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dimanche 7 décembre 2025
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L’école Maxime Gorki témoin d’une violente altercation liée au trafic de drogue

Des individus liés au trafic de stupéfiants ont pénétré mardi deriner dans la cour de l’école Maxime Gorki à Nanterre, provoquant un vif émoi parmi les élèves et les parents.

Encore et toujours de la violence. Une violente altercation a éclaté mardi dernier dans la cour de récréation de l’école maternelle Maxime Gorki, à Nanterre qui fait face aux tours de la Société Générale, en lisière de la cité Pablo Picasso et ses tours Aillaud. Une altercation qui n’a pas impliqué des écoliers mais des individus liés au trafic de stupéfiants…

Selon Le Parisien, vers 13h30, quatre personnes -dont trois encagoulés- ont fait irruption dans l’établissement et agressé un jeune homme qui tentait de leur échapper. La scène s’est déroulée devant plusieurs classes, y compris des élèves de maternelle.

Selon les témoins cités par Le Parisien, les agresseurs auraient frappé leur victime et proféré des menaces inquiétantes comme « On va te couper les doigts ». Pour de nombreux parents, cet épisode s’inscrit dans un climat de tensions lié à un point de deal installé dans le quartier Pablo Picasso, notamment autour de la tour 17 -actuellement partiellement vidée- de l’allée de l’Arlequin, qui doit faire l’objet d’une lourde rénovation dans le cadre d’un vaste plan de transformation du quartier. Au moins deux suspects auraient été interpellés. Selon Le Parisien, deux des personnes impliquées dans cette intrusion ont été arrêtées.

Face à l’inquiétude des familles, la mairie de Nanterre a annoncé un renforcement de la surveillance autour de l’école. Deux policiers municipaux seront mobilisés le matin, au moins jusqu’aux vacances de Noël, et des médiateurs seront présents à la sortie des classes. Ce jeudi matin, plusieurs parents ont bloqué l’établissement pour demander davantage de sécurité et ont été reçus par les élus et les services de police.

Le maire (DVG) de Nanterre, Raphael Adam n’a pas tardé à réagir. Il a adressé un courrier le 4 décembre au préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère a demandé des patrouilles de la police nationale fréquente à proximité des lieux.

Cet énième épisode de violence qui a franchi un cap en pénétrant dans une école intervient alors même que la préfecture des Hauts-de-Seine a inscrit trois quartiers de Nanterere, dont celui de Pablo Picasso dans le dispositif « Ville de sécurité renforcée ».

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