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mercredi 6 novembre 2024
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Trois adolescents soupçonnés de viol sur une jeune fille de 12 ans parce qu’elle était juive

Une jeune fille de 12 ans aurait été violée par trois individus également mineurs en raison de sa religion. Ses agresseurs lui reprochaient d'être juive.

Une affaire nauséabonde de viol antisémite. Une adolescente de 12 ans aurait subi un viol particulièrement sordide à La Défense, selon une information du Parisien. D’après son témoignage, la jeune fille habitant à Courbevoie a rejoint samedi dernier vers 19h30 un ami au square Henri Regnault à Courbevoie. Sur place, elle aurait rencontré trois adolescents, dont son ex-petit ami âgé de 12 ans, qui l’auraient conduite dans les locaux désaffectés -mais accessibles- de l’ancienne crèche People & Baby de l’ex-galerie commerciale de la Coupole.

Les trois ados âgés de 12 et 13 ans lui auraient alors proféré des insultes antisémites, l’auraient frappée, menacée de mort et violée. Selon Le Parisien, la jeune victime présumée aurait subi de multiples pénétrations anales et vaginales et aurait été contrainte de réaliser une fellation.

La jeune fille et ses parents ont déposé plainte dans la foulée au commissariat de Courbevoie. Dans un premier temps l’enquête a été confiée au commissariat de Courbevoie, puis dès le 16 juin à la brigade territoriale de protection de la famille des Hauts-de-Seine. Les dires de la jeune victime présumée ont été corroborées par le Centre médico-judiciaire de Garches où un examen gynécologique a été pratiqué.

Les faits se seraient déroulés dans ce local désaffecté – Defense-92.fr

Durant leurs auditions, les auteurs présumés originaires de Rueil-Malmaison auraient reconnu les faits, affirmant avoir agi par vengeance, affirme Le Parisien. Et la raison de cet acte ignoble fait froid dans le dos. L’ex-petit ami aurait déclaré être en colère parce que la victime ne lui aurait pas révélé qu’elle était de confession juive.

Toujours selon Le Parisien, les enquêteurs auraient retrouvé dans le téléphone de l’ex-compagnon des propos et des images antisémites, notamment celle d’un drapeau israélien brûlé. Un deuxième mineur aurait avoué aux policiers avoir frappé la jeune fille, justifiant son geste par des propos offensants qu’elle aurait tenus au sujet de la Palestine.

Les trois jeunes mineurs ont été placés en garde à vue et rétention en fonction de leur âge, lundi en milieu de journée. Ils ont été présentés à un juge d’instruction dans l’après-midi.

A l’issu de leur rencontre face au juge, deux des trois mineurs ont été mis en examen pour des chefs de viol aggravé (réunion, sur mineur de 15 ans et en présence de mineurs), agression sexuelle en réunion, tentative d’extorsion, violences commises en réunion, sur mineur de 15 ans et à raison de la religion, atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission de l’image d’une personne présentant un caractère sexuel, menace de mort réitérée, injure à raison de la religion, a indiqué le parquet ce mardi soir.

Le troisième mis en cause a été placé sous le statut de témoin assisté concernant les faits de viol, et mis en examen pour le reste des infractions visées au réquisitoire introductif, a précisé le parquet.

Le plus jeune âgé de 12 ans a fait l’objet d’une mesure éducative judiciaire provisoire, les deux autres ont été placés sous mandat de dépôt par le juge des libertés et de la détention.

C’est dans le square Henri Regnault que la victime présumée à croisée ses bourreaux – Defense-92.fr
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