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vendredi 3 mai 2024
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Une centaine de personnes réunies devant le siège de RTE en soutien à quatre salariés placés en garde à vue

Une centaine de salariés de RTE s’est rassemblée ce jeudi après-midi devant le siège de l’entreprise pour dénoncer le placement en garde à vue de quatre de leurs collègues.

Le climat social est très tendu en ce moment chez RTE. Une centaine de salariés du gestionnaire du réseau de transport électrique français s’est rassemblée ce jeudi après-midi sur le parvis de La Défense, face au siège de l’entreprise en soutien à quatre de leurs collègues placés en garde vue dans les locaux de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) à Levallois. Ils ont notamment déployés une banderole « Militants pas voyous, Stop aux répressions syndicales ! ».

Ces quatre salariés originaires du Nord de la France sont accusés par RTE d’avoir commis en juillet dernier des dégradations sur le réseau électrique en marge d’un mouvement social. L’entreprise avait déposé plainte cet été à la suite des dégradations, qui auraient entraîné des coupures de courant selon l’entreprise.

L’enquête a été ouverte le 29 juillet pour « entrave à un système de traitement de données, sabotage informatique, accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données », ainsi que pour « introduction, modification et suppression de données d’un tel système », a précisé le parquet qui a ouvert une enquête à l’encontre des quatre hommes âgés de 31 à 35 ans. Une intervention de la DGSI pouvant surprendre mais qui s’explique du fait du statut de RTE, opérateur d’importance vitale pour le fonctionnement du pays.

Mais la démarche disciplinaire et judiciaire crispe la CGT, l’une des organisations syndicales de RTE. « Les accusations ne tiennent pas. Il n’y a rien à leur reprocher. On a parlé de dégradation sur le réseau et de coupures mais c’est complètement faux », s’est offusqué Francis Casanova, délégué syndical central CGT chez RTE lors du rassemblement parlant « d’actions symboliques » menées dans le cadre d’une grêve et n’ayant eu « aucun impact sur le réseau électrique ». En plus de renoncer à toutes actions judiciaires, la CGT exige que RTE réintègre ces quatre salariés.

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