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vendredi 19 avril 2024
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Pierre-Yves Guice, le nouveau DG de Paris La Défense prend ses marques

Nommé fin septembre comme nouveau directeur général de Paris La Défense, Pierre-Yves Guice dévoile sa ligne de conduite.

Nommé fin septembre 2020 par le conseil d’administration de l’établissement pour succéder à Marie-Célie Guillaume partie quelques mois plus tôt, Pierre-Yves Guice le nouveau directeur général de Paris La Défense a pris ses marques. Il entend poursuivre la stratégie enclenchée par sa prédécesseure notamment sur le verdissement de la dalle.

Pourquoi avez-vous accepté ce poste de directeur ?

Ce poste ne se refuse pas lorsque l’on est ingénieur ! Il est dans la suite logique de ce que j’ai fait ces dernières années au département des Hauts-de-Seine et dans mes postes précédents.

Comment voyez-vous l’avenir de La Défense après la crise sanitaire ?

C’est une crise qui touche l’économie réelle mais moins l’économie financière. Il y a toujours des acteurs privés qui sont intéressés pour faire des choses à La Défense. Nous sommes encore très loin d’une remise en cause du modèle économique de La Défense, tout comme du modèle théorique des quartiers d’affaires. La Défense a des très solides fondamentaux et de nombreux atouts. Le territoire est notamment extrêmement bien desservi en transports en commun, dispose d’un haut niveau de service, notamment en matière  commerciale, et propose une offre immobilière de très bonne qualité. Le quartier d’affaires s’est développé au fil des crises et des plans de relance qui se sont égrainés tout au long de son histoire.

L’avenir de La Défense va passer aussi par des restructurations d’immeubles et non plus des démolition-restructuration ?

Nous travaillons sur divers projets. Nous les annoncerons quand ils seront suffisamment mûrs. Nous ne sommes pas opposés à des projets de rénovation, bien au contraire, car ils présentent de sérieux avantages sur le plan environnemental. Nous avons une approche modulée selon les sujets. Nous ne sommes pas dans une course au gigantisme. Il n’y a pas d’enjeux à faire toujours plus grand, toujours plus haut. Ce qui compte aujourd’hui pour nous, c’est de faire plus durable.

La Défense modernise ses espaces publics en les rendant plus verts, cette démarche va-t-elle se poursuivre ?

Quand La Défense a été décentralisée, Patrick Devedjian avait pris l’engagement d’investir au moins 360 millions dans la modernisation et la transformation des espaces publics et infrastructures du quartier. Nous avons pris un peu de retard ces dernières années sur ce programme car il nous a fallu organiser l’établissement nouvellement créé et réaliser les études pour engager d’ambitieux projets. En 2021, nous entrons dans le vif du sujet et avons fait voter une hausse du budget d’investissement de 4 0%.

Cette année, nous engageons les travaux de la remise en état de la place de La Défense, puis nous commencerons au second semestre l’aménagement des volumes sous dalle. Nous allons également accélérer la végétalisation de la partie basse de l’esplanade. Ce programme vise à créer sept hectares d’espaces végétalisés.
Nous allons également pérenniser les aménagements cyclables et l’amélioration des voies couvertes.

A combien estimez l’impact financier de la crise sanitaire pour Paris La Défense en 2020 ?

Nous avons perdu une partie substantielle de nos recettes d’exploitation du patrimoine, notamment par l’arrêt des opérations commerciales sur le Parvis de La Défense et par la baisse de la fréquentation des parkings du site. Cependant ces recettes représentent une part minoritaire de nos ressources.

Les projets immobiliers n’ont quant à eux pas été impactés par la crise. Nous venons d’ailleurs de signer avec Groupama l’acte de vente pour la réalisation de The Link.

Allez-vous maintenir les grandes animations estivales (Garden Parvis, Les Extatiques, Urban Week,…) cette année ?

Nous allons voir comment les choses se présentent, mais nous faisons tout pour que les événements puissent se tenir. Il est important de continuer à faire vivre le quartier et de nous engager en faveur des secteurs culturels et événementiels, qui ont été durement impactés par cette crise. Nous travaillons actuellement aux nouvelles éditions des Extatiques, de Garden Parvis et de l’Urban Week. Plus que jamais, il faut faire revenir la convivialité dans le quartier.

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