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vendredi 26 avril 2024
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Le PNF ouvre une enquête contre le groupe de maisons de retraite Orpea

Le groupe de maisons de retraite Orpea dont le siège est basé à La Défense a été perquisitionné en mars dernier dans le cadre d’une enquête préliminaire pour complicité de fraude fiscale et blanchiment aggravé.

L’affaire date du printemps mais ce n’est qu’en octobre qu’elle a été révélée. Le groupe Orpea, dont le siège est à La Défense, du côté de Puteaux a été perquisitionné en mars dernier par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), affirme le magazine Challenges.

Le Parquet National Financier (PNF) et les enquêteurs s’intéressent à un montage financier douteux que le groupe aurait opéré pour l’achat de plusieurs maisons de retraite en France dont une, dans les Bouches-du-Rhône à l’origine de l’affaire. Toujours selon le magazine la transaction, chiffrée à environ neuf millions d’euros, se serait effectuée via des sociétés offshore. Un montage qui aurait non seulement permis de réduire l’imposition des vendeurs mais aussi d’octroyer des rétrocommissions, pour un montant de deux millions. D’après Challenges, c’est le parquet de Marseille qui a lancé une procédure après une plainte du fisc pour fraude fiscale, complicité de fraude et blanchiment aggravé. Ce n’est qu’au début 2017 que le PNF a été saisi.

Pour sa défense le groupe Orpea affirme à Challenges que le groupe et ses dirigeants ne sont pas « directement concernés » par cette enquête. « N’étant pas partie à la procédure, Orpea n’a pas accès au dossier. À sa connaissance, les investigations portent sur la cession, en 2008, d’une maison de retraite, à Orpea, en France, et plus particulièrement le traitement fiscal de cette cession par les vendeurs, extérieurs au groupe. Par ailleurs, les informations dont nous disposons permettent d’affirmer qu’il n’y a eu aucune rétrocommission » a communiqué la direction du groupe au magazine.

Comme le rappelle Le Parisien ce n’est pas la première fois qu’Orpea fondé en 1989 par Jean-Claude Marian est mêlé à la justice. En 2015, le parquet de Paris avait déjà ouvert une enquête préliminaire soupçonnant le groupe qui détient aujourd’hui près de 1 100 établissements dans vingt-trois pays d’avoir fait appel à de faux salariés pour espionner ses collaborateurs.

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