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jeudi 1 mai 2025
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Michel Sardou fait ses adieux à la Paris La Défense Arena

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Michel Sardou a donné deux concerts à la Paris La Défense Arena - Richard Melloul

Il l’assure : il va prendre sa retraite à l’issue de sa tournée qui s’achèvera le 29 mars prochain à Brest. A quelques jours de cette ultime date, Michel Sardou était à la Paris La Défense Arena ce weekend pour y donner ses deux concerts parisiens d’adieu.

Au cœur de la plus grande salle de spectacle d’Europe, l’artiste de 77 ans a posé sa scène circulaire pour être au plus proche de son public. Une scène équipée d’un plateau tournant où le chanteur élégamment vêtu d’un costume sombre a d’ailleurs failli se « casser la gueule ». Il s’en amusera à plusieurs reprises. « Inutile de vous dire que je suis ravi de vous voir dans cette charmante petite salle », déclare le chanteur aux 20 000 spectateurs massés dans la salle.

Pour lancer le premier de ses deux concerts, c’est avec son cultissime « Les lacs du Connemara » que le monument de la chanson française a fait son apparition. Le chanteur poursuit avec « Marie-Jeanne », « Casino » et « Une fille aux yeux clairs ».

L’artiste va scander cette blague douteuse sur le consentement : « [Aujourd’hui], un jeune homme qui pose sa main sans son consentement sur la main d’une femme, c’est garde à vue direct. S’il a l’audace de vouloir poser sa main ailleurs, là, c’est Fleury-Mérogis (en référence à la prison) ». Puis un tacle sur Sandrine Rousseau. « J’espère que [cette chanson « Je vais t’aimer »] va déstructurer un peu plus, une femme charmante, adorable, intelligente et chiante », a-t-il lancé à l’attention de la députée écologiste avec qui il entretient un conflit un peu puéril.

Pour satisfaire les désirs de ses fans, Michel Sardou va ensuite se lancer dans une avalanche de tubes plus ou moins connus dont « En chantant », « Il était là (Le Fauteuil) » « La java de Broadway », « J’accuse », « Je ne suis pas mort », « Je viens du Sud » ou encore « La maladie d’amour ».

Puis Michel Sardou va rendre hommage à « son ami » Johnny Hallyday en reprenant en toute intimité « Quelque chose de Tennessee », titre qu’ils avaient chanté ensemble en juin 2000 au parc de Sceaux.

Le chanteur originaire de Paris va poursuivre son spectacle avec « Rouge », « Vladimir Ilitch », « Mam’selle Louisiane », « L’autre femme », « Verdun » et le légendaire « Je vole ». Après deux bonnes heures de concert et « Comme d’habitude » joué en rappel, Michel Sardou va repartir comme il est arrivé avec son fameux « Les lacs du Connemara », le tube jugé comme « immonde » et de « droite » par la chanteuse Juliette Armanet. La setlist du concert est à retrouver ici.

Viva l’Opéra : « La Fille mal gardée » à l’UGC de La Défense ce jeudi

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L'affiche Viva l'Opéra de la saison 2023 / 2024 - UGC

Pour ce nouveau rendez-vous de la quatorzième saison de Viva l’Opéra, c’est le ballet « La Fille mal gardée » de Frederick Ashton, filmé en direct du Palais Garnier qui sera diffusé à l’UGC de La Défense. Le jeudi 21 mars à 19h30, le cinéma du Westfield Les 4 Temps projettera dans la salle 16, la plus grande du complexe, cette œuvre de 2h05, coupée d’un entracte de vingt minutes.

La direction musicale sera signée par Philip Ellis, les décors et costumes par Osbert Lancaster, les chorégraphies par Frederick Ashton d’après Jean Dauberval, la musique par Louis-Joseph-Ferdinand Hérold et les lumières par George Thomson. Côté distribution on retrouvera Les Étoiles, les Premières Danseuses, les Premiers Danseurs & le Corps de Ballet de l’Opéra

La projection est proposée au tarif de 12 euros pour les moins de 26 ans, 33 euros au plein tarif, 27 euros avec la carte UGC Illimité et comprise dans la nouvelle carte UGC Illimité Viva l’Opéra.

Les prochains rendez-vous de Viva l’Opéra sont programmés le 2 avril avec le ballet « Don Quichotte », en direct l’Opéra Bastille puis « Il trittico » le 11 avril.

