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mercredi 25 juin 2025
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La Défense Jazz Festival : une semaine de musique au pied des tours

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L’édition 2024 de La Défense Jazz Festival se tient jusqu’à dimanche sur la place de La Défense - Defense-92.fr

La musique va de nouveau faire vibrer La Défense. L’édition 2024 de La Défense Jazz Festival s’est ouverte ce lundi 24 juin. Durant une semaine, jusqu’au dimanche 30 juin, la musique va résonner au pied des tours du quartier d’affaires. Entièrement gratuit et en plein air, ce festival, véritable célébration du jazz sous toutes ses formes est de retour sur son site historique, la place de La Défense fraîchement rénovée.

La programmation complète est à retrouver ci-dessous :

En parallèle du festival, le département organise la quarante-septième édition de son concours national de jazz de La Défense.

Un nouveau rassemblement pour dénoncer le viol antisémite de l’ado de 12 ans

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Le rassemblement a réuni plusieurs centaines de personnes - Defense-92.fr

L’indignation et l’effroi ont laissé place à la colère. Plus d’une semaine après le viol antisémite qu’a subi une jeune courbevoisienne de 12 ans, un nouveau rassemblement était organisé ce dimanche matin à Courbevoie.

Plusieurs centaines de personnes, principalement de la communauté juive, ont répondu à l’appel de la conseillère municipale d’opposition Aurélie Taquillain (Renaissance) et du publicitaire Frank Tapiro. Malgré quelques huées, notamment lors de l’intervention de Nicole Belloubet, la ministre de l’Éducation, le rassemblement s’est tenu dans le calme.

« Les gens ont été sidérés à cause de ce crime épouvantable. On aurait espéré des milliers de personnes. En France, il y a un problème d’engagement quand il s’agit de haine contre les Juifs », a déclaré Frank Tapiro.

Dans un message posté sur X ce dimanche, le président de la République a dit penser à « cette enfant agressée, frappée parce que juive, violée par d’autres enfants ». « Éduquons, ne cédons rien, punissons. L’antisémitisme, le racisme et toutes les haines abîment chacun de nous », a ajouté Emmanuel Macron.

« C’est une petite fille qui va mal aujourd’hui. Les parents vont tout mettre en œuvre pour l’aider à se reconstruire », confie Me Muriel Ouaknine-Melki, l’une des avocates de la famille de la victime présumée. Si la famille et la jeune fille de 12 ans n’ont pas eu la force de venir, selon l’avocate, « ils sont très touchés par toutes ces marques de soutien », poursuit Me Muriel Ouaknine-Melki.

Leo Pharma sur le parvis de La Défense pour sensibiliser sur les maladies de peau

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L'exposition interactive « Exp’OSE ta peau » était de passage à La Défense - Defense-92.fr

Les maladies de peau touchent des centaines de millions de personnes dans le monde. Parmi les plus répandues, on retrouve après l’acné, la dermatite atopique ou eczéma atopique et le psoriasis.

Pour sensibiliser le public à ces maladies, l’entreprise pharmaceutique danoise Leo pharma avec les associations France Psoriasis, Française de l’Eczéma et la Fédération Française de la Peau étaient à La Défense jeudi dernier avec son exposition interactive « Exp’OSE ta peau ».

Durant toute la journée la multinationale a accueilli les passants qui ont notamment pu réaliser une fresque interactive et collaborative tout en se renseignant sur ces différentes maladies.

« Notre événement a pour but de mieux faire connaitre et comprendre les maladies de peau », confie Karine Duquesne, directrice générale de Leo Pharma France rappelant que ces maladies touchent près de 2,5 millions de personnes dans la population adulte en France.

Courbevoie toujours sonnée après le viol antisémite d’une ado de 12 ans

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Le rassemblement a attiré plusieurs centaines de personnes - Defense-92.fr

« Ce n’est pas un fait divers, c’est une horreur », s’indigne Patrick. Une semaine après l’horrible viol antisémite qu’a subi une jeune fille de 12 ans, l’émotion est toujours aussi intense en France. Après deux rassemblements à Paris, la ville de Courbevoie où vit la présumée victime a organisé un nouveau rassemblement ce vendredi devant son hôtel de ville.

