Alors que le projet est soumis à enquête publique, le groupe immobilier Russe Hermitage filiale de Nazvanie -anciennement Mirax- qui projette de construire deux tours jumelles de 349 mètres NGF de hauteur accompagnées de quatre bâtiments, demande la somme colossale de 8 M€ à l’association « Vivre à La Défense » qui a déposé de nombreux recours contre le projet Hermitage Plaza. Parmi la multitude de recours déposés par des associations de Courbevoie, « Vivre à La Défense » a entre autres contesté la vente de l’ensemble des Damiers à Logis Transport par Axa en 2002.
Emin Iskenderov, PDG d’Hermitage qui a déjà investi 200M€ de fonds propres estime que l’association Vivre à La Défense « dépose des recours dans tous les sens qui ne tiennent pas la route »: c’est pour ce motif qu’il demande 8M€ de dommages et intérêts au titre du retard pris par l’opération.
Hermitage et la SNC Les Locataires évaluent leur préjudice actuel à la somme de 5M€ et des frais de portage à 3M€.
« Aujourd’hui, nous ne pouvons que déplorer cette nouvelle attitude du promoteur russe qui, une fois de plus, tend à exercer pressions et intimidations sur des résidents qui en ont déjà trop subi… mais dont la détermination demeure intacte » déclare l’association.
Le groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » composé du PS, des verts et du PCF dénonce entre autres « Le mépris avec lequel sont traitées 80 familles récalcitrantes qui restent dans leurs droits ».
André Peyvel, préfet des Hauts-de-Seine a confirmé les propos de son prédécesseur, à savoir que les travaux de démolition des Damiers ne pourraient débuter qu’ une fois tous les locataires relogés en précisant que » les travaux de construction pourront commencer avant même la fin de la démolition de la totalité des trois immeubles existants »
Aujourd’hui, 72 logements sur 250 sont encore occupés soit : un logement au bâtiment Infra, treize dans le bâtiment Anjou et cinquante-huit dans la résidence Bretagne.