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Il y a vingt ans La Défense perdait son Dôme Imax et son Musée de l’Automobile

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Le complexe de la Colline de La Défense - Archives Départementales des Hauts-de-seine

A son ouverture elle était la plus grande salle Imax au monde. Si la grande boule trône toujours aux côtés de la Grande Arche elle n’est plus désormais qu’une salle de cinéma classique. A la fin des années 80, Christian Pellerin règne en maitre dans le quartier d’affaires. Lui et son promoteur, la Sari-Seeri est depuis une bonne dizaine d’années à l’origine de la majorité des constructions. Malgré l’ouverture en mars 1981 de l’immense centre commercial des Quatre Temps (aujourd’hui Westfield Les 4 Temps) et la présence du Cnit, La Défense reste majoritairement un quartier d’affaires composé d’une dizaine de tours de bureaux auxquelles s’ajoutent 20 000 logements.

Le projet du Dôme Imax au début des années 90 – DR

Pour rendre La Défense plus vivante et qu’elle devienne une destination de loisirs, le promoteur va alors avoir l’idée d’ouvrir une grande salle de cinéma au format Imax, très en vogue à cette époque dont la technique a été développée par la société canadienne Imax Systems Corporation. Le conseil départemental des Hauts-de-Seine, présidé par Charles Pasqua se joint au projet. Pas pour le cinéma mais pour créer un grand musée qui rendra hommage à l’automobile. Les Hauts-de-Seine ont en effet été le berceau de l’automobile française où de multiples constructeurs s’y sont établis comme Renault à Boulogne-Billancourt, Peugeot à La Garenne-Colombes, Citroën à Asnières-sur-Seine mais aussi De Dion-Bouton à Puteaux.

Le complexe de la Colline de La Défense – Archives Départementales des Hauts-de-seine

L’idée prend forme et nait le projet de la « Colline de La Défense ». L’investissement représente un coût d’environ 15 millions d’euros, le département s’engage lui à investir 7,6 millions d’euros. Niché sur le centre commercial des Quatre Temps, par-dessus l’hypermarché Auchan, le projet ambitieux confié à l’agence d’architectes de Philippe Chaix et Jean-Paul Morel prévoit un bâtiment de près de 17 000 mètres carrés. Il y abritera une grande salle hémisphérique de verre et d’acier d’environ 40 mètres de diamètre, 6 000 mètres carrés consacrés au musée de l’Automobile mais aussi un espace « Marques » où les grands constructeurs dévoileront leurs nouveaux modèles de véhicules, le tout accompagné d’espaces événementiels et de restaurants. La construction est rapide. En à peine un an le bâtiment est édifié sur la galerie marchande des Quatre Temps. L’entrée de l’espace qui est doté de grands panneaux vitrés offrant un aspect résolument moderne se fait par la place des Degrés. Le Dôme composé de pièces de verre courbes et lisses prend vie dès le crépuscule. La nuit la sphère est illuminée par 164 points dont l’intensité varie en fonction de l’état du trafic sur le périphérique parisien.

Le complexe du Dôme Imax au début des années 90 – Éditions Lyna

L’ouverture des Collines de La Défense se fait par étape. C’est le Dôme Imax qui ouvre en premier, le 14 juillet 1992 sept ans après l’inauguration de la Géode à la Cité de la Science à Paris. Face à un vaste écran hémisphérique de 1 144 mètres carrés prennent place 467 sièges inclinés à 35 degrés. Contrairement à une salle de cinéma classique celle du Dôme Imax est équipée d’un projecteur Omnimax utilisant des pellicules d’un format dix fois supérieur à des films classiques de 35 millimètres. La régie est installée sous une partie de la salle et son projecteur qui pèse près de deux tonnes est hissé à chacune des séances par un système de rail à environ neuf mètres pour arriver à hauteur des sièges. A cela s’ajoute un son de 15 000 watts. Durant presque huit ans l’Imax proposera à ses spectateurs une programmation riche tournée autour de la faune, la flore et le monde aquatique mais aussi l’espace et la musique avec un concert des Rolling Stones. Les mercredis après-midi le Dôme propose aux enfants une séance exceptionnelle avec deux films, un dessin animé et un film Omnimax, une loterie et une offre de pop-corn.