À l’appel de Jacques Kossowski, le maire LR de Courbevoie, plusieurs centaines de personnes ainsi que de nombreuses personnalités politiques locales, dont Valérie Pécresse, la présidente de la région, et Georges Siffredi, le président des Hauts-de-Seine, se sont réunies dans l’émotion.

« Ce viol a ému bien au-delà de notre commune. Car à l’horreur du geste s’est ajoutée l’infamie du mot : l’antisémitisme », a déclaré très ému Jacques Kossowski, appelant au « calme religieux ». « Je ne formule qu’un vœu. C’est que cette jeune courbevoisienne de 12 ans, cible d’autant de haine, de violence physique et morale, devienne une femme forte, indépendante et libre pour renaître », a poursuivi l’édile en saluant le « courage immense » dont a fait preuve la jeune collégienne en dénonçant ses bourreaux à ses parents, la police et la justice alors que ses agresseurs présumés la menaçaient de mort.

Deux membres du conseil municipal des jeunes de Courbevoie ont lu avec une grande émotion un extrait de « La Vie devant soi » de Romain Gary, avant qu’une Marseillaise ne résonne sur la place de l’hôtel de ville.

« C’est horrible. C’est parti beaucoup trop loin juste parce qu’elle était juive. Au collège, je suis obligée de cacher ma religion car j’ai peur de ce qui peut arriver », s’attriste Léa, 15 ans disant souffrir « des remarques clichées et des blagues sur la Seconde Guerre mondiale ». « J’ai peur pour mes deux filles. Courbevoie est une super ville, mais l’antisémitisme est partout », se désole Aviva, sa mère.

« Ce qui s’est passé à Courbevoie est un marqueur nouveau, supplémentaire, dramatique de l’antisémitisme qui frappe notre pays », déclare Élie Korchia, président du Consistoire central israélite de France. « Il y a des schémas aujourd’hui de haine qui sont reproduits des adultes sur les enfants », poursuit Élie Korchia en rappelant le très jeune âge, 12 et 13 ans, des agresseurs présumés. « Si on veut vaincre l’antisémitisme, ça ne peut passer que par la prévention, le travail dans les écoles, les collèges et les lycées, ainsi que par la répression et le travail de la justice », estime Élie Korchia.

À l’émotion, l’indignation et l’effroi se mêle aussi la colère face à l’acte. « Dans une démocratie comme la France, avoir ce type de comportement animal est inadmissible. Cette petite sera marquée à vie », s’offusque Patrick, de confession juive. Aujourd’hui, cet habitant de Neuilly, ville voisine, ne cache pas son inquiétude : « La montée de l’extrême-gauche islamiste y est pour beaucoup. On était habitués à gérer l’antisémitisme d’extrême-droite qui a beaucoup évolué pour avoir des idées acceptables ».

Si le rassemblement s’est tenu dans le calme, un moment de tension a éclaté à la fin de la cérémonie quand une femme munie d’un keffieh s’est fait prendre à partie par des membres de la communauté juive qui y ont vu une provocation. Malgré les invectives, cette femme s’est dite « touchée » par le viol, dénonçant l’acte de « ces bâtards ».

Législatives 2024 : découvrez la liste des candidats dans le secteur de La Défense

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Les élections législatives se tiendront les 30 juin et 7 juillet prochain - Defense-92.fr

Après la dissolution de l’Assemblé national par Emanuel Macron, les électeurs vont devoir retourner aux urnes les 30 juin et 7 juillet pour choisir leurs députés. Le département des Hauts-de-Seine est découpé en treize circonscription. Le quartier d’affaires de La Défense repose lui sur trois circonscriptions, la troisième, la quatrième et la sixième. Voici la liste des différents candidats.

Troisième circonscription (Bois-Colombes, Courbevoie (Nord) et La Garenne-Colombes) : 

  1. Isabelle Dahan, suppléant Waleed Mouhali (PS/NFP)
  2. Carole Roussel, suppléant Hervé Chopitel (RN)
  3. Aline Fradin, suppléant Guillaume Frejacques (Ext. G)
  4. Philippe Juvin (sortant), suppléante Sybille D’aligny (LR)
  5. Marc Gérard, suppléante Caroline Desgrange (Rec)

La Sanef fait sauter les barrières de péage de l’autoroute A14

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L'autoroute A14 est désormais passée au "flux libre" - Defense-92.fr

