6.8 C
Courbevoie
mardi 3 décembre 2024
- Publicité -

Un hélicoptère pour remplacer une vitre brisée

C’était une première en France. Ce samedi 25 mars dans la matinée, pour remplacer l’une des deux vitres brisées de la verrière de la gare de La Défense un hélicoptère a été utilisé. Un chantier hors-norme et une première dans le pays pour ce type de travaux. « On a utilisé l’hélicoptère car c’était la seule solution possible pour éviter de fermer la sortie de la gare plusieurs jours », confie Gil Riemenschneider, chef de projet à la Ratp qui justifie ce choix notamment en raison « d’une impossibilité technique de faire venir une grue », comme à l’époque de la construction de la verrière au début des années 2000.

Deux éléments vitrés qui ont détériorés l’année dernière probablement par des gens qui ont marché dessus estime Jean-Jacques Anselmo, le président de la Française du Verre, la société en charge de la réparation. Depuis, des filets de protections avaient été mis en place par la Ratp pour protéger les voyageurs d’éventuelles chutes de morceaux de verre. Si l’évacuation de l’ancienne vitre brisée pesant environ 400 kilos s’est faite en quelques minutes et autant pour la pose de la nouvelle il a fallu en revanche plus de six mois de préparation pour ce chantier explique Jean-Jacques Anselmo qui précise que trois semaines ont été nécessaires pour fabriquer ce panneau de verre feuilleté trempé de 4 mètres sur 2,80m. « C’est la première fois en France qu’on pose ainsi un vitrage à l’horizontale avec un hélicoptère » ajoute-t-il.

Un hélicoptère qui s’est posé au sommet de l’Everest

Pour mener à bien cette opération exceptionnelle un échafaudage et un plancher en bois ont été installés pour soutenir le poids d’une quinzaine d’ouvriers et techniciens mobilisés. La vitre a elle, été levée grâce à un hélicoptère, un Ecureuil B3 (AS350B3) -celui-là même qui a servi à établir le record d’atterrissage en altitude le plus haut du monde au sommet de l’Everest en 2005- pesant 1,4 tonnes qui a arrimé à l’aide d’une élingue d’une quinzaine de mètres et de puissantes ventouses l’élément sur la structure métallique. « Tout s’est bien passé, la vitre a été posée au millimètre » précise Xavier Decroux, responsable d’héliportage chez Héliconia, société spécialisée dans ce type de travaux aériens en milieu urbain. Sa société leader dans ces opérations est notamment à l’origine du récent héliportage de tours aéroréfrigérantes au sommet de la tour Total et  doit le mois prochain héliporter une nouvelle nacelle de nettoyage sur le toit de la tour Eqho.

Le remplacement de la seconde vitre qui s’effectuera avec exactement les mêmes méthodes est programmé dans les prochains jours.

Le coût global de l’opération n’a en revanche pas été révélé par la Ratp.

- Publicité -

Articles similaires

Suivez-nous

- Publicité -

articles les plus lus

- Publicité -

Derniers articles