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samedi 21 juin 2025
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L’ancienne aumônerie étudiante de l’université de Nanterre va être détruite

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L'ancien aumônerie a été désertée au début de l'année 2017 - Defense-92.fr

A l’abandon depuis quatre ans les bâtiments vont s’effacer du paysage de Nanterre. Ouverte à la fin des années 60 à la lisière du nouveau complexe universitaire et en bordure de l’autoroute A 86, l’ancienne aumônerie étudiante de l’Université de Paris Nanterre va bientôt être détruite par Paris La Défense qui est devenu propriétaire des différents bâtiments.

Construit au début du siècle dernier le long de l’avenue de la République à Nanterre, dans un quartier autrefois peuplé par bon nombre d’habitants, le bâtiment principal, une maison d’un étage doublée d’autres bâtiments plus petits fait partie de l’ancienne aumônerie étudiante qui a vu s’ajouter à son ouverture des bâtiments préfabriqués.

Les bâtiments de ce site vont tous être détruits – Defense-92.fr

Obsolète et plus du tout adapté, le service religieux a plié bagages au début de l’année 2017 pour s’installer près de la gare RER de Nanterre-Université, dans des locaux flambant neuf. Depuis le départ de l’aumônerie des étudiants les bâtisses et leurs préfabriqués sont laissés à l’abandon et occupés par des membres de la communauté des gens du voyage qui en ont fait une décharge. Le terrain d’environ 2 500 mètres carrés où sont implantées les constructions est jonché de déchets en tout genre avec comme point central une montagne de vieux matelas. Dans le préfabriqué ce n’est pas mieux, sont entreposés des pare-chocs à foison.

L’entreprise chargé des travaux devra détruire les actuels bâtiments et surtout nettoyer le site – Defense-92.fr

Après un long abandon Paris La Défense va enfin procéder à la destruction des vieux bâtiments mitoyens d’un dépôt de bus et des Noctambules et Arènes de Nanterre. L’établissement public qui a obtenu un permis de démolir fin 2019 (prorogé d’un an en novembre 2020) vient de lancer un Marché à procédure adaptée (Mapa) pour désigner l’entreprise qui sera chargée de désamianter puis détruire les bâtiments. La suppression de ces vieilles constructions s’inscrit pour l’aménageur dans un vaste projet de réaménagement de tout ce secteur de Nanterre.

Une fois désignée, l’entreprise chargée des travaux aura dix semaines pour venir à bout des diverses constructions après cinq semaines de préparation. Elle devra également respecter le tri et le traitement des divers éléments en bois recouverts de peinture au plomb et les déchets d’amiante.

Le lieu est pollué par d’innombrables déchets – Defense-92.fr

La Défense veut améliorer sa porte d’entrée à l’arrière de l’Arche

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Paris La Défense a lancé une consultation pour une mission de maîtrise d’œuvre pour la requalification des espaces publics sur le secteur Grande Arche Jonction Ouest - Defense-92.fr

Le lien entre La Défense et les Terrasses de Nanterre avait été considérablement amélioré il y a quelques années avec l’arrivée de la Paris La Défense Arena. Mais aujourd’hui Paris La Défense veut faire encore mieux. L’établissement public chargé d’aménager et de gérer le quartier d’affaires a lancé une consultation pour mettre en place un accord cadre mono-attributaire afin de mener la réalisation de missions de maîtrise d’œuvre pour la requalification des espaces publics sur le secteur « Grande Arche Jonction Ouest ».

L’objectif est d’améliorer la liaison entre le jardin Gilles Clément et le pied de la Grande Arche – Defense-92.fr

Ce secteur « Grande Arche Jonction Ouest » s’étend de la Paris La Défense Arena jusqu’au socle de la Grande Arche par le jardin Gilles Clément, et de la nouvelle liaison douce et s’étale au Nord et au Sud, en allant du carrefour entre le boulevard circulaire et celui de La Défense (dit le Rond-point de la Folie) où se trouve l’oeuvre d’art Slat jusqu’à l’échangeur en partie désaffecté situé à l’arrière du Westfield Les 4 Temps, au niveau de la tour Pacific.