Ralentir à l’approche du péage, chercher sa carte bancaire ou sa monnaie, se déhancher pour payer : ce petit rituel n’est plus qu’un (mauvais ?) souvenir pour les usagers de l’A14. Depuis 1996, cette autoroute, réputée pour être la plus chère de France (avec le Duplex de l’A86), relie le quartier d’affaires de La Défense à Orgeval (Yvelines) sur une vingtaine de kilomètres. Désormais, elle a supprimé ses barrières de péage de Montesson et Chambourcy (Yvelines). Elle n’en demeure pas moins toujours payante…

La Sanef, exploitant historique de cet axe qui se rattache à l’A13, a mis en service ce mercredi son nouveau système « flux libre ». Avec ce dispositif, les barrières de péage traditionnelles sont remplacées par des portiques -rappelant ceux de l’écotaxe- qui enjambent l’autoroute dans ses deux sens de circulation.

Dotés de caméras et de capteurs intelligents, ces portiques détectent et identifient les plaques d’immatriculation ou les badges de télépéage. Le système calcule le montant du péage en fonction de la catégorie du véhicule (voiture, poids lourd, moto, etc.) et du trajet réalisé.

« La transformation de l’autoroute A14 en autoroute à flux libre constitue la première étape d’une véritable révolution dans l’usage de l’autoroute en France. Enfin, une autoroute qui vit avec son temps, fluide et connectée ! », s’enthousiasme Arnaud Quémard, directeur général du groupe Sanef, parlant d’un projet de « transformation profonde » pour les collaborateurs de son entreprise.

Avec la disparition des barrières de péage de l’A14, les quelques 30 000 usagers quotidiens vont devoir changer leurs méthodes de paiement. Pour les utilisateurs du badge télépéage, rien ne change. Pour payer par carte bancaire, il faut désormais se rendre sous 72 heures sur le site de Sanef pour régler la facture en s’identifiant avec sa plaque d’immatriculation. « Nous proposons d’enregistrer les plaques et les cartes bancaires pour automatiser le paiement », détaille Josélito Bellet, l’un des responsables du projet chez Sanef. Enfin, il est également possible de payer en espèces ou par carte bancaire dans un délai de 72 heures chez l’un des 4 000 buralistes du réseau Nirio (groupe FDJ) qui proposent aujourd’hui le paiement du péage. « Une application pour payer sera disponible dans un second temps », indique ce responsable de la Sanef.

Et attention aux resquilleurs. En cas de non-paiement dans les 72 heures, la Sanef interrogera le fichier des immatriculations pour envoyer un courrier à l’adresse associée à la carte grise, même pour un véhicule immatriculé dans d’autres pays européens. « La première fois, et uniquement cette fois-là, il n’y aura pas de majoration », promet Josélito Bellet.

Passé le délai des 72 heures, le montant du péage sera majoré de 10 à 90 euros en fonction du nombre de jours de retard. « Au bout de deux mois, si aucune réponse n’est donnée, le dossier est envoyé au tribunal de police, et l’amende passe à 375 euros », poursuit Josélito Bellet.

Un peu moins de trente ans après leur installation, les barrières de péage, dont celle d’Orgeval, vont désormais être démontées pour disparaître progressivement du paysage, permettant à la Sanef de « rendre à la nature » une grande partie de l’espace.

Après avoir doté l’A14 de son système de flux libre, la Sanef équipera en décembre prochain l’A13, cette autoroute qui s’étire de Paris à Caen, le tronçon payant allant de Buchelay (Yvelines) à Cagny (Calvados).

Pour rappel, l’autoroute A14 reste entièrement gratuite dans le tunnel de Nanterre-La Défense (dans les deux sens), de sa naissance à La Défense jusqu’à l’échangeur avec l’autoroute A86.

La barrière de péage de Montesson, désormais inactive, va être démontée – Defense-92.fr

Paul McCartney de retour à la Paris La Défense Arena pour deux dates

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Paul McCartney va revenir à la Paris La Défense Arena pour y donner deux shows - Paris La Défense Arena

Paul McCartney est de retour ! Six ans après son premier passage, l’ex-membre des Beatles, âgé de 81 ans, va revenir dans la plus grande salle de spectacle d’Europe pour y donner deux concerts issus de sa nouvelle tournée « Got Back ».

