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lundi 9 décembre 2024
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Une soirée sauvage qui tourne au drame…. La Défense s’y entraine

La préfecture des Hauts-de-Seine a organisé mercredi matin un exercice grandeur nature d’une rave party tournant à la catastrophe.

Lieu aussi impressionnant qu’énigmatique, les « Cathédrales Englouties » et ses « Bassins » fascinent autant qu’elles laissent cours aux légendes les plus folles. Logés sous la place de La Défense, ces énormes vides résiduels attirent depuis pas mal d’années déjà bon nombre d’explorateurs urbains mais aussi des fêtards en quête de lieux insolites avec le risque de fête qui dégénèrent.

Pour se préparer au pire, la préfecture des Hauts-de-Seine a organisé mercredi dernier un exercice géant de sécurité mobilisant une centaine de pompiers et policiers, de médecins du Samu mais aussi des secouristes de la Croix-Rouge et de la Protection Civile. L’objectif : anticiper une soirée qui tournerait très mal.

L’administration a imaginé une rave party sauvage virant à la catastrophe. Dans une mise en scène ultra-réaliste, cinquante comédiens ont joué le jeu à fond. Chacun avait un rôle bien précis à jouer et un type de blessures à simuler.

Alors que la fête bat son plein, une bonbonne de gaz alimentant un groupe électrogène explose. L’alerte est donnée, le scénario fictif est lancé. Les secours arrivent progressivement sur les lieux au bout d’une vingtaine de minutes. C’est la panique, les victimes hurlent. Le bilan est déjà conséquent : un mort, cinq blessés en urgence absolue et six en urgence relative.

La préfecture des Hauts-de-Seine a imaginé une rave party sauvage dans les Cathédrales Englouties de La Défense qui vire au cauchemar – Préfecture des Hauts-de-Seine

Tandis que les pompiers et médecins s’affairent à prodiguer les premiers soins, les policiers se lancent aux trousses des raveurs. Certains résistent, d’autres tentent de s’échapper par les multiples accès du lieu. Si le scénario fictif de la préfecture prévoyait deux gardes à vue, il y en aura finalement cinq.

Toute l’action se déroule sous les yeux attentifs des différents personnels des services impliqués dans cette simulation. « Nous sommes dans un milieu clos et confiné, difficile d’accès, a indiqué au Parisien le cabinet du préfet. Nous devons être sûrs que les unités susceptibles d’intervenir puissent y cheminer et communiquer avec l’extérieur ». Cette simulation a été l’occasion pour les services de la préfecture, les forces de l’ordre et les secouristes d’utiliser « Sinus », un système développé par la préfecture de police de Paris lors des plans d’urgence.

« Une dizaine d’exercices de sécurité civile est organisée chaque année par les services de la préfecture sur l’ensemble du département afin de permettre à tous les acteurs de la gestion de crise de s’entraîner en cas d’évènement grave (catastrophe naturelle, accident industriel, acte terroriste…) », rappelle la préfecture. A La Défense, quartier où la menace terroriste pèse, des exercices géants sont organisés plus ou moins régulièrement. Le dernier de cette ampleur remonte à 2016.

Une centaine de pompiers et policiers, de médecins du Samu mais aussi des secouristes de la Croix-Rouge et de la Protection Civile ont été mobilisées pour cette simulation – Préfecture des Hauts-de-Seine
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