« Ce projet comprendrait, la réalisation d’une connexion piétonne entre la dalle et le jardin Gilles Clément, l’optimisation des voies routières, la reprise des revêtements, de l’éclairage public, au besoin de l’étanchéité, des réseaux, et l’intégration d’espaces verts… Les missions pourraient être confiées au titulaire en un ou plusieurs marchés subséquents, sur tout ou partie du périmètre de l’accord-cadre », précise Paris La Défense dans son dossier de consultation.

Le secteur du « Rond-point de la Folie » avec l’oeuvre du Slat devrait être réaménagé – Defense-92.fr

Paris La Défense ambitionne ainsi l’amélioration de la lisibilité des flux et le confort d’usage par son rôle de connectivité entre « le niveau haut et le niveau bas ». Les études devront mener sur plusieurs réflexions dont la création d’un nouveau lieu d’usages et de valorisation paysagère en intégrant les flux piétons et des espaces végétalisés, le redimensionnement des trois voiries du boulevard circulaire, au pied de l’Arche afin de dégager le maximum d’espace public, pour permettre l’insertion d’une voie pour les mobilités douces, tout en garantissant une traversée mais aussi la disparition éventuelle de la grande Jetée de Paul Chemetov ouverte en 1996 et fermée depuis plusieurs années déjà. D’autres pistes pourraient être étudiées avec l’aménagement d’une station de taxi et VTC et la création d’une station d’autocars et de bus.

La Jetée de Paul Chemetov pourrait disparaître dans le cadre de ce projet de réaménagement – Defense-92.fr

Top 14 : l’Aviron Bayonnais écrase le Racing 92

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Le Racing 92 a été battu 23 à 13 par l’Aviron Bayonnais - DR

Mauvais coup pour les Ciel & Blanc. Le Racing 92 a été largement battu ce samedi lors de la 20ème journée du Top 14 par l’Aviron Bayonnais dans leur stade Jean Dauger. Les racingmen, troisièmes au classement n’ont pas réussi à battre le douzième bien trop fort.

En tout l’équipe francilienne n’a inscrit qu’un seul essai (Y.Tanga Mangene 56’), transformé (T.Iribaren 57’) tandis que les bayonnais en ont marqué deux (A.Luc 14’ et A.Duhau 61’), transformés (G.Germain 14’ et 62’). Côté pénalités, le Racing 92 a bénéficié de deux (M.Machenaud 34’ et 45’) et l’Aviron Bayonnais trois (G.Germain 9’, 42’ et 66’).

ThyssenKrupp cède sa branche ascenseurs et escalators qui se renomme TK Elevator

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L'entreprise s'appelle désormais TK Elevator - Defense-92.fr

Une page se tourne pour le groupe industriel allemand ThyssenKrupp qui vient de céder sa division ascenseurs et escalators à un consortium de fonds d’investissement composé d’Advent, de Cinven et de RAG. La nouvelle entité baptisée TK Elevator (TKE) est un des quatre leaders mondiaux de ce secteur. Très présent en France, TK Elevator compte de nombreux contrats dans le quartier d’affaires et a équipé ces dernières années plusieurs buildings dont les tours Majunga, D2 et Trinity et bientôt Hekla notamment avec son système Double-deck.

« La nouvelle marque TKE permet à la société indépendante de poursuivre son expansion. C’est une excellente occasion de renforcer notre positionnement sur le marché et notre leadership technologique dans le domaine des services de mobilité de nouvelle génération. Avec MAX notre service de maintenance prédictive compatible sur tous types d’ascenseurs et d’escaliers mécaniques récents, nous avons fait un pas important vers la digitalisation de nos produits et services. Cela a permis d’établir une nouvelle norme de qualité dans les solutions de mobilité urbaine », indique Peter Walker, PDG de TK Elevator dans un communiqué.

Cette nouvelle marque TKE dont les initiales ne sont pas sans rappeler son ancien nom entend « refléter l’engagement de la société à transformer la vie des personnes grâce à des solutions de mobilité intelligentes et sans faille ».

TKE est aujourd’hui présent dans une centaine de pays aux quatre coins du monde et emploie plus de 50 000 personnes. L’entreprise qui dit vouloir s’appuyer sur « l’héritage réussi » de ThyssenKrupp a réalisé un chiffre d’affaires d’environ huit milliards d’euros au cours de l’exercice 2019/2020. « Le secteur d’activité le plus important de TK Elevator restera celui des services, qui assure actuellement la maintenance d’environ 1,4 million d’ascenseurs et d’escaliers mécaniques avec l’aide de 24 000 techniciens de service dans le monde entier », rajoute TKE.