L’interprète anglais de « Hey Jude », « Yesterday », « Coming Up » ou encore « Dance Tonight » se produira à la Paris La Défense Arena les mercredi 4 et jeudi 5 décembre prochains.

« Salut la belle France ! Nous allons donner un concert à Paris. Nous avons passé un super moment la dernière fois, nous passons toujours un super moment en France. Donc rejoignez-nous ! Dansons, amusons-nous faisons la fête. Je serais là, vous serez là. Retrouvons-nous, tous ensemble… à Paris », s’est enthousiasmé Paul McCartney.

Les places sont proposées entre 56,50 euros et 254,50 euros, selon les différentes catégories. Une prévente est organisée ce jeudi à 10 heures sur le site de la Paris La Défense Arena avant une mise en vente générale des places ce vendredi 21 juin, jour de la Fête de la musique à 10 heures.

Viol antisémite d’une ado de 12 ans : ce que révèlent les premiers éléments de l’enquête

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Les faits se seraient déroulés dans ce local désaffecté - Defense-92.fr

C’est un calvaire épouvantable qu’a vécu cette jeune habitante de Courbevoie. La jeune fille de 12 ans, victime présumée d’un viol sordide par plusieurs adolescents près du Square Henri Regnault à Courbevoie a raconté son terrible récit aux policiers en charge de l’enquête.

Samedi dernier, il est environ 15 heures quand l’ado rejoint son petit-copain dans le square Henri Regnault. Vers 17 heures, elle veut regagner son domicile tout proche qui domine le square. Mais elle aura le malheur de tomber sur deux garçons qui l’empêchent de passer. Elle reconnait l’un des deux. Dans son témoignage, la jeune fille dit ne pas comprendre ce qui lui arrive et explique que sa mère va s’inquiéter. Le duo s’en moque.

Les deux jeunes garçons la contraignent à les suivre dans un local abandonné de l’ex-crèche People & Baby de l’ancienne galerie commerciale de la Coupole. Un troisième garçon se joint à ce qui s’apparente à un traquenard. Et c’est là que son calvaire va débuter. L’ado aurait subi un déferlement de haine avec insultes, menaces de mort, racket et surtout un viol abject.

« sale juive »

Dans ses premières déclarations à la police, auxquelles RTL a eu accès, le garçon qu’elle connait avec qui elle aurait entretenu une relation, selon Le Parisien est visiblement très remonté. Ce dernier lui aurait reproché qu’elle ait caché sa religion. Ses bourreaux l’invectivent sur de nombreuses questions touchant Israël, l’insultent en la traitant de « sale juive ».

Selon BFMTV, la jeune fille affirme avoir reçu des coups sur l’ensemble du corps, avoir été jetée au sol, s’être fait tirer les cheveux. Et c’est ensuite que le viol ultra-violent où des pénétrations anales et vaginales et une fellation imposée se produisent sous les humiliations et les menaces.

Les trois agresseurs présumés âgés de 12 et 13 ans exigent d’elle 200 euros sous peine de s’en prendre à sa famille et la menacent si elle ose parler de son calvaire. Un briquet est notamment allumé à proximité de son visage. Les trois ravisseurs menacent de bruler vive la jeune fille avant de l’abandonner dans le local.

Libérée de ses tortionnaires, la jeune fille rentre chez-elle vers 19h30. Les parents découvrent avec horreur le calvaire qu’a subi leur fille et préviennent immédiatement la police. Les sévices de la jeune victime présumée ont été corroborés par le Centre médico-judiciaire de Garches où un examen gynécologique a été pratiqué.

La jeune fille affirme que des photos et vidéos des faits sont aussi réalisées par ses agresseurs. Une affirmation qui se confirme par le témoignage de son ami. Ce dernier avec qui elle avait passé une partie de l’après-midi reçoit des photos des atrocités qu’a endurés son amie. « Il a reçu une photo sur son téléphone disant :  »Regarde ta copine ». Mon fils lui a répondu :  »Laisse la tranquille, ne la touche pas », et il a ensuite prévenu la mère [de la victime]. C’est inexplicable, il n’y a pas de mots pour décrire. C’est juste une enfant de 12 ans », a témoigné la mère de ce jeune garçon à RTL.

