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lundi 11 novembre 2024
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Les ex-Alstom manifestent devant le siège de General Electric

Ils sont venus d’un peu partout en Europe. Les ex-salariés d’Alstom qui ont été repris fin 2015 par General Electric (GE) se sont rassemblés ce vendredi 8 avril à La Défense pour protester contre un important plan de suppression d’emplois en Europe. Ce plan doit toucher 6 500 des 35 000 ex-Alstom, dont 765 dans les deux ans en France. Dans l’hexagone, les sites franciliens de Massy (Essonne), Levallois-Perret et La Défense sont concernés par cette cure. En Europe 1 700 postes seraient supprimés en Allemagne, 1 300 en Suisse, environ 500 au Royaume-Uni comme en Espagne.

Rassemblés dès le milieu d’après-midi au pied de la Grande Arche, ce sont 1 500 salariés selon la police et 2 500 à 3 000 selon les syndicats qui ont protesté dans le calme sur le parvis avant de se rendre devant l’immeuble Gallieni, le siège de la direction de GE.

Le plus gros contingent, soit environ 700 manifestants, étaient venus d’Allemagne, mais d’autres salariés du groupe industriel américain sont venus en cars et en trains d’Espagne, d’Italie, de Belgique, de Pologne, de Suisse mais aussi des différents sites Français.

Une délégation a été reçue en milieu d’après-midi par un groupe de DRH, dont le président GE Europe chargé de l’intégration, Mark Hutchinson, au siège mondial de Grid (secteur réseaux électrique). « Nous leur avons fait part de nos revendications: pas de licenciements, un plan stratégique industriel pour l’avenir, et la prise de responsabilité de tous les acteurs pour l’énergie européenne du futur » a déclaré Luc Triangle, le secrétaire général adjoint d’industriAll à l’issue de la rencontre. « En attendant les réponses, le combat continue ! » prévient-il.

GE qui a racheté en novembre 2015 l’ancien pôle énergie d’Alstom avait pourtant assuré aux salariés et au gouvernement français qu’il créerait 1 000 emplois, réaffirmant cet engagement lors de la présentation de son plan de restructuration début 2016. La firme industriel américaine justifie ces mesures social par un marché difficile et la « nécessité de rendre de la compétitivité » aux activités de l’ex-Alstom.

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