Pour le maire de Nanterre, les Groues est un projet « en danger »

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Le quartier des Groues de Nanterre en janvier 2020 - Defense-92.fr

Les premiers projets d’aménagement du quartier des Groues ne sont pas encore sortis de terre que les soucis arrivent. Le maire de Nanterre, Patrick Jarry (Gauche citoyenne) s’est alarmé ce jeudi dans un communiqué que le bilan de la ZAC des Groues à l’Ouest de la Grande Arche fait état d’un important déficit.

Alors que durant de nombreuses années la ville de Nanterre se disait « exclue » des discussions concernant les grands axes d’aménagement d’une partie de son territoire, depuis la création de l’établissement local Paris La Défense elle a son mot à dire.

« C’est dans ce cadre que la ville de Nanterre a obtienu une baisse de 81 100 mètres carrés du programme de constructibilité initiale (des Groues, ndlr) dont 77 100 mètres carrés de logements, soit environ 1 100 logements de moins, et obtient en parallèle quatre hectares d’espaces verts supplémentaires ouverts au public. Nous mesurons avec la crise sanitaire que nous vivons depuis un an combien cette exigence de maîtrise de la densité est nécessaire, indique le maire. Or cette baisse de constructibilité, c’est Nanterre qui la paie, en prenant à sa charge 24,5 millions d’euros, avec notamment le financement d’un tiers des groupes scolaires, qui aurait pourtant dû être pris en charge dans le cadre de l’opération d’aménagement ».

Et l’élu explique que Nanterre devra verser une subvention de 10,5 millions d’euros pour la construction de logements sociaux en se désolant que ni l’État, ni la région ni le département n’apporteront de subvention. « Là encore, c’est la Ville de Nanterre qui prend, seule, ses responsabilités. Cela représente un coût de 10,5 millions d’euros supplémentaires. La Ville de Nanterre consacrera donc au total 35 millions d’euros au quartier des Groues. C’est considérable ! », se désole Patrick Jarry.

Pour le maire « malgré cet engagement financier très important » de la ville, le bilan de la ZAC présenté par Paris La Défense fait état d’un déficit de 16 millions d’euros. Pour compenser ce trou, Paris La Défense propose selon Patrick Jarry d’augmenter le prix des logements, qu’il s’agisse des logements en accession à la propriété, des logements intermédiaires, ou des logements sociaux.

« Dans le contexte actuel, la hausse des prix des logements, déjà au maximum de ce qui se pratique dans les autres quartiers de notre ville, n’est clairement pas envisageable, et ne peut constituer une variable justement pour améliorer le bilan financier de la ZAC des Groues. Depuis le début, Nanterre se mobilise pour que les futurs logements des Groues soient accessibles aux Nanterriens et au monde du travail », se désole-t-il.

Patrick Jarry maintient son idée de ne pas rendre le « onzième quartier » de sa ville trop dense. « Il nous faut donc pouvoir diminuer la hauteur des bâtiments, augmenter la distance entre eux, préserver la pleine terre et les espaces végétalisés pour apporter davantage de respiration, mais également améliorer la conception architecturale et veiller à la durabilité des matériaux utilisés,… Bref, il nous faut des marges de manœuvre pour que les habitants de ce nouveau quartier puissent vivre dans un cadre agréable et adapté aux effets du changement climatique dans notre territoire », poursuit-il avant de rajouter : « Paris La Défense et ses techniciens, avec qui les équipes de la Ville travaillent au quotidien, ne nient pas ces besoins. Cependant, dans l’état actuel des choses, nous risquons d’arriver dans une impasse sans changement profond, et sans nouvelle marge de manœuvre ».

Pour venir en aide à son quartier, Patrick Jarry en appelle au département des Hauts-de-Seine, majoritaire au sein de Paris La Défense. « Dès lors, il est absolument indispensable qu’une part de la subvention de trente millions d’euros versée chaque année par le département, et notamment des vingt millions d’euros versés en investissement, soit consacrée aux Groues », rajoute Patrick Jarry qui aimerait bien par ailleurs qu’une partie des 115 millions d’euros de recettes issus de la vente des droits à construire de The Link, le futur siège de Total aille aux Groues. Et l’édile martèle que Paris La Défense « en a largement les moyens, avec une trésorerie atteignant aujourd’hui pas moins de 300 millions d’euros ».