Toutes les informations sur ces offres, la programmation ou encore la réservation de places sont sur Vivalopera.fr.

Philippe Guérinet est le nouveau directeur de DeVinci Executive Education

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Philippe Guérinet a été nommé directeur de DeVinci Executive Education - DR

Le Pôle universitaire Léonard de Vinci a annoncé la nomination de Philippe Guérinet comme nouveau directeur de l’établissement de formation professionnelle DeVinci Executive Education. Il aura pour mission de piloter et coordonner l’activité du centre de formation tout en développant de nouvelles offres pédagogiques adaptées aux besoins des salariés et des entreprises.

Titulaire d’un diplôme d’ingénieur à l’ENSAE et d’un Mastère Strategic Management à HEC, ce spécialiste possède selon le Pôle universitaire « une grande expérience dans le monde des affaires et de l’enseignement supérieur ». Il a débuté son cursus professionnel dans le domaine du pilotage et la gestion opérationnelle au sein de diverses entreprises comme Gemini Consulting, American Express…

Il s’est engagé, par la suite, dans le secteur de l’enseignement supérieur en occupant durant plusieurs années les fonctions de secrétaire général du groupe CESI et de directeur executive éducation de Centrale Supélec. Dernièrement, Thierry Guérinet était à la tête de Science Po Executive Education. « Grâce à un parcours professionnel riche, le nouveau directeur de DeVinci Executive Education va pouvoir proposer de nouvelles perspectives pour les formations continues du Pôle Léonard de Vinci », indique un communiqué du Pôle.

« Je suis enthousiaste à l’idée de rejoindre le Pôle Léonard de Vinci pour développer son offre Executive Education en s’appuyant sur la qualité de l’équipe actuelle et mon expérience du marché de la formation professionnelle. Notre objectif est de positionner le Pôle en tant qu’acteur majeur de la formation tout au long de la vie, en capitalisant sur ses spécificités telles que la multidisciplinarité, la diversité et l’innovation de ses programmes de formation, et sa proximité avec les entreprises », déclare Philippe Guérinet.

Le nouveau directeur de DeVinci Executive Education aura notamment pour mission de développer et faire avancer les axes stratégiques du centre de formation continue du Pôle Léonard de Vinci.

Le Mipim reste le rendez-vous incontournable des acteurs de l’immobilier

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L’édition 2024 du Mipim a attiré plus de 20 000 participants - Defense-92.fr

La grand-messe de l’immobilier continue d’attirer. Venus des quatre coins du monde, les professionnels de l’immobilier étaient à Cannes où s’est tenu du 12 au 15 mars l’édition 2024 du Mipim, le Marché international des professionnels de l’immobilier.

Pendant ces quatre jours, RX France, l’organisateur de l’événement, revendique avoir attiré plus de 20 000 participants dans le palais des festivals de la croisette. Qualifié de « premier rassemblement de la ville et de l’immobilier au monde », RX France se félicite d’une « affluence solide » malgré les difficultés actuelles du marché.

« Le top trois des pays représentés a été la France (30 % des participants), la Grande-Bretagne (20 %) et l’Allemagne (14 %) », indique RX France dans un communiqué. Le Moyen-Orient, l’Amérique du Nord, et l’Asie étaient aussi bien représentés. Dans un contexte de guerre en Ukraine, la Russie était une nouvelle fois totalement invisible dans les allées du salon.

Installé sous la tente de Paris Région, Paris La Défense a profité de ce rendez-vous pour révéler les deux derniers lauréats de l’appel à projets Empreintes -à savoir le site de la Demi-Lune et celui de Liberté-, concours lancé il y a tout juste deux ans au Mipim.

Barack Obama est venu parler du climat au Cnit

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Barack Obama a lancé la première édition du PowR.Earth Summit au Cnit de La Défense - POwR Earth Foundation/ Yann Arthus-Bertrand

Pour la première édition du PowR.Earth Summit, les organisateurs ont décroché un invité de prestige. L’ancien président des États-Unis, Barack Obama, était au Cnit de La Défense ce mercredi soir pour lancer le sommet PowR.Earth Summit consacré aux énergies renouvelables.

