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vendredi 29 mars 2024
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A la Grande Arche, le Swave, l’incubateur fintech accueille ses premières start-up

Les petites start-up de la fintech vont enfin pouvoir côtoyer les grands groupes du CAC 40 à La Défense. L’association Paris&Co a lancé fin janvier, le Swave, le nouvel incubateur dédié aux jeunes pousses de la fintech au sein du plus grand quartier d’affaires d’Europe. Installé sur 2 500 mètres à travers deux niveaux du pilier nord de l’Arche (au 19ème et 20ème étage), le Swave a vocation à accompagner dans leur développement de jeunes entreprises issues de la finance et de l’assurance.

« Le Swave c’est une initiative de l’Etat cofinancée par le secteur privé (La Société Générale, NewAlpha AM, le Crédit Municipal de Paris, Exton Consulting, AG2R La Mondiale, MasterCard et le Groupe Casino, ndlr), explique Edouard Plus, responsable de la structure. L’idée c’est de faire quelque chose pour fédérer les initiatives et les unir ». Après avoir injecté une « somme substantiel » dans le lancement du Swave, l’Etat se désengagera d’ici la fin 2019 pour que la plate-forme soit intégralement financé par le privé. Et le choix d’implantation dans le quartier d’affaires est plus que symbolique pour le Swave. « C’était une demande de l’Etat de renforcer l’attractivité de La Défense et puis la Grande Arche est un lieu très symbolique », poursuit Edouard Plus.

Pour sa première promotion 80 candidatures ont été reçues au Swave qui en a retenu 31 avant une ultime sélection menée avec ses partenaires financiers. Et ce sont donc vingt jeunes pousses qui ont ainsi pu s’installer en ce début d’année dans l’emblématique Arche de La Défense. Ces entreprises seront rejointes d’ici juin prochain par de nouvelles, d’origine française ou étrangère, avant que la promotion ne rassemble pour la fin de l’année, trente-cinq pépites. « L’objectif c’est d’avoir au moins 30 % de start-up issues de l’international » détaille Edouard Plus, expliquant être en contact avec des sociétés britanniques, polonaises ou encore singapouriennes. Mais ne rentre pas qui veut. « Dans les critères pour rentrer au Swave il faut faire de la finance raisonnée. Nous avons refusé une candidature d’une personne qui faisait du trading haute fréquence par un algorithme », admet Edouard Plus qui souhaite une position « éthique » en faisant  « de la finance durable et responsable ».

De 12 à 36 mois pour grandir

En plus de profiter de locaux équipés (200 euros le poste de travail par mois en co-working ou 330 euros par mètre carré par an en bureau privé) et d’une visibilité accrue, le Swave propose à ses poussins de bénéficier d’un véritable accompagnement pendant douze mois, renouvelable deux fois jusqu’à 36 mois.

« La Défense c’est un énorme appel d’air en termes de visibilité et une manière très simple de nous identifier en termes de fintech. Pour nous c’est un relais de croissance pour notre visibilité », confie Nicolas Weissleib, le fondateur et dirigeant de PayGreen, qui propose du paiement en ligne, avec des micros-dons grâce à l’arrondi. Déjà à la tête d’une équipe d’une dizaine de personnes, le jeune entrepreneur rouennais espère donner un véritable coup d’accélérateur durant son passage au Swave.

A ses côtés, Amine Hebri développe Avanseo, avec ses solutions de crédits pour les professionnels allant de 500 à 50 000 euros. « Je suis là pour l’expertise du Swave et sa visibilité », déclare Amine Hebri, convaincu de l’utilité de la plate-forme d’innovation, en indiquant espérer rester pour les douze ou dix-huit prochains mois.

Et pour inaugurer en beauté le Swave, c’est Emanuel Macron en personne qui pourrait venir couper le ruban en mars prochain. Cette possible venue du président de la République, souhaitée par Edouard Plus, serait ainsi le premier déplacement d’Emanuel Macron dans le quartier d’affaires depuis son élection.

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