Le Musée de l’Automobile accueille ses premiers visiteurs le 25 octobre de cette même année. Sur 6 000 mètres carrés ce sont 110 modèles de véhicules anciens, souvent rares qui  sont dévoilés à travers six périodes : « Les Inventeurs » de la préhistoire jusqu’à 1890 avec notamment le Coupé Binder Hippomobile ; « Les constructeurs pionniers » entre 1891 et 1905 avec entre autres le Tricycle Léon Bollée ; « Les vétérans » couvrant la période de 1906 à 1918 où la Ford T est présentée ; « Les vintages » de 1919 à 1930 avec la Delahaye 135 ; « Les post-vintages » entre 1931 et 1945 avec la Rolls-Royce Phantome III et enfin « Les modernes » entre 1946 et 1972 qui expose par exemple la Ferrari Dino 156. Certains véhicules à l’image des camionnettes Sigma et de la Renault 8 cylindres sont à découvrir dans un décor soigné représentant un garage et un restaurant du milieu du siècle imaginés par Michel Rose. Une cinquantaine de vitrines thématiques s’y ajoutent permettant de suivre le développement de l’automobile dans son contexte historique et socio-culturel. Quelques événements forts de cette histoire sont illustrés par des scènes animées par des automates et holoramas.

Dans la foulée c’est l’espace Marques qui est lancé. Sur 2 000 mètres carrés plusieurs marques dévoilent leurs véhicules. On y retrouve entre autres Opel, Seat, Lexus ou Volkswagen. Mais l’absence de Renault, Peugeot et Citroën, les trois grands français va entrainer rapidement la fermeture du lieu. Une disparition prématurée également entrainée en raison de l’impossibilité pour les visiteurs qui ont contemplé les nombreuses voitures dans cette sorte de grande foire automobile de les acquérir sur place.

L’espace Marques le 30 octobre 1992 -Georgeon/Rossi/Gamma-Rapho via Getty Images

Voyant bien que le musée de l’automobile ne fonctionnait pas vraiment, Fréderic Nancel, l’un des responsable du site dit avoir imaginé des « projets fous » pour réorienter toujours dans les loisirs l’espace Marques avec un lieu de jeu ouvert aux nouvelles technologies avec des jeux vidéo. Mais rien ne voit le jour. Pour pallier la disparition de l’espace Marques, la surface délaissée est finalement affectée à l’événementiel qui est porté à 4 500 mètres carrés. A travers plusieurs espaces modulables allant de 350 mètres carrés à 2 000 mètres carrés, les entreprises peuvent y organiser conférences, séminaires, présentations et autres animations. Plusieurs sociétés sont convaincues par l’espace dont Agfa, Essilor ou le Crédit Agricole.

Charles Pasqua à bord d’un véhicule le 25 novembre 1992 – Archives Départementales des Hauts-de-Seine / Didier Raux

En 1995 la Sari-Seeri est intégrée à la Compagnie Générale des Eaux ce qui va entrainer un remaniement de la direction de l’espace de la Colline de La Défense. La direction composée d’Olivier Marec, Yves Desgrées du Lou, est changée et c’est Frédéric Nancel qui est nommé directeur des lieux. En 1998 la Compagnie Générale des Eaux devient Vivendi. L’année suivante Unibail qui avait acquis le centre commercial des 4 Temps en 1992 met la main sur les actifs immobiliers de Vivendi, comprenant le Musée de l’Automobile et son Dôme Imax.

« Ce que je retiens c’est l’émotion des enfants et des parents devant des films comme Fantasia ou l’Everest »

Le Dôme Imax a aussi vécu des moments insolites. « Le Dôme Imax a aussi vécu des moments insolites. « Je me rappellerai toujours quand une hôtesse d’accueil m’a appelé pour me dire qu’une spectatrice enceinte de 8,5 mois et était venue avec sa petite fille pour assister à un film sur l’espace. Elle était venue avec un certificat de son médecin car elle voulait faire plaisir à sa petite fille avant son accouchement. Dix minutes après la séance et le décollage de la navette Columbia elle a perdu les eaux et a accouché dans la salle d’un petit garçon », raconte  Frédéric Nancel.

Une plaquette de présentation des espaces événementiels de la Colline de La Défense – DR

« Ce que je retiens c’est l’émotion des enfants et des parents devant des films comme Fantasia ou l’Everest par exemple. Ce sont des sujets tellement forts qui sont magnifiés avec un son et une image haute définition. On a fait des choses exceptionnelles comme l’avant-première des Mystère de l’Égypte avec Omar Sharif. Avec Fantasia 2000 on avait eu la chance d’avoir Roy Edward Disney pour l’avant-première », se rappelle plein d’émotion Fréderic Nancel. Plein de souvenirs lui reviennent aussi : « Pour mes deux enfants, le Dôme Imax c’était la ‘Boule à papa’ ».