Devant un parterre de chefs d’entreprises, politiques et scientifiques, le quarante-quatrième président des USA a livré un discours d’environ deux heures sur le climat, les énergies renouvelables et notre façon de consommer. L’ex-président démocrate a insisté sur l’importance de préserver la planète plutôt que de vouloir coloniser Mars. « Même après une guerre nucléaire, que je ne minimise pas, la Terre serait plus vivable que Mars ! Même si l’on ne faisait rien contre le changement climatique, elle aurait toujours de l’oxygène, et pour ce que l’on en sait, Mars non », a-t-il insisté taclant « les magnats de la Silicon Valley ».

« Je préférerais que nous investissions dans le soin de cette planète ici-bas. La raison pour laquelle nous allons dans l’espace, c’est pour sa découverte, sa connaissance, pas parce que nous allons créer une meilleure situation là-bas. Nous avons été conçus pour cet endroit-ci et ce serait bien que nous le préservions, de façon à ce qu’il reste vivable », a rajouté Barack Obama.

Interrogé, l’ancien locataire de la Maison-Blanche a défendu son bilan climatique durant ses deux mandats (de 2009 à 2017), notamment avec la signature de l’Accord de Paris sur le climat en 2015. Un accord qu’avait quitté son successeur, Donald Trump. Sans rentrer dans une polémique, Barack Obama a simplement déclaré : « Les faits parlent d’eux-mêmes ».

Cette soirée a marqué l’ouverture du sommet PowR.Earth Summit qui se tient jusqu’à vendredi au Cnit. Si les organisateurs n’ont pas voulu indiquer le montant qu’a demandé Barack Obama pour se rendre dans le quartier d’affaires, les places pour assister au show de l’ancien président de la plus grande puissance mondiale ont coûté très cher. Il fallait en effet débourser entre 650 et 3 300 euros. Les organisateurs du sommet ont cependant précisé que 150 jeunes avaient été invités pour garnir les 1 175 sièges de l’amphithéâtre Séquoia où s’est tenu le discours.

L’IÉSEG s’engage pour l’égalité des chances dans l’éducation en signant un partenariat avec Télémaque

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L'IÉSEG et Télémaque ont signé un partenariat pour intégrer des jeunes issus de milieux défavorisés - DR

Alors que les disparités socio-économiques n’ont jamais été aussi importantes en France, pesant fortement sur l’accès à une éducation de qualité pour tous, l’IÉSEG et l’association Télémaque qui contribue à la relance de l’ascenseur social ont annoncé la signature d’un partenariat pour intégrer des jeunes défavorisés.

En devenant mécène de Télémaque, l’IÉSEG participera ainsi à l’action de l’association par une adhésion au soutien et à la réussite des jeunes de la cinquième à la terminale et de la communauté des Alumni Télémaque, qui compte à ce jour plus de 750 membres.

En plus d’un soutien financier à hauteur de 55 000 euros sur trois ans, dix collaborateurs de l’école de commerce basée à Lille et dans le quartier d’affaires de La Défense rejoindront les équipes de Télémaque en tant que mentors des jeunes accompagnés par l’association en Ile-de-France et à Lille. Enfin, l’École offrira chaque année une réduction de 75 % des frais de scolarité à quatre jeunes issus du programme de mentorat de Télémaque et admis en formation initiale à l’IÉSEG.

« Nous sommes très heureux de contribuer, en collaboration avec Télémaque, à rendre plus accessibles les études supérieures, qu’il s’agisse d’aides financières ou d’actions liées à l’orientation, l’information et l’accompagnement académique et professionnel de jeunes issus de milieux plus modestes », s’est exprimé Caroline Roussel, directrice générale de l’IÉSEG, estimant que cette contribution est « l’un des piliers majeurs de la stratégie RSE » de l’école.

« Grâce au partenariat de mécénat noué avec l’IÉSEG, nous co-construisons une nouvelle page de notre histoire. Dorénavant, nous pouvons accompagner plus massivement encore vers les études supérieures des jeunes investis issus de territoires fragiles, désireux de prendre confiance en eux, de choisir leur orientation, de réussir dans leur parcours éducatif et professionnel, et ainsi de saisir la rampe de l’ascenseur social », a pour sa part indiqué Ericka Cogne, directrice générale de Télémaque.

