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jeudi 28 mars 2024
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Une convention pour lancer la Cité Internationale de la Recherche

D’ici la rentrée 2025 l’ensemble multifonctionnel de 23 000 mètres carrés hébergera une résidence co-living, une maison de chercheurs et une zone dédiée à l’incubation d’entreprises.

Faire du neuf avec du vieux. Faire des logements avec des bureaux. Alors que la pandémie du Coronavirus a fait bondir le nombre de bureaux vacants dans la région parisienne, la transformation de vieux immeubles tertiaires en d’autres lieux est aujourd’hui plus que d’actualité.

A Nanterre, un immeuble de bureaux, vacant depuis de nombreuses années va connaitre une métamorphose et surtout un changement d’usage. L’ADIM Paris Île-de-France (la branche développement immobilier de Vinci Construction), la ville de Nanterre, in’li (la filiale du groupe Action Logement) et Sergic Résidences Services ont signé le 7 décembre dernier en marge du Simi une convention de partenariat pour donner naissance à la Cité Internationale de la Recherche.

Cette convention prévoit la réalisation d’un important programme immobilier de 23 000 mètres carrés comprenant la transformation d’un immeuble de bureaux situé à l’angle de la rue Jean-Jacques Rousseau et de l’avenue des Champs Pierreux à Nanterre, non loin de La Défense. Les bureaux seront remplacés d’ici à la rentrée 2025 par une résidence co-living de 646 chambres pour chercheurs, étudiants et jeunes actifs, d’une maison de chercheurs et d’une zone dédiée à l’incubation d’entreprises. Ces espaces seront complétés par près de 3 000 mètres carrés de lieux de vie conviviaux tel un espace lounge, une cafétéria, une salle de projection et une salle dédiée au numérique ainsi que par des commerces de restauration et de services.

Le site sera fortement végétalisé avec plus de 5 000 mètres carrés d’espace, répartis entre les terrasses, toitures, parkings et espaces extérieurs. L’intégralité de la surface existante sera ainsi végétalisée ou rendue perméable avec la promesse de rendre le projet certifié « Effinature ».

Conçu par les agences M2H Ateliers, Kanopia et IngéCité Paysages, le projet a été pensé « comme un lieu d’échanges pour favoriser la rencontre, le travail et l’émulation collective liés à l’enseignement et à la recherche », indique un communiqué.

« Première grande opération de co-living pour la ville de Nanterre, le projet se démarque par l’intégration d’espaces partagés entre les usagers de la résidence et un public extérieur, avec une zone dédiée à l’incubation d’entreprises et une zone de coworking », se félicitent les quatre signataires de ce projet chiffré à 91 millions d’euros.

Les travaux menés par GTM Bâtiment doivent débuter si tout va bien en janvier 2023. L’objectif pour les porteurs du projet sera de l’inscrire dans une « démarche de construction durable » avec la réutilisation de matériaux, la conservation de la structure, le renforcement des performances thermiques, la plantation d’arbres et la végétalisation des toitures pour lutter contre les îlots de chaleur.

Grâce à un système de poteaux existants permettant le cloisonnement des espaces, les anciens bureaux seront transformés en chambres, distribuées par noyaux, avec une amélioration des performances énergétiques du bâti de 35 %.

« Cette restructuration permet ainsi à la ville de Nanterre de se doter d’un équipement universitaire important en économisant de nombreuses ressources de construction tout en revégétalisant le quartier des Champs-pierreux », précise le communiqué.

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