Patrick Jarry prévient que son quartier est désormais en danger et que si sa demande n’était pas accordée « rester dans le périmètre de l’Opération d’Intérêt National (OIN) n’aurait alors vraiment aucun sens et aucun intérêt » pour sa ville. Avant de conclure : « La ville de Nanterre enjoint donc l’Etat et le département des Hauts-de-Seine à prendre au plus vite leurs responsabilités, comme elle l’a fait elle-même. Ce n’est qu’à cette condition que l’aménagement des Groues pourra se faire, et être la réussite que nous attendons tous ».

Cushman & Wakefield dresse un bilan du coworking face à la crise

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Un espace de coworking Wojo à La Défense - Defense-92.fr

Un an après le début du premier confinement, Cushman & Wakefield France vient de publier une étude sur les acteurs du coworking qui doivent faire face à la crise sanitaire et économique. Wojo, Space, Kwerk, Regus, WeWork,… les grands acteurs sont tous présents depuis de nombreuses années dans le quartier d’affaires de La Défense. Alors que les traditionnels baux 3/6/9 sont remis en question par de plus en plus d’entreprise désireuses de souplesse, les acteurs du coworking et des espaces flexibles jouent plus que jamais leurs cartes mais doivent faire face à plusieurs défis.

« La crise sanitaire et économique qui frappe le monde et la France depuis mars 2020 a privé les entreprises de la visibilité nécessaire pour s’engager dans des projets immobiliers, en changeant profondément leur rapport aux espaces de bureaux », affirme Cushman & Wakefield dans son étude. Si la crise sanitaire n’a pas été un déclencheur, elle a été cependant un accélérateur du besoin croissant de flexibilité des entreprises pour leurs modes d’organisation et de travail.

« Dans ce contexte, la galaxie de ces différents types d’espaces s’élargit, et le rôle du bureau dit ‘classique’ est en train d’évoluer. En parallèle, les solutions d’espaces de travail de type ‘Plug and Play/Work’ sont de plus en plus plébiscitées pour leur rapidité d’aménagement, leurs équipements et services intégrés, et l’agilité de leur durée d’engagement », estime Cushman & Wakefield.

Lors du premier confinement, de nombreuses entreprises installées dans des espaces de coworking avaient rapidement eu la possibilité, selon leurs engagements contractuels, de stopper leur contrat, voire de le faire évoluer, pour éviter tout frais supplémentaire ou mieux répondre à un besoin de mobilité des espaces au sein de leur portefeuille. Une souplesse que les baux classiques n’offrent pas.

« L’approche des entreprises se tourne aussi vers l’exploration d’une stratégie immobilière à plus long terme. La durée des contrats de prestations de services s’envisage de plus en plus sur une période de vingt-quatre mois, dans la perspective d’un rééquilibrage d’intérêts face à l’effort d’une politique tarifaire revue à la baisse, mais également avec la commodité de loyers intégrant l’ensemble des coûts, sans craindre de hausse non prévue », indique l’étude qui estime qu’à l’horizon 2021-2022, le nombre de demandes pour ce type devrait augmenter, boosté notamment par la démocratisation du télétravail au sein des entreprises, levier de croissance du coworking et des espaces flexibles. Et pour Cushman & Wakefield sur le plus long terme, ces entreprises voudront probablement augmenter la qualité servicielle de leurs bureaux, pour recréer un code de bureaux avec une dimension servicielle des sites, plus tournés vers la convivialité et le « bien-être ».

« La crise économique et sanitaire a mis en lumière un besoin croissant d’agilité des entreprises, confrontées à davantage d’incertitudes quant à leurs carnets de commandes, à des changements rapides de leur organisation et de leur masse salariale, mais également à la nécessité d’une présence effective pour certains métiers comme les ressources humaines et la formation. L’expertise d’un conseil éclairé sur ce sujet complexe révèle le besoin d’accompagnement des entreprises dans leurs choix de localisations, d’approche humaine et avertie dans la recherche de la meilleure proposition immobilière possible, de façon à coller au plus près de leurs besoins réels, dans le cadre d’une stratégie flexible pérenne et cohérente », analyse Audrey Wozniak, Flex community officer à Cushman & Wakefield.