Appel à projets Empreintes : un ensemble bas-carbone pour faire oublier l’encombrant échangeur routier de la Demi-Lune

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La colline paysagère servira de socle pour les trois bâtiments - Artefactorylab

No man’s land, le secteur de la Demi-Lune va enfin entamer une profonde mutation. Symbole de l’époque du tout-voiture des années 70, ce vaste échangeur routier en partie désaffecté, enclavé entre le centre commercial Westfield Les 4 Temps, les tours Kupka et Pacific, le Japan Bridge et l’immeuble de Spaces va s’effacer pour laisser place à un vaste complexe immobilier et une infrastructure routière apaisée.

Le complexe se composera de trois bâtiments – Inside Outside

Intégré à l’appel à projets Empreintes lancé il y a tout juste deux ans par Paris La Défense, le site de la Demi-Lune à Puteaux a trouvé un nouvel avenir quatorze ans après l’abandon de la tour Signal. Cette désignation succède aux sites Segoffin, Jean Moulin et Liberté. Le site Gambetta ayant finalement été écarté par Paris La Défense pour des raisons techniques.

L’ensemble mixte proposera de nombreux usages – Cau

En marge du Mipim, l’établissement public chargé d’aménager et de gérer le quartier d’affaires a choisi officiellement ce mardi –face au projet de l’équipe d’Unibail-Rodamco-Westfield– l’équipe de Linkcity et Crédit Agricole Immobilier Corporate et Promotion, associée aux architectes l’AUC, XDGA et aux paysagistes Inside Outside pour transformer d’ici à 2031 cette vaste emprise d’1,5 hectare. L’équipe a imaginé un ensemble immobilier mixte et bas-carbone de 62 000 mètres carrés alliant résidence étudiante, hébergements, bureaux, école, espace culturel et sportif ou encore food-court. « On a pris le parti de ne pas viser la grande hauteur mais de prouver que nous sommes dans une nouvelle génération de projets, plus vertueuse et sobre », s’est exprimé Pierre-Yves Guice, le directeur de Paris La Défense.

La colline paysagère servira de socle pour les trois bâtiments – DR

Le premier bâtiment, haut de 90 mètres pour une trentaine d’étages, sera le plus monumental. Cette tour formant un hexagon abritera sur un peu moins de 30 000 mètres carrés un programme mixte, avec des premiers niveaux dédiés à de la restauration, et en étages, une école d’enseignement supérieur, quelques espaces de bureaux, un hôtel et à son sommet, des « appartements-ateliers ». Autour d’une structure poteau-poutre en béton bas carbone, le gratte-ciel sera constitué de planchers bois CLT (un bois lamellé croisé particulièrement résistant). Jouant la carte de la répétition selon le building concept « ArchiSobre » développé par Bouygues Bâtiment Île-de-France, elle atteindra le seuil 2025 et visera le seuil 2028 de la réglementation. Son impact carbone sera également fortement réduit par le recours aux différentes familles de matériaux biosourcés et par une démarche ambitieuse de réemploi et de construction hors site.

Le complexe abritera notamment une offre d’hébergement – Artefactorylab

Deux immeubles d’environ 12 000 mètres carrés chacun pour une vingtaine d’étages s’élèveront sur près de cinquante mètres de part et d’autre du bâtiment principal. Selon les concepteurs, ils atteindront le seuil 2028 de la réglementation. Ces deux immeubles seront conçus avec les mêmes principes que le bâtiment principal : structure poteau-poutre en béton bas carbone et planchers en bois CLT. L’un hébergera une résidence étudiante et l’autre une résidence classique d’hébergement accompagnée de services.

Le projet doit être érigé d’ici à 2031 – Artefactorylab

« Nous inscrivons Demi-Lune comme un projet démonstrateur. Le projet urbain parvient en effet à apaiser et à résoudre une situation particulièrement complexe, tout en démontrant la pertinence de la grande hauteur à l’heure du bas carbone. », indique Laurent Mourey, directeur général de Linkcity. « Dans cet environnement complexe, Demi-Lune s’inscrit comme un démonstrateur de la transition écologique et technologique tout en améliorant le cadre de vie des habitants », s’est pour sa part exprimé Thomas Péridier, directeur de la promotion tertiaire de Crédit Agricole Immobilier Corporate et Promotion.