Deux des trois mineurs ont été mis en examen

Les enquêteurs ne tardent pas à identifier les trois suspects. Ils sont interpellés lundi en milieu de journée et placés en garde à vue. Dans un communiqué, le parquet de Nanterre indique que durant l’interrogatoire de première comparution, les trois mineurs ont fait « de brèves déclarations spontanées », exprimant des regrets vis-à-vis de la victime sans aborder leur implication dans les faits.

Deux des trois mineurs ont été mis en examen des chefs de viol aggravé (en réunion, sur mineure de 15 ans et en présence de mineurs), agression sexuelle en réunion, tentative d’extorsion, violences commises en réunion, sur mineur de 15 ans et à raison de la religion, atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission de l’image d’une personne présentant un caractère sexuel, menace de mort réitérée, injure à raison de la religion. Le troisième a été placé sous le statut de témoin assisté concernant les faits de viol, et mis en examen pour le reste des infractions visées au réquisitoire introductif.

Ce dernier, âgé de 12 ans a fait l’objet d’une mesure éducative judiciaire provisoire incluant notamment un placement dans un foyer de la protection judiciaire de la jeunesse et une prise en charge médico-sociale. Les deux autres ont été placés sous mandat de dépôt par le juge des libertés et de la détention.

L’information judiciaire en cours devra permettre de préciser le déroulement exact des faits et l’implication de chacun des protagonistes.

Viol antisémite d’une ado de 12 ans : la classe politique indignée

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C'est dans le local de cette ancienne crèche que l'horreur se serait produit - Defense-92.fr

L’acte abominable indigne la classe politique. Alors que le pays, plus que jamais fracturé, est à un tournant de son histoire, le viol d’une jeune ado de 12 ans à quelques jours d’élections législatives anticipées provoque une vague d’indignation de la classe politique. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par les partis régaliens, de très nombreuses personnalités ont réagi, à commencer par le maire de Courbevoie, Jacques Kossowski.

Dans un communiqué, l’édile appelle au calme et à un « rassemblement républicain » ce vendredi à 11 heures devant l’hôtel de ville. « Ayons toujours à l’esprit que cette jeune fille, qui a subi le pire et qui a néanmoins trouvé le courage immense d’en parler rapidement, a aussi le droit de ne pas subir la pression de toute une ville, voire de tout un pays. Le droit à un peu de calme pour entamer la réparation de cette vie brisée », écrit Jacques Kossowski.

Emanuel Macron n’a pas réagi directement. Le chef de l’Etat a demandé mercredi « un temps d’échanges » sur le racisme et l’antisémitisme dans les établissements scolaires dénonçant ce « fléau ». D’après son entourage, le président est monté au créneau durant le Conseil des ministres en prononçant des « paroles solennelles et graves sur le fléau de l’antisémitisme ».

Emanuel Macron a également demandé à la ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet, « qu’un temps d’échanges puisse être organisé dans les prochains jours dans les écoles au sujet de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, pour que les discours de haine porteurs de lourdes conséquences ne s’y infiltrent pas ».

Le Premier ministre a parlé de « l’horreur et la révolte face à un acte monstrueux et abject » mais aussi de « la colère face à ceux qui nous divisent, nous opposent, font sciemment exploser les haines ».

Le président de La France Insoumise (LFI) s’est exprimé sur X en se disant « horrifié par ce viol » et « tout ce qu’il met en lumière concernant le conditionnement des comportements masculins criminels dès le jeune âge, et du racisme antisémite ». L’ancien candidat à l’élection présidentielle a affiché sa « solidarité et pensées émues » pour la victime et ses proches.

Un tweet auquel a rapidement réagi Éric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice. « Comment osez-vous ? Vous n’avez pas de figure. Laissez cette jeune fille et sa famille tranquilles. Vos propos récurrents alimentent la haine qui mène au pire. Non, l’antisémitisme n’est pas résiduel. Honte à ceux qui pactisent avec vous pour sauver leur gamelle », a-t-il tweeté, s’indignant des récents propos du leader de LFI qui avait parlé le 2 juin d’un « antisémitisme résiduel » en France.