Le site internet de la Colline de La Défense le 28 novembre 1999 – DR

Si la Sari-Seeri et le département des Hauts-de-Seine croyaient au potentiel de la Colline de La Défense, Unibail non… La foncière qui prépare une vaste restructuration du centre commercial et son extension a d’autres projets pour l’immense espace. UGC lorgne sur l’espace pour transférer son cinéma de neuf salles situées à l’autre bout du mall. A cette période la chaine de cinéma développe en effet son concept de multiplexe UGC Ciné Cité. L’endroit est donc idéal pour UGC qui ambitionne d’y installer seize salles.

L’ancien cinéma UGC des 4 Temps – Defense-92.fr

La faible fréquentation du Musée de l’Automobile et même si le Dôme Imax attire entre 300 et 350 000 visiteurs par an, l’avenir incertain du système des films sous ce format vont donc entrainer la fermeture définitive de la Colline de La Défense. Le musée de l’automobile est fermé discrètement durant l’été 2000. Quelques mois plus tard, c’est à la veille de Noël, le 24 décembre que le Dôme Imax projette sa dernière séance. C’en est donc fini pour cet espace qui voulait sous un même toit mettre à l’honneur le cinéma spectaculaire, l’événementiel et l’automobile. Au lancement, l’équipe des Collines est composée d’une bonne quarantaine de salariés, puis après la période de reprise en main de la Générale des Eaux, le personnel est réduit de moitié au moment de sa fermeture. « Nous avons pris soin que la majorité du personnel parte dans de bonnes conditions et soit recasé », explique Fréderic Nancel.

Le centre commercial des 4 Temps avant sa rénovation – Defense-92.fr

Un restaurant d’un peu moins de 400 mètres carrés directement accessible par la place des Degrés reste ouvert. Depuis son ouverture jusqu’à aujourd’hui il changera d’enseigne à plusieurs reprises. A son ouverture il s’appela « La Limousine », en référence au musée, puis il deviendra « Le petit Dôme », « Le Petit Bofinger » et enfin « Vapiano ». Le coffee shop au bar du Dôme et la cafétéria self-service « Le Spider » aménagé sur le thème de la « Belle américaine des années 50 » vont, eux, fermer.

Le restaurant « La Limousine » – DR

« La rentabilité était équilibrée avec les entrées de l’Imax. Ce qui était compliqué c’était le Musée de l’Automobile qui ne recevait pas son public, estime Fréderic Nancel. Mais pour l’ancien maitre des lieux une autre raison a entrainé la fin de la Colline. Si on avait eu l’entrée directe de la Coline depuis les Quatre temps et les parkings, je suis persuadé que l’on n’aurait jamais fermé. Le musée de l’automobile était quand même novateur ».

Une grande partie des véhicules retourneront chez les différents collectionneurs qui les avaient prêtés, les autres seront vendus par le département – Archives Départementales des Hauts-de-Seine / Didier Raux

Après fermeture, les 110 véhicules doivent quitter les lieux. Une grande partie retourneront chez les différents collectionneurs qui les avaient prêtés. Mais vingt-huit véhicules restent sur les bras du département des Hauts-de-Seine qui les confie pour 100 000 euros par an à un garagiste spécialisé. Nicolas Sarkozy, alors président du département décide de faire des économies et de s’en débarrasser. Une vente aux enchères est ainsi organisée le 7 novembre 2004, marquant définitivement la fin de l’histoire de ce qui restait de cet ancien musée.

Il faudra ensuite attendre six ans après la fermeture de la Colline de La Défense pour que le lieu reprenne vie, avec l’ouverture le 27 avril 2006 de l’UGC Ciné Cité. Si les quelques 13 000 mètres carrés sont transformés en seize salles de cinéma pour une vingtaine de millions d’euros, le dôme est lui conservé mais perd son écran hémisphérique et projecteur Omnimax. La salle passe de 467 sièges à 384, et l’écran devient lui classique tout en conservant une vaste taille de 135 mètres carrés, dix fois plus petit qu’avant tout de même.

La salle 16 de l’UGC du Westfield Les 4 Temps – Defense-92.fr

Le prolongement du tramway T1 vers Nanterre et Rueil-Malmaison déclaré d’utilité publique

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Le tramway T1 doit être prolongé vers Rueil-Malmaison à l'horizon 2030 - Defense-92.fr

Il faudra encore être très patient pour grimper dans les rames du tramway T1 qui fileront vers Nanterre et Rueil-Malmaison. Alors que s’est tenue à l’automne 2019 l’enquête publique en vue du prolongement de la plus ancienne des lignes de tramway de la région, vers Rueil-Malmaison, le projet a été déclaré d’utilité publique par la préfecture le 8 octobre dernier après la levée de trois réserves. Car si à l’issue de l’enquête publique le commissaire enquêteur avait donné un avis favorable au prolongement, il avait cependant émis trois réserves dont l’une liée à l’aménagement des abords pour les cyclistes. Réserves désormais levées.