Si les entreprises utilisatrices continuent de signer des postes de travail dans des espaces flexibles et de coworking, les acteurs du marché flexible demeurent, quant à eux, plus attentistes dans leurs stratégies d’expansion à court et moyen termes. Le volume des transactions d’espaces flexibles en Ile-de-France a diminué de près de 80 %, notamment en ce qui concerne les surfaces de bureaux supérieures à 1 000 mètres carrés, indique Cushman & Wakefield. L’an passé, l’activité des bureaux flexibles privatifs s’est révélée plus résiliente que les autres branches de la galaxie des espaces flexibles (coworking, espaces événementiels, makerspaces…), avec un nombre de prises à bail plus élevé. Cette situation rend compte d’un changement de configuration dans le paysage du « flexible », où ces bureaux privatifs « plug and play / work » et serviciels correspondent à une réelle demande de la part des utilisateurs finaux, de mixer flexibilité et personnalisation d’un « espace à soi et pour soi », poursuit Cushman & Wakefield.

« Les acteurs des espaces flexibles seront le fer de lance d’un changement de paradigme vers un immobilier d’entreprise hybride de plus en plus tourné vers le système hôtelier, axé sur le bien-être des individus et des services de plus en plus développés, confie Magali Marton, la directrice des études chez Cushman & Wakefield. Leur montée en puissance sur le marché immobilier induira indéniablement un repositionnement de certains opérateurs sur ce segment, y compris les classiques. L’adaptation est la clé ».

Les centres de coworking semblent avoir encore un bel avenir. Un nombre limité de fermetures d’espaces de coworking ou d’espaces flexibles a été observé en France et les normes sanitaires mises en place par leurs différents opérateurs face à la pandémie ont permis le maintien de leur activité depuis le début de la crise. La résilience des entreprises proposant des espaces flexibles varie très fortement d’un acteur à l’autre, selon la nature de l’activité, la taille de la structure entrepreneuriale, la qualité des services mis à disposition, et la valeur intrinsèque des localisations proposées aux clients finaux. De même, le taux de remplissage des espaces ne découle pas seulement d’un sujet de localisation géographique, mais aussi de la perspicacité de l’offre servicielle, et de l’adéquation des équipements professionnels proposés. En dépit d’une séquence difficile, les acteurs du coworking et des espaces flexibles devraient affirmer leur place singulière, et, in fine, s’imposer dans le paysage immobilier de demain.

Coronavirus : les rassemblements de plus de six personnes à l’extérieur seront verbalisés

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Les rassemblements en extérieur de plus de six personnes pourront être verbalisés - Defense-92.fr

Six ou moins c’est bon mais sept et plus ce n’est pas bon ! Le ministre de l’Intérieur Gerald Darmanin a dans une note interne envoyé aux différents préfets français, demandé que les rassemblements en extérieur de plus de six personnes « soient verbalisés de manière stricte », partout sur le territoire. Cette consigne existait pourtant par un décret adopté durant le second confinement mais elle n’était que très peu appliquée par les forces de l’ordre.

Les manifestations déclarées ainsi que les sorties des familles nombreuses, ou encore le sport en extérieur ne sont pas concernés. Il a été demandé aux forces de l’ordre de faire preuve de « discernement et de bon sens » a indiqué l’entourage du ministre de l’Intérieur à l’AFP.

Icade remet à Technip Energies les clefs d’Origine, son nouveau siège

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Olivier Wigniolle, le DG d’Icade (à gauche) a symboliquement donné les clefs d’Origine à Arnaud Piéton, le DG de Technip Energies (à droite) - Icade

Un nouveau départ à double titre pour le géant français de l’énergie. Déjà car le groupe franco-américain TechnipFMC, né en 2017 de la fusion de la société française Technip et de sa rivale américaine FMC s’est scindé en deux en ce début d’année. En France l’entreprise présente dans le management de projets et l’ingénierie pour l’industrie de l’énergie (pétrole, gaz, éolien) mais aussi accessoirement de la chimie est devenue Technip Energies alors qu’au pays de l’oncle Sam elle reste TechnipFMC.

Cette nouvelle étape pour Technip Energies en France, va surtout se traduire par une nouvelle adresse. Installé depuis le milieu des années 2000 dans la tour Adria au cœur du Faubourg de l’Arche, le groupe va quitter dans quelques mois son building pour s’établir non loin de là, dans un immeuble flambant neuf mêlant structure en bois et béton.

