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lundi 13 octobre 2025
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Municipales 2026 : Jacques Kossowski veut une succession « dans l’intérêt » de Courbevoie

Dans une lettre adressée à ses administrés, l’édile assure qu’il fera bientôt part de ses intentions et de son projet pour les élections municipales de mars 2026.

Arrivé au conseil municipal de Courbevoie en 1983 sur la liste de l’Union pour la Démocratie Française (UDF), Jacques Kossowski, devenu adjoint au maire chargé de l’urbanisme en 1993, avait pris les rênes de la municipalité en 1995. Trente ans plus tard, l’édile, âgé de 85 ans, ne devrait pas rempiler pour un sixième mandat.

Alors que Jacques Kossowski rêvait de transmettre les clefs de sa ville à Jean Spiri, la nomination de ce dernier, l’année dernière, à la direction de l’Institut français d’Afrique du Sud et comme conseiller à l’ambassade de France, a bouleversé ses plans.

Dans une lettre adressée ces derniers jours à ses administrés, Jacques Kossowski annonce qu’il fera « bientôt part de [ses] intentions et de [son] projet pour les élections municipales de mars 2026 ».

« Courbevoie mérite un engagement sincère et ne doit pas servir des ambitions personnelles. Ma succession se fera dans l’intérêt de la commune et de ses habitants », affirme l’édile, qui fut par ailleurs député entre 1997 et 2017.

Et de conclure : « Notre ville a besoin de sérieux, de dévouement et d’une vision pour les prochaines années. Je saurai mettre toute mon expérience sincère au service de notre avenir. »

Mais alors, à qui Jacques Kossowski va-t-il donner sa bénédiction ? Pour l’instant, l’élu reste discret depuis le renoncement de son dauphin, Jean Spiri. En janvier 2024, dans une interview accordée au Parisien, Jacques Kossowski avait eu des mots plutôt durs pour une partie de son équipe en lâchant : « Sur l’ensemble de mon équipe municipale de 41 élus, je pense qu’une dizaine “s’y voit”. »

Cet aboutissement pourrait aller en faveur d’Éric Cesari, son quatorzième adjoint, s’il est blanchi dans l’affaire Bygmalion. Cet ancien proche de Nicolas Sarkozy sera fixé le 26 novembre prochain par la décision de la Cour de cassation, après sa condamnation en appel à six mois de prison ferme avec aménagement de peine et cinq ans d’inéligibilité.

Jacques Kossowski pourrait également désigner sa première adjointe, Marie-Pierre Limoge (qui avait déjà fait part de ses intentions pour les municipales de 2020), ou encore Arash Derambarsh, son quatrième adjoint. À moins qu’il ne décide, finalement, de repartir pour tenter de conserver la mairie pour un septième mandat…

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