Cette étape importante étant franchie, Île-de-France Mobilités (IDFM) et le département des Hauts-de-Seine qui portent conjointement le projet chiffré à 380 millions d’euros (selon les conditions de 2017) ont maintenant cinq ans pour acquérir l’ensemble des parcelles nécessaires à sa réalisation.

Datant d’une grosse dizaine d’années ce projet prévoit l’extension de la ligne depuis le futur terminus provisoire de Petit-Colombes qui sera ouvert en 2024 jusqu’au Château de La Malmaison. La ligne passera notamment par la gare RER de Nanterre-Université, dans le nouveau secteur de Cœur de Quartier mais aussi devant l’hôtel de ville de Nanterre ainsi que Place de la Boulle. En tout ce sont quinze nouvelles stations qui sont prévues. Un site de maintenance et de remisage des rames, sera en outre édifié à Nanterre, non loin du stade des bords de Seine.

Si le projet est en bonne voie il faudra cependant attendre plusieurs années puisque l’ouverture de ce prolongement très attendue n’interviendra qu’à l’horizon de 2030.

La Défense cherche son décorateur pour les prochaines fêtes de Noël

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Les décorations de Noël de La Défense en novembre 2020 - Defense-92.fr

Les fêtes de fin d’année sont tout juste terminées que Paris La Défense pense déjà au prochain Noël. L’établissement public chargé d’aménager, gérer et d’animer le quartier d’affaires de l’Ouest parisien a lancé un appel d’offres en vue d’attribuer le marché des prochaines décorations lumineuses qui orneront La Défense. Détenu jusqu’à présent par le portugais Castros, ce nouveau marché s’étalera sur trois saisons de 2021 à 2023. Il concerne la création, l’installation, la maintenance et le retrait de l’ensemble des décorations.

Les futures décorations seront déployées un peu partout dans le quartier d’affaires, notamment sur les arbres et les candélabres. On les retrouvera entre autres comme chaque année dans les quartiers Boieldieu, Coupole-Regnault, Reflets ou encore des Saisons.

Une tranche optionnelle est prévue pour les décorations les plus marquantes et monumentales. Il devrait y en avoir une demi-douzaine, spécialement conçues pour l’axe historique de La Défense. « Sur ces tranches optionnelles, Paris La Défense s’engage à un montant minimum de 140 000 euros HT par an. D’autre part, il est à noter que les tranches optionnelles en première année d’exécution du marché le seront automatiquement pour les deux années suivantes », précise l’établissement public.

Les anti-PMA se réunissent à La Défense contre la loi bioéthique

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Quelques centaines d'anti-PMA se sont réunis samedi dernier à La Défense contre le projet de loi bioéthique - Defense-92.fr

« Macron ta loi on n’en veut pas ». Après s’être déjà réunis en octobre dernier à La Défense, près de 400 militants se sont mobilisés ce samedi au pied de la Grande Arche contre la loi bioéthique votée en août 2020 en seconde lecture à l’Assemblée nationale et qui doit repasser d’ici quelques jours au Senat. Comme dans une soixantaine de villes françaises, les opposants entendaient une nouvelle fois dénoncer l’ouverture de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) à toutes les femmes, plus particulièrement aux couples lesbiennes.

Une mesure d’égalité qui fait bondir les défenseurs de « la famille traditionnelle ». « Nous voulons exprimer notre opposition très déterminée au projet de loi bioéthique. Le ministre de la Santé doit s’occuper uniquement de la crise sanitaire. Ce projet de loi qui passe dans le silence de l’exécutif en catimini est inacceptable », s’est exprimée Ludovine de la Rochère, la présidente de la Manif Pour Tous unie au collectif d’associations Marchons Enfants.

« Le projet de loi est une bonne chose en soit puisque son principe est d’encadrer l’évolution scientifique, mais un certain nombre de mesures comme l’extension de la PMA et les manipulations des embryons posent de véritables problèmes », a ajouté pour sa part Patrice Obert, le président des Poissons Roses, une association de « chrétiens de gauche » rattachée au collectif Marchons Enfants.

« Nous sommes particulièrement inquiets contre des propositions qui permettent de jouer aux apprentis sorciers comme avec l’établissement de chimères où l’on prendrait des gènes d’animaux pour les injecter dans un génome humain ou inversement », s’alarme quant à lui Jean-Baptiste Manchon, président la fédération de l’AFC des Hauts-de-Seine. Si le projet de loi de Gestation Pour Autrui (GPA) ne fait pas partie de la loi bioéthique, les militants craignent de voir cette mesure venir un jour.