Situé à Nanterre, en face de la Paris La Défense Arena, le nouveau siège de Technip Energies s’établira dans Origine, un vaste programme immobilier de bureaux de 70 000 mètres carrés développé par Icade pour 450 millions d’euros. Le groupe d’énergie, qui avait conclu il y a trois un BEFA de neuf ans, occupera près de 80 % de cet ensemble immobilier soit 51 000 mètres carrés pour y loger dès septembre prochain environ 2 500 de ses collaborateurs issus de diverses fonctions (finances, communication, équipes projets, RH,…).

L’immeuble Origine va abriter dès septembre prochain le nouveau siège de Technip Energies – Defense-92.fr

Les travaux étant désormais terminés, Technip Energies va pouvoir préparer son installation. A défaut d’avoir fêté avec Icade une inauguration d’Origine, les deux entreprises ont symboliquement échangé les clefs du bâtiment le 19 mars dernier par le biais de leur deux dirigeants Olivier Wigniolle, le DG d’Icade et Arnaud Piéton, le DG de Technip Energies.

« À l’heure où Technip Energies écrit un nouveau chapitre de son histoire, nous avons mis un point d’honneur avec Icade à ce que notre nouveau siège en France reflète à travers sa conception, sa composition et sa réalisation, le rôle de premier plan que nous jouons dans la transition énergétique. Notre ambition est également de faire d’Origine un lieu de travail inscrit dans son époque, en phase avec l’évolution des modes de travail et avec notre ADN d’ingénieurs », indique Arnaud Piéton pour qui ce projet « est le fruit d’une concertation menée avec l’ensemble des équipes depuis 2018 pour offrir un espace à taille humaine favorisant la communication, le travail en équipe, la convivialité, la performance et l’innovation ».

Conçu par Maud Caubet Architectes et Quadri Fiore Architecture, le siège de Technip Energies proposera aux collaborateurs des espaces de travail adaptés, agrémentés de nombreux services comme un business center, un showroom, des espaces dédiés au partage des expertises, une salle de fitness, un restaurant d’entreprise, une conciergerie, un auditorium et une grande terrasse de 300 mètres carrés au septième étage. Les salariés de Technip Energies pourront surtout profiter de près de 6 500 mètres carrés d’espaces paysagers (jardins, patios, loggias, toitures, terrasses,…). Icade entend aussi faire d’Origine un immeuble vert avec la mise en place d’un réseau électrique intelligent, permettant de gérer le stockage et la répartition des énergies.

« Icade est fière de livrer aujourd’hui Origine, l’un des immeubles flagship de notre patrimoine, conforme à notre raison d’être d’Icade, fruit des synergies entre nos équipes de foncière et de promotion, se félicite Olivier Wigniolle, le directeur général d’Icade. Origine représente ce qui se fait de mieux aujourd’hui en termes d’immobilier tertiaire ; sa prise à bail par un groupe aussi innovant que Technip Energies démontre également l’attractivité du territoire de Paris La Défense ».

Si Technip Energies va occuper 80 % d’Origine, l’ensemble n’est pas encore totalement loué. Un peu plus de 14 000 mètres carrés sont toujours disponibles à la location. Mais Icade n’a pas développé que du bureau. Origine s’accompagne de Nouvelle Vague, une résidence comportant 145 appartements (tous commercialisés), avec en rez-de-chaussée des commerces et une crèche.

Origine est le premier immeuble de La Défense a mélanger une structure en bois et béton – Defense-92.fr

Des aménagements pour les petits et les grands dans le quartier des Saisons

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La place des Saisons va être améliorée d'ici à l'été prochain - Defense-92.fr

Un jour peut-être les tours d’Hermitage sortiront de terre entrainant une profonde mutation du quartier des Saisons. En attendant l’hypothétique projet des tours jumelles l’établissement public Paris La Défense a entrepris de transformer le quartier des Saisons en y réalisant plusieurs travaux. Après avoir ouvert l’année dernière la nouvelle place Zaha Hadid au pied de la tour Alto et réorganisé le stationnement devant les hôtels Ibis et Novotel, Paris La Défense va maintenant s’attaquer à la place des Saisons.

