Un rassemblement bruyant. Alors que les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) 2025 sont quasiment achevées au sein des différentes entités du groupe Vinci, la CGT est venue mettre la pression sur la direction du géant français. À l’appel de l’organisation syndicale, quelque 200 personnes se sont réunies ce jeudi en milieu de journée devant le siège du groupe, boulevard de La Défense à Nanterre.
Remontée, la CGT a notamment demandé à la direction du groupe présidé par Xavier Huillard une augmentation générale des salaires de 300 euros (brut) par mois et que aucun collaborateur ne soit rémunéré en dessous de 2 000 euros.
Des exigences qu’a pu présenter une délégation de représentants CGT à des responsables de Vinci. Reçue durant une heure, la réunion s’est soldée par un échec. « La direction ne veut pas du tout discuter et nous a renvoyés vers nos filiales pour faire rouvrir la table des négociations », regrette Grégory Le Métayer, représentant syndical CGT chez Vinci France.
Malgré les très nombreux pétards lancés sur les baies vitrées du bâtiment, le rassemblement s’est déroulé dans le calme, sans incident, avant de s’achever en début d’après-midi.