Des casques et des tenues de travail jetés au sol en guise de mécontentement. A l’appel de la CGT environ soixante-dix agents franciliens de RTE se sont rassemblés ce mardi à La Défense face au siège de l’entreprise pour peser sur les négociations annuelles de 2023 qui doivent s’achever ce jeudi.
Alors que la direction de RTE propose une seule « NR » pour tous les salariés en guise d’augmentation des salaires, soit 2,3 %, face à l’inflation la CGT exige trois « NR » l’équivalent d’environ 7 % d’augmentation.
« La direction fait la sourde oreille et n’en a rien à faire des agents. RTE a les moyens », a scandé Jean-Louis Maury, délégué syndical central CGT devant les bureaux de RTE. Pour l’organisation syndicale « sa revendication est légitime » et « largement finançable au vu des résultats de RTE » d’autant qu’Enedis -la société sœur de RTE a acté deux « NR » pour 2023, tout comme EDF -l’actionnaire majoritaire de RTE- pour certains salaires. « Proposer moins qu’à EDF ou Enedis est une insulte faite au personnel », s’agace la CGT.
— RTE CGT DSC (@CGT_RTE_DSC) November 29, 2022