La Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP), placée sous l’autorité du ministre en charge de la formation professionnelle vient d’inscrire ou renouveler six formations dispensées par l’Institut Léonard de Vinci (ILV), qui est intégré au Pôle universitaire Léonard de Vinci.

Cette commission composée de représentants des ministères, des régions, des partenaires sociaux, des chambres consulaires et personnes qualifiées a notamment pour mission de répertorier l’offre de certifications professionnelles (répertoire national des certifications professionnelles – RNCP) et d’informer les personnes et les entreprises sur ces certifications. Elle constitue le point national de coordination, également dans le cadre européen, des certifications pour l’éducation et la formation tout au long de la vie.

À ce jour, sept des formations délivrées par l’organisme de formation continue l’ILV, ont été reconnues par la CNCP et enregistrées au RNCP, dont six ont été soit confirmées à l’été 2017, pour la durée maximale prévue, certaines étant présentées pour la première fois.

Ces formations portent sur trois pôles : « Management » (Auditeur (trice), contrôleur (euse) de gestion et Manager des achats), « Santé » (Manager du marketing et de la communication santé, Directeur(trice) des structures de santé et de solidarité, Attaché(e) de recherche clinique et Délégué(e) pharmaceutique) et « Digital » (Manager du marketing digital (#MCI)).

Ces formations sont donc maintenant également accessibles par la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Intégrée au Pôle Universitaire Léonard de Vinci, l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci (ESILV), va lancer à la rentrée 2018 un Bachelor Ingénierie numérique pour les Bacheliers ES, S, STI2D, STL avec la troisième année en alternance.

Ce nouveau programme Bachelor Ingénierie Numérique formera des spécialistes de toutes les composantes du numérique -informatique, Big Data, intelligence artificielle, électronique, systèmes et objets connectés- possédant un socle scientifique solide et les qualités comportementales indispensables pour une intégration en entreprise (soft skills).

Les domaines d’application sont variés : Développement logiciel, Objets connectés, Big Data, Cybersécurité, Applications mobiles, Intelligence Artificielle.

Au terme du Bachelor, les élèves obtiennent ainsi le titre de Chef de projet digital (RNCP Niveau II, reconnu par l’État). Ce diplôme permet une intégration directe au marché du travail ou une poursuite d’études, en France ou à l’étranger.

Grâce à deux stages et à la troisième année en alternance, le Bachelor Ingénierie Numérique est un tremplin vers l’emploi, le numérique représentant en France plus d’un million de personnes avec plus de 50 000 recrutements de cadres chaque année, détaille l’école dans un communiqué.

Par ailleurs, les diplômés pourront poursuivre leurs études en intégrant des programmes masters ou des écoles d’ingénieurs. Ces débouchés sont envisageables en France mais également à l’international grâce aux relations de l’ESILV, que ce soit par le concours des entreprises partenaires ou le réseau d’universités étrangères.

« Des montres aux smartphones, des applications en e-santé aux voitures communicantes, des capteurs thermiques du bâtiment aux systèmes embarqués dans les avions, des robots industriels aux nouveaux humanoïdes…, il y a un immense terrain d’action pour des spécialistes du numérique, capables de développer ces produits et services », explique Pascal Brouaye, Directeur de l’ESILV.

Intégrée au pôle universitaire Léonard de Vinci, l’ESILV (École Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci) a annoncé s’être associée avec l’École Polytechnique pour développer des formations à la science des données. Cet accord a pour vocation de permettre aux meilleurs étudiants de l’ESILV de suivre le parcours « Data Sciences » du Master « Mathématiques et applications » de l’Université Paris-Saclay et obtenir ainsi deux diplômes en fin de cursus. Les élèves de ce parcours de Master pourront quant à eux, bénéficier des enseignements dispensés par l’ESILV dans le domaine des sciences des données.

« Les Data Sciences, qui mélangent modélisation mathématique, statistique, informatique, visualisation et applications ont pour objectif de passer du stockage et de la diffusion de l’information à la création de connaissances », explique l’ESILV. « Elles concernent l’ensemble des secteurs économiques mais peuvent également impacter la structure même de l’entreprise ».

Le parcours de Master Data Sciences de l’Université Paris-Saclay, dirigé par Éric Moulines, membre de l’Académie des Sciences et spécialiste du domaine, propose une formation d’excellence sur tous les aspects des sciences des données, depuis l’acquisition jusqu’à l’exploitation et l’analyse. Il est porté par plusieurs établissements et s’appuie sur des laboratoires de recherche d’excellence. De grandes entreprises sont partenaires de ce parcours de Master comme Orange, Thales, Keyrus, Deloitte, Yves Rocher, Oui.SNCF, Criteo, PSA Peugeot Citroën ou encore Safran. Le parcours de Master Data Sciences, opéré par l’École Polytechnique, réunit chaque année plus de quatre-vingt-dix étudiants (pour plus de 500 candidatures).