Marine Le Pen, elle, n’a pas hésité à récupérer ce drame. « L’agression antisémite et le viol d’une enfant de 12 ans dans les Hauts-de-Seine nous révulsent. L’explosion des actes antisémites en hausse de 300 % par rapport aux trois premiers mois de l’année 2023 doit alerter tous les Français : la stigmatisation des Juifs depuis des mois par l’extrême-gauche à travers l’instrumentalisation du conflit israélo-palestinien est une véritable menace pour la paix civile », a-t-elle tweeté en concluant : « Chacun devra en avoir pleinement conscience les 30 juin et 7 juillet ».

La députée écologiste sortante, Sandrine Rousseau, a elle tweeté : « Soutien, évidemment, plein et entier à cette enfant, 12 ans. Le viol est un instrument patriarcal d’avilissement, de soumission et d’humiliation ».

Le Premier secrétaire du Parti Socialiste (PS), Olivier Faure estime pour sa part que « la haine antisémite est un fléau » et que « la lutte contre l’antisémitisme doit être menée sans faiblesse et sans répit ».

 

Trois adolescents soupçonnés de viol sur une jeune fille de 12 ans parce qu’elle était juive

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Illustration : un véhicule de police - Defense-92.fr

Une affaire nauséabonde de viol antisémite. Une adolescente de 12 ans aurait subi un viol particulièrement sordide à La Défense, selon une information du Parisien. D’après son témoignage, la jeune fille habitant à Courbevoie a rejoint samedi dernier vers 19h30 un ami au square Henri Regnault à Courbevoie. Sur place, elle aurait rencontré trois adolescents, dont son ex-petit ami âgé de 12 ans, qui l’auraient conduite dans les locaux désaffectés -mais accessibles- de l’ancienne crèche People & Baby de l’ex-galerie commerciale de la Coupole.

Les trois ados âgés de 12 et 13 ans lui auraient alors proféré des insultes antisémites, l’auraient frappée, menacée de mort et violée. Selon Le Parisien, la jeune victime présumée aurait subi de multiples pénétrations anales et vaginales et aurait été contrainte de réaliser une fellation.

La jeune fille et ses parents ont déposé plainte dans la foulée au commissariat de Courbevoie. Dans un premier temps l’enquête a été confiée au commissariat de Courbevoie, puis dès le 16 juin à la brigade territoriale de protection de la famille des Hauts-de-Seine. Les dires de la jeune victime présumée ont été corroborées par le Centre médico-judiciaire de Garches où un examen gynécologique a été pratiqué.

Les faits se seraient déroulés dans ce local désaffecté – Defense-92.fr

Durant leurs auditions, les auteurs présumés originaires de Rueil-Malmaison auraient reconnu les faits, affirmant avoir agi par vengeance, affirme Le Parisien. Et la raison de cet acte ignoble fait froid dans le dos. L’ex-petit ami aurait déclaré être en colère parce que la victime ne lui aurait pas révélé qu’elle était de confession juive.

Toujours selon Le Parisien, les enquêteurs auraient retrouvé dans le téléphone de l’ex-compagnon des propos et des images antisémites, notamment celle d’un drapeau israélien brûlé. Un deuxième mineur aurait avoué aux policiers avoir frappé la jeune fille, justifiant son geste par des propos offensants qu’elle aurait tenus au sujet de la Palestine.

Les trois jeunes mineurs ont été placés en garde à vue et rétention en fonction de leur âge, lundi en milieu de journée. Ils ont été présentés à un juge d’instruction dans l’après-midi.

A l’issu de leur rencontre face au juge, deux des trois mineurs ont été mis en examen pour des chefs de viol aggravé (réunion, sur mineur de 15 ans et en présence de mineurs), agression sexuelle en réunion, tentative d’extorsion, violences commises en réunion, sur mineur de 15 ans et à raison de la religion, atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission de l’image d’une personne présentant un caractère sexuel, menace de mort réitérée, injure à raison de la religion, a indiqué le parquet ce mardi soir.

Le troisième mis en cause a été placé sous le statut de témoin assisté concernant les faits de viol, et mis en examen pour le reste des infractions visées au réquisitoire introductif, a précisé le parquet.

Le plus jeune âgé de 12 ans a fait l’objet d’une mesure éducative judiciaire provisoire, les deux autres ont été placés sous mandat de dépôt par le juge des libertés et de la détention.

C’est dans le square Henri Regnault que la victime présumée à croisée ses bourreaux – Defense-92.fr