C’est le premier des candélabres à disparaitre du paysage. Installés depuis le début des années 70, ces six candélabres illuminent l’échangeur de la Rose de Cherbourg. Sauf que depuis déjà plusieurs années seul trois étaient encore partiellement en fonctionnement.
Quarante ans après son installation, un premier mât d’éclairage a été démonté dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 février 2015. Avec ses mensurations impressionnantes, 35 mètres de hauteur pour un poids d’environ 10 tonnes, le candélabre équipé de 16 puissants projecteurs, qui était situé le long de l’avenue Charles de Gaulle à l’angle du boulevard circulaire a été démonté en plusieurs parties durant la nuit par une petite équipe d’ouvriers. Pour faire disparaitre ce lampadaire géant deux grues mobiles auront été déployées.
Le démontage de ce mât a été rendu nécessaire dans le cadre du réaménagement du quartier qui est en cours. L’Epadesa, l’établissement d’aménagement de La Défense qui prépare le terrain pour la future tour Hekla et la reconversion de l’échangeur de la Rose de Cherbourg est actuellement en train de dévier l’avenue Charles de Gaulle, nécessitant ainsi la dépose du candélabre devenu gênant.
Pour les cinq autres mâts d’éclairage, les mois sont désormais comptés. Leur disparition devrait intervenir au cours de l’année 2016. Ces dispositifs qui sont gérés par la DIRIF, l’ex DDE, seront remplacés durant le chantier par un éclairage provisoire, puis par un nouvel éclairage définitif.
Le défunt candélabre va maintenant finir ses jours en ferraillerie, où il sera recyclé.