Située aux pieds des tours First et Alto et des résidences des Damiers et de l’Ancre, la place des Saisons qui avait été remaniée il y a dizaine d’années va de nouveau connaitre des travaux. L’aménageur qui s’est entouré d’Atelier Foïs pour ce projet prévoit d’y créer pour l’été prochain une aire de jeux de 260 mètres carrés pour les enfants de deux à six ans avec au programme un trampoline, des prises d’escalades et un toboggan. Plusieurs assises, une bibliothèque partagée et un terrain de pétanque viendront compléter l’espace.

L’établissement va également requalifier 440 mètres carrés de zone végétalisée en y plantant fleurs, graminées et arbustes. Treize arbres malades sur les seize actuels vont être supprimés dès ce mercredi 24 mars afin d’être remplacés par des essences d’arbres plus adaptées et robustes.

La place des Saisons va proposer une nouvelle aire de jeux pour les petits – Atelier Foïs

L’IIM Digital School signe un nouvel accord de « double diplôme » au Canada avec l’Ecole NAD-UQAC

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Le pôle universitaire Léonard de Vinci - Defense-92.fr

Un nouveau partenariat pour l’IIM Digital School. L’école intégrée au Pôle Léonard de Vinci a annoncé avoir conclu un accord de « double diplôme » avec l’école canadienne NAD-UQAC. L’Institut de l’Internet et du Multimédia Digital School entend offrir une grande diversité de compétences avec ses cinq axes métiers : communication digitale & E-Business, Création et Design, Développement Web, Animation 3D et Jeu Vidéo. L’IIM affirme proposer également aux étudiants « une immersion internationale parmi une vingtaine de destinations ». Après avoir noué un premier accord de double diplôme avec l’UQAC, l’IIM vient de signer un nouvel accord de « double diplôme » avec l’école des arts numériques, de l’animation et du design (NAD-UQAC), appartenant à l’Université du Québec à Chicoutimi, pour la prochaine rentrée scolaire.

« Cela fait maintenant sept ans que l’UQAC compte le Pôle Léonard de Vinci parmi ses partenaires internationaux privilégiés. Nous développons ensemble de nouvelles ententes pour favoriser et valoriser la mobilité de nos étudiants à travers nos divers établissements académiques », s’est félicitée dans un communiqué Guylaine Boivin, directrice du bureau de l’international de l’UQAC.

Signé récemment, ce premier accord avec l’UQAC pour l’année en cours (2020-2021) permet l’échange d’étudiants et d’enseignants ainsi que la délivrance d’un double diplôme. Le partenariat a pour vocation de constituer « un excellent tremplin pour démarrer la carrière au Québec » du diplômé. Sept étudiants de cinquième année issus de la filière jeux vidéo de l’IIM obtiendront le diplôme IIM « Game Programming » ainsi que le diplôme UQAC de « Maîtrise en informatique, concentration jeu vidéo » en juin 2021, indique l’IIM.

Situé sur le campus de Montréal, le NAD-UQAC accueillera pour la rentrée prochaine des étudiants de l’IIM, axe jeu vidéo afin d’acquérir un double diplôme DESS en Design de Jeu Vidéo Narratif, qui équivaut en France à un mastère Game Design et un mastère Production & Marketing du jeu vidéo.

Ce DESS possède un nombre limité de seize places et qu’à ce jour, sept étudiants de l’IIM postulent pour l’intégrer. Dès septembre prochain, quatre étudiants devraient partir sur le campus de Saguenay pour cette maîtrise, assure l’IIM.

À la suite de leur année académique, les étudiants devront valider une expérience professionnelle de six mois minimum. « À Montréal, les équipes sont très multiculturelles dans les sociétés de jeux vidéo. C’est pourquoi ils perfectionneront leur maîtrise de l’anglais. Une opportunité d’ajouter une dimension internationale à son CV en étant au cœur de la plus grande concentration mondiale de studios de jeux vidéo ; Montréal étant le premier centre de production au Canada », rajoute l’école.

« Je suis très heureux de proposer à nos étudiants ce partenariat avec l’École NAD-UQAC, avec qui nous partageons une vision commune d’excellence pédagogique. C’est une formidable opportunité pour trouver un premier emploi à Montréal, la Silicon Valley du jeu vidéo », affirme Thomas Nicolet, responsable de l’Axe Jeux Vidéo à l’IIM.