Dès septembre 2018 à l’ESILV, cinq élèves-ingénieurs, sélectionnés parmi les élèves de troisième année du cycle ingénieur, pourront s’inscrire à Paris Saclay pour suivre ce parcours du Master « Mathématiques et applications ». Des enseignants de l’ESILV donneront des cours relatifs à l’analyse des données et ses applications dans le secteur de l’assurance. Des professionnels partageront leur retour d’expérience concernant la mise en place de projets en sciences des données dans leur entreprise.

En janvier dernier, le CFPB-Ecole supérieure de la banque avait lancé sa campagne « Alternance » visant à pourvoir les nombreux postes en alternance que les banques d’Île-de-France lui ont commandés pour la rentrée de septembre prochain. Si de nombreux postes ont déjà été pourvus par les étudiants, 300 sont toujours disponibles, signale l’école.

Le CFPB et le CFA Banques Île-de-France proposent des formations en alternance que les jeunes peuvent suivre dans le nouveau campus de La Défense ou bien dans ceux de Nanterre, Versailles, Paris, Villeneuve-La-Garenne et Villetaneuse.

Le BTS Banque (bac+2) en alternance s’adresse aux bacheliers et prépare au métier de conseiller clientèle de particuliers junior : 19 postes restent à pourvoir sur le campus de La Défense.

La Licence professionnelle banque (bac+3) s’adresse elle, à des jeunes ayant validé un diplôme de niveau bac+2 et donne accès au métier de conseiller clientèle de particuliers, tout comme le bachelor banque omnicanal : 106 postes restent à pourvoir et 5 postes à pourvoir en Bachelor banque omnicanal.

Les Masters 1 et 2 (bac+4/5) sont quant à eux ouverts respectivement aux titulaires d’un bac+3 ou d’un bac+4 : 24 postes restent à pourvoir en Master 1 ; 17 postes restent à pourvoir en Master 2 Droit et gestion bancaire de patrimoine ; 10 postes restent à pourvoir en Master 2 Contrôle des risques bancaires et conformité ; 42 postes restent à pourvoir en Master 2 Conseiller clientèle de professionnels ; 22 postes restent à pourvoir en Master 2 Gestion d’actifs et 15 postes restent à pourvoir en Master 2 Conseiller patrimonial agence.

Pour postuler les candidats doivent se rendre sur ce site : Cfpb.fr/candidatalternance.

L’Institut de l’Internet et du Multimédia (IIM) intégré au pôle universitaire Léonard de Vinci qui est spécialisé notamment dans l’Animation 3D a annoncé avoir rejoint le Réseau des Écoles françaises de Cinéma d’Animation (RECA).

Le RECA réunit près d’une trentaine d’écoles bénéficiant d’une reconnaissance par le milieu professionnel afin de délivrer aux étudiants une information fiable leur permettant de choisir en toute connaissance de cause une formation à l’animation. Soutenu par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), et par les syndicats d’employeurs représentatifs du secteur (le Syndicat des producteurs de films d’animation (SPFA) et la Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia (FICAM)), ainsi que par le Pôle Image Magélis à Angoulême, le RECA est au cœur de l’employabilité dans le secteur de l’animation, explique dans un communiqué IIM.

« Notre école est de plus en plus présente dans l’industrie du cinéma d’animation, sur les métiers artistiques, mais aussi de gestion de production. Nous sommes très heureux de rejoindre le RECA aujourd’hui, une association de référence dans ce secteur. Cela va offrir à nos étudiants des opportunités supplémentaires auprès des entreprises spécialisées françaises et internationales de l’animation. Cela nous permet aussi de participer à la réflexion collective des écoles du RECA sur la meilleure façon de former des professionnels de ce secteur très exigeant et en mouvement perpétuel », se réjouit Emmanuel Peter, directeur de l’IIM.

L’IIM forme au Bachelor Animation 3D – titre de niveau II ‘chef de projet Multimédia’, aux Mastères Réalisation et Animation 3D et Gestion de Production 3D – Titres de Niveau I ‘Réalisateur Numérique’ (en initial et en alternance).

Il y a un an, à la rentrée 2017, la direction du pôle universitaire Léonard de Vinci avait lancé auprès des équipes enseignantes et administratives de ses trois écoles (EMLV, ESILV et IIM) un concours avec « le Prix de l’innovation pédagogique » et « le Prix de la transversalité » visant à récompenser une innovation expérimentée durant l’année académique 2017/2018.