Un rassemblement qui a rendu indifférent la plupart des passants. Certains se sont même agacés de voir cette manifestation comme Nadège venue faire une dernière séance de shopping ce jour-là à La Défense. « Franchement ils sont vraiment rétrogrades, ils n’ont rien d’autre à faire ? Qu’ils laissent les gens vivre comme ils veulent », lâche la jeune fille assise sur les marches de la Grande Arche pendant une pause dans ses emplettes.

Coronavirus : grosse affluence au Westfield Les 4 Temps à la veille de la fermeture

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Beaucoup de clients étaient présents ce samedi au Westfield Les 4 Temps à la veille de la fermeture du centre - Defense-92.fr

Il y avait foule ce samedi dans les allées du Westfield Les 4 Temps. Contraint de devoir fermer pour plusieurs semaines après les annonces du Premier ministre Jean Castex suite au rebond de l’épidémie du Coronavirus, les clients sont venus en masse ce samedi pour profiter d’une dernière journée de shopping. Les commerçants ont pris cette troisième fermeture imposée après celle du printemps et de l’automne dernier avec résignation.

Certains disent avoir été surpris par cette annonce, d’autres non. « On ne s’attendait pas du tout à être ciblés. C’est compliqué on est dans l’incompréhension », confie une vendeuse d’une boutique de prêt à porter. « On est pris au dépourvu mais je comprends la décision », affirme une autre vendeuse. « Je ne pense pas que ça va changer grand-chose, soupire Julie, vendeuse à la boutique Desigual. C’est juste le début, et je m’y attendais ». Sa collègue Noelia comprend cette décision : « Ils ont bien fait de fermer les centres commerciaux, je pense cela normal ».

Masque sous le menton, non-respect des sens de circulation, accolades,… malgré la signalétique déployée et les nombreuses annonces sonores, certains des visiteurs ont bafoué les règles sanitaires. « Malheureusement on est obligés de fermer quand je vois que le centre ne fait pas respecter les règles. Il y a beaucoup de gens qui portent mal le masque. On doit faire la police », s’agace pour sa part un vendeur d’une autre enseigne.

Auchan et Monoprix restent ouverts

Contraint de stopper son activité en pleine période de solde d’hiver, beaucoup de clients ont fait le déplacement pour cette ultime séance de shopping, même si les boutiques situées hors des centres commerciaux supérieurs à 20 000 mètres carrés vont pouvoir rester ouvertes en attendant un éventuel reconfinement. « Il y a beaucoup plus de monde que d’habitude, commente Manon venue faire quelques emplettes. Il vaut mieux que l’on soit confinés car là c’est un peu reculer pour mieux sauter ». Un avis partagé par cet autre client. « Il y a trop de monde. Ça va être le dernier jour de mes soldes », explique Houssmane.

Depuis ce samedi soir toutes les boutiques du centre, comme celle du Cnit sont désormais fermées. Seul l’hypermarché Auchan reste ouvert du lundi au samedi de 7h30 à 18 heures et le dimanche de 9 heures à 18 heures. Le Monoprix est lui ouvert tous les jours entre 7 heures et 17h45 et la Poste de 9 heures à 18 heures du lundi au vendredi et le samedi de 10 heures à 13 heures. Les pharmacies des deux centres resteront elles aussi ouvertes.

[ON VOUS INFORME]

Suite aux annonces du Premier Ministre vendredi 29 janvier, de nouvelles mesures s’appliquent…

Publiée par Westfield Les 4 Temps sur Samedi 30 janvier 2021

Coronavirus : les centres commerciaux Westfield Les 4 Temps et Cnit vont devoir fermer

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Les enseignes des centres commerciaux du Westfield Les 4 Temps et du Cnit vont de devoir une nouvelle fois fermer leurs portes - Defense-92.fr

Le shopping va s’arrêter. Encore… On attendait un confinement, ce sera finalement une fermeture des frontières et des centres commerciaux supérieurs à 20 000 mètres carrés. Le Premier ministre Jean Castex s’est exprimé ce vendredi soir en fin d’un conseil de défense à l’Élysée suite à l’évolution croissante de l’épidémie du Coronavirus en France.

« A compter de ce dimanche les centres commerciaux non-alimentaires, d’une surface supérieure à 20 000 mètres, c’est-à-dire ceux qui favorisent le plus de brassage des populations seront fermés », a-t-il déclaré depuis le palais de l’Élysée.

Concrètement les deux grands centres commerciaux de La Défense, à savoir le Westfield Les 4 Temps (142 000 mètres carrés GLA) et le Cnit (28 400 mètres carrés GLA) sont concernés. Mis à part les enseignes alimentaires comme Auchan et Monoprix qui verront leurs jauges réduites, toutes les boutiques « non-essentiel » de ces deux malls devront donc garder leurs rideaux baissés. La vente en click & collect pourrait rester possible pour les boutiques tout comme la vente à emporter et en livraison pour les restaurants, mais cela devra être précisé prochainement.

