Depuis l’été dernier, les cris des enfants ne résonnent plus dans la cour de récréation de l’école André Malraux à Courbevoie. Définitivement fermée en juillet 2025, l’école élémentaire, située au pied des tours de La Défense, devait être détruite puis reconstruite dans le cadre d’une vaste opération de réaménagement urbain baptisée « Seine-Europe », dans l’actuel quartier Diderot.
Mais patatras. Rien ne s’est fait après le renoncement, à l’automne 2024, de l’actuel maire, Jacques Kossowski (LR), à reconstruire l’établissement scolaire. Pour justifier cette volte-face et la fermeture de l’école André Malraux, l’édile avait avancé la baisse des effectifs dans les écoles de la ville, mais aussi des contraintes financières, permettant ainsi une économie de 18 millions d’euros.
Mais alors, que va faire la ville de son ancienne école André Malraux, venue geler le projet « Seine-Europe » ? En attendant de sceller le sort du bâtiment construit au milieu des années 1980 d’après les plans de La Fonta, et surtout les résultats des élections municipales de mars 2026, la municipalité a choisi d’y implanter une activité éphémère.
Confié à Plateau Urbain, un tiers-lieu va y être aménagé pour au moins quatre ans. Le bâtiment de 4 000 mètres carrés répartis sur deux étages, auquel s’ajoute une cour de 2 000 mètres carrés, pourra abriter des bureaux, des ateliers d’artistes et d’artisans, des associations ainsi que des structures de l’économie sociale et solidaire.
La majorité des bureaux et ateliers proposés, d’une surface de 50 à 60 mètres carrés, prendront place dans les anciennes classes de l’école. Quelques espaces intermédiaires de 8 à 40 mètres carrés sont aussi disponibles. Au rez-de-chaussée, des espaces supérieurs à 80 mètres carrés sont également proposés.
Les candidats ont jusqu’au 4 janvier prochain pour déposer leur candidature. Les prix d’occupation débutent à 192 euros le mètre carré par an. L’espace doit ouvrir en février 2026.
