Ce qui pourrait toutefois arriver dans le courant de l’année.
Sur l’aspect administratif, le promoteur affirme que Jacques Kossowski, le maire de Courbevoie, s’apprête à accorder les permis de démolir qu’il avait refusé de proroger l’an dernier. « Cet accord met fin au blocage avec des échéances à respecter et permet à tous de sortir la tête haute. Mon rôle était de m’assurer du relogement des locataires », a assuré Emin Iskenderov au magazine.
Les deux tours Hermitage et ses petits bâtiments placés à leurs pieds, offriront sur près 280 000 carrés en plus des logements de luxe -majoritaires-, des bureaux, un hôtel, une résidence étudiante et des commerces. Pour la partie hôtelière, pas plus d’infos d’Emin Iskenderov. En 2018 lors d’une conférence de presse en marge du Mipim, le salon de l’immobilier à Cannes, l’homme d’affaires avait affirmé être en discussions avec un grand groupe hôtelier. La commercialisation des bureaux sera elle menée plus tard.
Selon le site Businessimmo, la tour Hermitage dessinée par Jacques Ferrier (présenté dans le projet de la tour Signal), sera également construite à La Défense sur le site de logements sociaux des Damiers d’Anjou et de Bretagne, situé à Courbevoie. Cette tour en forme de « H » culminera à 309 mètres de hauteur, les travaux débuteront dès 2010, pour une livraison en 2013-2014. Baptisé « Hermitage Towers », cet ensemble représenterait un investissement « supérieur à 1,5 Md€ ». Cette tour devrait normalement être une tour mixte, avec logements, bureaux et commerces. Rappelons que la RATP (Logis Transports) propriétaire des lieux depuis 2001 (appartement avant à UAP/AXA) avait signé un compromis de vente avec la société Hermitage, promoteur immobilier. Cette annonce avait suscité une colère et l’inquiétude de certains habitants de cet ensemble d’immeubles jouxtant la Seine.
Pour le Canard Enchaîné, le projet Hermitage subirait les sanctions financières prises contre la Russie. Le journal satirique cite dans son édition du mercredi 10 décembre, les propos d’un conseiller proche du président Hollande qui annoncerait qu’il n’est plus question du projet « Tout est gelé, les tours ne verront pas le jour » aurait-il confié au journal.
Le quotidien met en cause dans son article le financement du projet. « Les deux banques russes proche du Kremlin qui avaient accepté de prêter les fonds nécessaires au projet sont incapables de se refinancer sur les marchés internationaux » affirme le journal dans ses colonnes.
Un article qui a réjoui Jean-André Lasserre, le chef de file de l’opposition à Courbevoie qui parle déjà au passé du projet. « Le projet des tours Hermitage était une aberration économique, territoriale et avant tout humaine. J’en avais fait un point central de mon programme électoral pour les cantonales 2011. Nous sommes heureux et fiers d’avoir mené ce combat ensemble avec les habitants. Si l’abandon du projet se confirme, nous pourrons enfin proposer un projet urbain ambitieux et respectueux pour et par les habitants ».
Des propos qui ont été rapidement démentis par le promoteur qui a qualifié de « fantaisiste » l’article paru dans « un journal humoristique ».
Dans un communiqué le groupe immobilier annonce que les travaux préparatoires ont déjà débuté avec le déplacement des installations de production de froid « installations SUC » qui vont se poursuivre tout l’hiver pour un achèvement avant l’été 2015. Hermitage précise que ces travaux indispensables au projet sont financés en fonds propre.
Le promoteur Russe affirme avoir investi près de 200 millions d’euros pour les acquisitions foncières, la conception du projet, les coûts de relogements et les travaux préparatoires.
Le groupe immobilier explique dans son communiqué que les relogements de la vingtaine de familles restante -sur quelques 250 présentes initialement installées dans les Damiers Anjou, Bretagne et Infra où le projet est localisé- se poursuivent avec pour objectif une fin à l’été 2015. Et le groupe commence à perdre patience quand aux récalcitrants. « Nous lanceront les demandes de procédure d’expulsion s’ils refusent nos trois propositions » explique t-on chez Hermitage qui affirme avoir réalisé ces opérations de relogement de manière exemplaire et reçu de nombreuses lettres de remerciement d’anciens locataires.
« D’une manière générale, les détracteurs du projet ont perdu toutes leurs procédures. Selon les dossiers, les jugements sont intervenus en première instance, d’autres en appel et d’autres en cassation. D’autres procédures aboutiront au 1er semestre 2015″ précise Hermitage qui a obtenu ses permis de construire en 2012.
Concernant l’accord avec l’Epadesa, Hermitage rappelle dans son communiqué que le protocole de Saint-Pétersbourg de juin 2010, qui donne des droits essentiels pour le projet, est valable jusqu’en juin 2020. « Il sera relayé par une promesse qui devra être signée d’ici l’été 2015 » promet le promoteur.
Enfin concernant le financement le groupe assure que rien n’a changé et qu’il sera effectué en partie par un pool bancaire comprenant des banques russes dont la Sberbank et des banques européennes. Le montant de ce financement est de 1,65 milliards d’euros. « Inchangé, ce schéma n’est pas remis en cause par une quelconque décision conjoncturelle » explique le promoteur.
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