Cette annonce de fermeture a été très mal perçue par les professionnels du secteur. Le Conseil National des Centres Commerciaux (CNCC) a exprimé dans un communiqué ne pas comprendre « pourquoi ces centres sont aujourd’hui stigmatisés ». Le CNCC a rappelé que sur les 835 centres commerciaux que compte la France, la moitié ont une surface supérieure à 20 000 mètres carrés et que « aucun n’a été reconnu comme ayant constitué un « cluster » depuis le début de la crise sanitaire.

Les membres du CNCC demande désormais au Premier ministre une explication de texte sur le terme de « centre commercial non alimentaire de plus de 20 000 mètres carrés ». « S’agit-il de centres ne comprenant pas de grande ou moyenne surface alimentaire ? Dans le cas de centre comprenant une telle surface, celle-ci doit-elle être déduite de la superficie totale ? Doit-on comprendre que ces 20 000 mètres carrés ne comprennent que la surface accessible aux consommateurs ? », s’interroge l’organisation professionnelle. Les ministres de Bercy, Bruno Le Maire et Alain Griset devrait apporter ce samedi lors d’une téléréunion des réponses « précises » sur ce sujet.

Par ailleurs le Premier ministre a incité les entreprises une nouvelle fois à « renforcer le recours au télétravail » le plus possible.

Furieux contre leur plan social, « les Tui » envahissent la Direccte des Hauts-de-Seine

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Quelques dizaines de salariés de Tui France se sont rassemblés ce vendredi devant les bureaux de la Direccte à Nanterre - Defense-92.fr

Leur colère est immense. Quelques dizaines de salariés français du groupe de voyage et de tourisme Tui (Nouvelle Frontière, Marama,…) qui projette de supprimer près de 600 emplois en France ont envahi ce vendredi en milieu de journée le hall de la Direccte des Hauts-de-Seine à Nanterre.

Emmenés par la CGT, les salariés étaient particulièrement remontés contre « la collusion » entre Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail, et de l’Emploi (Direccte) et le groupe Tui. En décembre dernier ce service de l’État avait homologué le Plan de Sauvegarde de l’Emploi de TUI France qui prévoit la suppression de 588 postes. Une moitié de ces suppressions d’emplois sont liées à la fermeture de soixante-cinq agences de voyages dont celle du Cnit à La Défense récemment fermée.

« Ce plan n’aurait pas dû être homologué par la Direccte. Compte tenu des conditions dans lesquels sont licenciés les salariés, c’est purement scandaleux. On demande le retrait du PSE qui n’a pas lieu d’être », s’indigne Lazare Razkallah, le secrétaire général du Comité social et économique (CGT) de TUI France.

Si une responsable de la Direccte a accepté d’ouvrir le dialogue avec les manifestants, les échanges ont été particulièrement virulents de la part des salariés de Tui très remontés contre une personne de ce service de l’État qui a suivi le dossier. Les discussions se sont rapidement stoppées au bout de quelques minutes.

La pilule de ce plan social est d’autant plus dure à passer pour ces salariés car le voyagiste a obtenu dernièrement un nouveau programme d’aide à hauteur de 1,8 milliard d’euros de la part de l’État allemand et d’investisseurs privés pour affronter la pandémie de Covid-19 auxquels s’ajoute une aide française de 50 millions d’euros sous forme de reports de charges, de paiements de loyers ou encore de factures.

Outre la présence d’une poignée de salariés d’autres entreprises comme Monoprix et La Poste, le député de La France Insoumise (LFI), Alexis Corbière est venu soutenir les Tui. « Je défends l’emploi, à l’Assemblée je n’arrête pas de protester contre le fait de donner de l’argent public à des entreprises qui suppriment des postes », a confié le député.

Désormais les salariés de Tui espèrent que la justice tranchera en leur faveur. Lazare Razkallah rappelle qu’une audience se tiendra le 2 mars prochain au tribunal administratif, pour étudier sur le fond, l’annulation de l’homologation de la Direccte ».

Pierre-Yves Guice succède à Marie-Célie Guillaume pour diriger Paris La Défense

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Pierre-Yves Guice est le nouveau directeur de Paris La Défense - DR

Le poste était vacant depuis presque trois mois. Paris La Défense a un nouveau patron et c’est Pierre-Yves Guice qui a été choisi à l’unanimité ce mardi 29 septembre par le conseil d’administration de l’établissement public. Il succède ainsi à Marie-Célie Guillaume qui avait démissionné en juillet dernier « d’un commun accord » avec Georges Siffredi, le nouveau président de l’établissement et des Hauts-de-Suite suite à la mort de Patrick Devedjian.