Le « Prix de l’Innovation Pédagogique » a vocation à récompenser une pédagogie innovante dispensée dans ou hors des salles de cours, au sein de l’une des écoles du Pôle, et reposant ou non sur un outil technologique. Le « Prix de la transversalité », un des principes fondateurs du Pôle Léonard de Vinci, entend lui valoriser un projet transversal innovant, en lien ou non avec la pédagogie.

En tout ce sont plus d’une vingtaine de dossiers qui ont été examinés par un jury composé des membres de la Direction Innovation Pédagogique, de la Direction du Pôle et de la Direction de chacune des écoles, explique dans un communiqué le pôle universitaire basé dans le Faubourg de l’Arche à Courbevoie.

Le premier prix de l’innovation pédagogique a ainsi été décerné à Bastien Nivet, Enseignant Chercheur à l’EMLV pour la création d’un atelier « Pédagogie hors les murs » tandis que le second prix revient à Bérengère Branchet, Enseignant-Chercheur à l’ESILV et Laure Bertrand, Directrice des Soft Skills et Services Pédagogiques Transverses du Pôle Léonard de Vinci pour la mise en place d’un « Accompagnement soft skills des projets ESILV ».

Le Prix de la transversalité a quant à lui été décerné à Frédéric Fauberteau, Enseignant-Chercheur, Responsable du Département Nouvelles Énergies de l’ESILV et Philippe Wagner Directeur des programmes et des études de l’EMLV pour « l’Elective Week ESILV/EMLV des 4èmes années ».

La rentrée académique a marqué plusieurs changements au sein du Laboratoire de Recherche du Pôle Léonard de Vinci, De Vinci Research Center DVRC. Composé de quatre groupes : Business, Digital, Finance et Modeling, il réunit des enseignants-chercheurs et doctorants des trois écoles du Pôle Léonard de Vinci.

« De 2015 à 2017, le laboratoire de recherche a publié 140 articles, dont 82 dans des revues référencées, 133 communications, 23 ouvrages et chapitres d’ouvrage ainsi que 7 cas pédagogiques et rapports d’études », explique le pôle universitaire implanté dans le quartier Faubourg de l’Arche dans un communiqué.

Pour accompagner ces changements Fernanda Arreola a été nommée pour prendre la tête du Business Group. Enseignante-chercheuse en entrepreneuriat et innovation à l’EMLV, elle est désormais en charge du Business Group, précise le pôle. « Les recherches des membres de ce dernier concernent principalement l’innovation, le marketing et l’ingénierie entrepreneuriale. Les modèles d’apprentissage technologique et les stratégies d’acquisition de technologies ainsi que le concept de pouvoir dans les relations clients en B to B constituent d’autres axes de recherche. Les travaux du Business Group nourrissent les contenus pédagogiques des formations de l’école de management EMLV. Au-delà de la publication d’articles dans des revues académiques de qualité, le Business Group organise des séminaires à caractère international, publie des études de cas, développe des contenus pédagogiques et effectue des travaux d’expertise auprès d’entreprises », précise le groupe universitaire.

Nicolas Travers a lui été nommé comme responsable du Digital Group. Enseignant-chercheur à l’ESILV, école d’ingénieurs généralistes, Nicolas Travers est à la tête du Digital Group depuis la rentrée 2018/2019. « A la frontière de la science, de l’art et des technologies numériques, le Digital Group a pour objectif d’encourager et de participer à des projets de recherche pluridisciplinaires et disruptifs. Ses points d’intérêt portent sur la diffusion des usages digitaux, le Big Data, la représentation des connaissances et le marketing prédictif. Le Digital Group est un groupe plurisdisciplinaire composé d’enseignants-chercheurs d’informatique et de marketing. Il s’est renforcé fortement ces dernières années avec l’arrivée de professeurs en marketing digital. Il est fortement connecté aux entreprises à travers les différentes chaires et recherches partenariales dirigées par ses membres », détaille le Léonard de Vinci.

Martino Grasselli, enseignant-chercheur en finance et Kamel Hamdache, enseignant-chercheur en mathématiques, conservent respectivement la tête des Finance et Modeling Groups.

Le De Vinci Research Center dit contribuer au développement des connaissances scientifiques de pointe dans les domaines de recherche des trois écoles du Pôle de Vinci. Il a pour vocation de partager ces dernières avec la communauté de recherche et les communautés économique et industrielle. En outre, les recherches dans les différentes disciplines représentées enrichissent les enseignements dispensés au sein des différentes écoles. Tout comme les écoles, le DVRC valorise la transversalité des productions de recherches.