La forte averse n’a pas entaché la motivation des coureurs et marcheurs. La cinquième édition de la course Enfants sans Cancer City, organisée ce jeudi sur le parvis de La Défense, a permis à l’association Imagine for Margo de collecter 437 000 euros (437 084 euros précisément), contre 300 000 euros lors de la précédente édition. « C’est un record pour la course, nous n’avons jamais récolté autant d’argent. Cette édition était incroyable », s’est réjoui Olivier Blanc, trésorier de l’association, en précisant que chaque euro sera entièrement dédié à la recherche, l’organisation de l’événement étant entièrement financée par les sponsors et soutenue par 160 bénévoles.

Sur la ligne de départ, ils étaient un peu plus de 2 000 salariés venus d’une soixantaine d’entreprises (principalement du quartier) comme KPMG, Allianz, RTE, CCF, Engie, Allianz ou encore TotalEnergies à courir ou marcher dans la bonne humeur et surtout sous la pluie au profit de l’association. « La course était sympa, un peu moins la pluie », s’amuse Romain, un salarié de RTE, après avoir parcouru dix kilomètres. « C’était un pur bonheur », rajoute sa collègue Océane. Pierre de KPMG (la plus grosse entreprise contributrice avec plus de 50 000 euros), quant à lui, a marché : « C’est ma troisième édition. Je suis venu par solidarité pour cette bonne cause ».

« Cet argent va être entièrement consacré à la recherche contre le cancer », assure Patricia Blanc, présidente-fondatrice de l’association Imagine for Margo. Très impliquée avec son mari dans la cause depuis la disparition de leur fille Margo emportée par un cancer en 2020 à l’âge de 14 ans, Patricia Blanc rappelle que 2 500 enfants sont diagnostiqués chaque année d’un cancer (tous confondus), et qu’un sur cinq n’en survivra pas. Deux tiers des survivants garderont des séquelles graves. « Depuis la création de l’association en 2011, nous avons collecté 20 millions d’euros, ce qui a permis de financer soixante-neuf nouvelles thérapies pour 7 200 enfants en France et en Europe », souligne Patricia Blanc

Avec cette belle participation malgré un temps très agité, le couple Blanc entend revenir encore plus fort l’année prochaine. « Nous étions complets cette année. Nous avons dû refuser de nombreuses demandes », regrette Olivier Blanc. Pour répondre aux demandes d’inscriptions toujours plus nombreuses, l’association n’exclut pas de donner un deuxième départ l’année prochaine.

Une ascension aussi intense que solidaire. La dixième édition de la course Vertigo a rassemblé ce jeudi 16 mai près de 400 salariés venant d’une petite trentaine d’entreprises (Bloomberg, Keneo, SK Functional Polymer, Suez, Sopra HR,…) ainsi qu’une centaine de particuliers.

Cette mobilisation a permis à l’ONG Play International, à l’origine de l’événement, de collecter près de 95 000 euros. En solo ou en relais de quatre, amis, proches et collègues ont affronté ensemble le défi de monter les 977 marches des 42 étages de la tour CB21, culminant à 188 mètres.

« C’était dur, il y avait un peu un manque d’oxygène surtout à la fin », confie encore essoufflé, Mathéo, salarié de Covivio, le propriétaire du building. Vanessa connait bien les escaliers de CB21. Un an après avoir déjà gravi les 977 marches du gratte-ciel, cette salariée de Coyote a remis ça : « C’était très sympa. Avec ma team on est repartis tous ensemble ».

Depuis sa création en 2013, la course Vertigo organisée jusqu’en 2019 à la tour First a su s’imposer comme l’un des événements sportifs et solidaires de référence du quartier d’affaires. « Cette course est importante pour Play International car elle nous permet de faire connaitre nos programmes auprès du grand public », confie Arnaud Mourot, fondateur et président de Play International.

Grâce à ces 95 000 euros s’ajoutant aux 70 000 euros recueillis lors du challenge connecté, l’association fondée en 1999, aidant les jeunes à s’insérer par l’éducation sportive, pourra poursuivre ses programmes en France, au Sénégal, au Kosovo, au Burundi et aux Comores. « C’est un moment crucial pour notre association en matière de collecte de fonds », ajoute Guillemette Petit, directrice de Play International.