« Ma première responsabilité sera de garder le cap du long terme : le modèle urbain qui fait la spécificité de La Défense, loin d’être obsolète, incarne au contraire des qualités de résilience et d’innovation qui trouveront plus que jamais à s’affirmer dans les prochaines années, s’est exprimé Pierre-Yves Guice dans un communiqué publié par l’établissement. Les opérations de renouvellement urbain engagées à Nanterre et La Garenne-Colombes, la nécessaire mutation du parc tertiaire, l’arrivée d’Eole et du Grand Paris Express, seront autant d’occasions pour l’établissement public de repenser, avec agilité et réactivité, l’avenir de ce territoire ».

Il avait accompagné la décentralisation de La Défense pour Patrick Devedjian

Âgé de seulement 38 ans, c’est une belle promotion pour cet ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts qui est diplômé de l’école Polytechnique et de l’École Nationale des Ponts et Chaussées. Après être passé par Thales comme contrôleur de gestion en tant que stagiaire, Pierre-Yves Guice a débuté sa carrière au ministère du Logement en juillet 2006 où il occupa le poste de chef du bureau de contrôle des organismes constructeurs. En juillet 2007 il deviendra chef du bureau des grandes opérations d’urbanisme. Il fera ensuite un passage par Bordeaux (33) où il occupera entre 2010 et 2011 le poste de secrétaire général de l’établissement public d’aménagement Bordeaux-Euratlantique. Entre 2011 et 2015 il fût directeur du développement immobilier de l’établissement public d’aménagement universitaire de la région Ile-de-France. C’est en février 2015 qu’il rejoint le département des Hauts-de-Seine où il sera directeur général adjoint et responsable du pôle Attractivité, culture et patrimoine. Il avait accompagné à ce titre la décentralisation de La Défense initiée par Patrick Devedjian.

Pour l’avenir de La Défense et son établissement, Georges Siffredi a expliqué avoir donné comme feuille de route au nouveau directeur de faire « encore plus de place à la transition écologique, à la mixité fonctionnelle et à la concertation avec les communes et les acteurs économiques ». Car pour le boss des Hauts-de-Seine « dans le climat d’incertitude qui affecte encore la situation sanitaire et économique de la France, Paris La Défense, premier quartier d’affaires européen, constituera un atout majeur pour la relance de l’économie nationale ». Et Georges Siffredi dit saluer « les progrès importants déjà réalisés en matière d’attractivité et de qualité de vie à La Défense ».

Thierry Febvay rejoint Paris La Défense qui le nomme directeur général adjoint

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Thierry Febvay a été nommé directeur général adjoint de Paris La Défense - Paris La Défense

Quatre mois après l’arrivée de Pierre-Yves Guice comme nouveau directeur général de Paris La Défense, pour remplacer Marie-Célie Guillaume, l’établissement public a recruté son numéro deux. C’est Thierry Febvay qui vient d’être nommé au poste de directeur général adjoint, succédant à Laurent Roques, décédé des suites d’une longue maladie en novembre dernier.

« Paris La Défense dispose désormais d’une équipe dirigeante au complet, précise l’établissement présidé par Georges Siffredi, également président des Hauts-de-Seine depuis le décès en mars dernier de Patrick Devedjian. Thierry Febvay aura la tâche d’accompagner Pierre-Yves Guice, directeur général de Paris La Défense, dans la définition et la mise en œuvre des nouvelles orientations stratégiques de l’établissement ».

Âgé de 49 ans, cet ingénieur en chef des Ponts, des Eaux et des Forêts, occupait auparavant le poste de directeur général délégué de Grand Paris Aménagement et de directeur général de l’EPA ORSA depuis avril 2016. Après avoir débuté sa carrière au sein de différents services de l’État, il est en charge de 2006 à 2010, en Seine-Saint-Denis, des politiques nationales de rénovation urbaine, de logement des personnes défavorisées et de lutte contre l’habitat indigne. Il rejoint de 2010 à 2012 le cabinet de Maurice Leroy, alors ministre de la Ville, en qualité de conseiller technique sur les questions de rénovation urbaine et de logement. Il a par ailleurs dirigé EPARECA, établissement public national spécialisé dans la restructuration des espaces commerciaux et artisanaux dans les quartiers en difficulté, de 2012 à 2016.

Depuis 2018, Thierry Febvay est également trésorier du Club Ville Aménagement, association qui rassemble les principaux aménageurs publics en charge de grandes opérations urbaines au plan national.

« L’année 2021 sera une année charnière pour l’établissement public et pour le développement du territoire. Entre crise sanitaire, crise environnementale et Brexit, le monde d’après apporte avec lui d’innombrables défis, s’est exprimé Georges Siffredi. Je suis convaincu que les qualités professionnelles et humaines de cette nouvelle équipe dirigeante permettront de mener à bien la nécessaire adaptation de la stratégie de l’établissement et la poursuite de la transformation du territoire. Elle aura notamment pour mission de placer les enjeux de Développement Durable au cœur de la stratégie de Paris La Défense, tout en poursuivant les efforts en matière de modernisation et de diversification du territoire. »

Thierry Febvay se dit lui « très heureux de l’opportunité » qui lui est donnée « d’être partie prenante du développement de Paris la Défense, aux côtés de Pierre-Yves Guice et de son équipe » et dit avoir « consacré son parcours professionnel au développement de territoires urbains pleinement inscrits dans la transition écologique, avec l’objectif constant de répondre aux enjeux de climat, de santé, de cohésion sociale, de nature et de mobilité ». « J’aurai à cœur d’apporter mes convictions et savoir-faire à la construction de l’avenir de ce territoire exceptionnel », conclu-t-il.

Les musulmans de Puteaux font une prière de rue devant la mairie de Nanterre

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Les musulmans de Puteaux font une prière de rue devant la mairie de Nanterre - ©Defense-92.fr

Ils ont mis leurs menaces à exécution, l’association FBI (Front des Banlieues Indépendante) avait appelé à une prière de rue devant la mairie de Nanterre le vendredi 9 décembre 2011. Une centaine de musulmans de Puteaux ont répondus à l’appel et ont priés une vingtaine de minute à 13h face à la mairie de Nanterre. Cette invitation faisait suite au refus de la ville de Nanterre de délivrer le permis de construire pour la mosquée provisoire installée sur un terrain de Puteaux mais dans la ville de Nanterre dans le chapiteau entre le cimetière de Puteaux et la tour Granite durant les travaux de le mosquée du 32 rue Saulnier à Puteaux.

Le montage de la structure venue de Belgique avait été réalisé en un temps record par la mairie de Puteaux qui avait oublié d’en informer son homologue de Nanterre, Patrick Jarry, qui ne s’était pas privé de le lui faire remarquer dans un courrier. Le mairie de Nanterre avait alors dans un second courrier donné son avis défavorable au maintien de l’installation.

L’association FBI dénonce l’opposition de la ville de Nanterre à délivrer le permis de construire ce qui empêche la ville de Puteaux -qui loue l’équipement à la mosquée de Nanterre- à finir les installations comme mettre en place le chauffage.

Face au refus et devant l’incompréhension une centaine de musulmans de Puteaux et des salariés de La Défense ont répondu à l’appel du FBI et ont effectué symboliquement une prière devant l’entrée de la mairie de Nanterre. Les responsables de la mosquée de Puteaux et l’association FBI dénonce l’opposition de la mairie de Nanterre de délivré un permis de construire pour le chapiteau provisoire.

Lors d’un échange entre les deux parties la ville de Nanterre se défend « Ce n’est pas la mairie qui instruis le permis c’est la préfecture (ndlr : la mosquée se trouve dans le périmètre OIN- […] c’est la deuxième fois que madame Joëlle Ceccaldi-Raynaud dépose un permis de construire auprès du préfet et c’est la deuxième fois qu’il est retoqué n’ont pas parce qu’il parce que il n’est pas en conformité mais parce que il est incomplet, il manque 11 documents » explique Aurélien Gary adjoint au maire qui précise également que l’installation ne respecte pas le PLU de Nanterre. « N’importe quoi » lui répond Hassan Ben M’Barek, président de l’association FBI qui affirme que les pouvoirs publique sont « pour cette endroit » et que seul le maire de Nanterre s’y oppose.

Les musulmans et les responsables de la mosquée se sentent eux « prise en otage » par des querelles politique entre les deux villes. « Tous les équipements pour chauffer ce lieu sont disponibles prêt à être installer en deux heures, il suffit que demain matin donne son autorisation » explique l’un des responsables de la mosquée.

La mairie de Nanterre s’interroge également du choix de ce lieu -entre le cimetière de Puteaux et la tour Granite- et estime que d’autres emplacements étaient disponibles au cœur de la ville. Les responsables de la mosquée affirme eux que plus de 350 personnes ont signés une pétition pour rester sur ce lieux choisis par l’Imam qui leur convient totalement.

Si un appel à la prière devant la mairie de Puteaux avait était également lancé le vendredi 16 décembre 2011 il est aujourd’hui annulé. En revanche il n’exclue pas de nouveau appels à la prière devant la mairie de Nanterre face à blocage de la situation.