La colline paysagère servira de socle pour les trois bâtiments – Artefactorylab

L’ensemble s’articulera au sein d’un nouveau parc arboré d’un hectare imaginé comme une « colline paysagère ». Ouvert à tous, ce cœur d’îlot généreux orné d’un étang promet d’offrir de nombreuses activités avec entre autres un mur d’escalade et des terrains de sport. Pour les porteurs du projet et Paris La Défense, la création de ce vaste espace vert en lieu et place de l’actuel nœud routier -servant notamment d’accès pour le parking du centre commercial- permettra de lutter contre les îlots de chaleur urbaine tout en offrant un ancrage esthétique des trois bâtiments dans « un paysage nouveau et inattendu ».

L’ensemble doit proposer de nombreux usages – Artefactorylab

L’application de rencontres Once déclare son amour à la Paris la Défense Arena

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Once est devenue « partenaire gold » de la Paris La Défense Arena - Defense-92.fr

Lieu d’échanges et de fêtes, la Paris La Défense Arena s’entoure d’un nouveau partenaire. L’application de rencontres Once vient de sceller une alliance avec la Paris La Défense Arena. Entamée début janvier, l’idylle doit durer au moins six mois.

L’application propose désormais, lors des rencontres du Racing 92 ainsi que des grands concerts à venir, notamment ceux des Black Eyed Peas et de Taylor Swift, une multitude d’animations interactives à l’intérieur et à l’extérieur de l’enceinte. Ces initiatives incluent des jeux de danse d’arcade avant chaque concert, des cabines photo interactives, et des jeux de rencontres pour le public, ainsi que bien d’autres activations inédites.

Appel à projets Empreintes : Quartus remporte le site Liberté avec ses immeubles bas-carbone réversibles

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Le projet Liberté doit voir le jour à l'horizon 2030/2031 - Baumschlager Eberle Architectes

C’est avec un complexe de quatre bâtiments bas-carbone, dont deux à usage réversible que Quartus a su séduire le jury du concours Empreintes. Lancé il y a tout juste deux ans, Paris La Défense a révélé ce mardi à l’occasion du Mipim, à Cannes, le groupement sélectionné pour le site « Liberté » à Puteaux quelques mois après les sites de Segoffin et Jean Moulin.

Porté par le groupement représenté par Quartus -qui intervient ainsi pour la première fois à La Défense- accompagné, pour la maîtrise d’œuvre, par les agences Baumschlager Eberle Architectes et Itar Architectures, associées à l’urbaniste-paysagiste Wald, le projet doit venir s’insérer à l’horizon 2030/2031 sur une partie désaffectée depuis 2019 du boulevard circulaire, rebaptisé boulevard Patrick Devedjian.

Le projet se composera de quatre bâtiments – Wald

Développant une surface d’environ 17 000 mètres carrés, l’ensemble se composera de quatre bâtiments bas-carbone baptisés : Proue, Belvédère, Connecteur et Promenade. Le projet ambitionne de proposer un ensemble d’immeubles fonctionnant comme un îlot mixte dont chaque partie anticipe les usages futurs répondant aux aspirations tant des habitants que des salariés ou des visiteurs de passage. Quartus assure que chacun des bâtiments disposera d’un socle vivant afin de garantir un rez-de-ville animé avec, par exemple, des cafés tiers-lieu, restaurants, commerces de proximité, cabinet médical, salle de sport ou conciergerie.

« La réversibilité des deux bâtiments centraux a d’ores et déjà été intégrée anticipant notamment un usage d’enseignement, en bureaux ou en hôtellerie. Les immeubles résidentiels, de part et d’autre, sont quant à eux conçus pour accueillir une large palette de produits immobiliers résidentiels », indique Quartus précisant que « les activités aujourd’hui projetées pourront évoluer » et que « la réflexion menée en open-innovation permettra en effet d’affiner la programmation commerciale en cohérence avec l’environnement et les usages futurs ».

La promenade du projet – Baumschlager Eberle Architectes

Le bâtiment « Proue » surplombera les autres immeubles depuis la pointe Ouest. Pouvant accueillir des logements étudiants, il intégrera par exemple un café-restaurant ainsi que des infrastructures médicales (cabinet, officine,…). Ouvert sur la large faille centrale, « Belvédère » sera dédié à un usage tertiaire ou d’hôtellerie. L’immeuble proposerait un local à vélos partagé, un atelier de réparation et un café associatif. Un café-restaurant dynamisera son socle, tourné vers Puteaux. Dialoguant avec les autres immeubles de Puteaux, « Connecteur » pourrait aussi héberger une offre tertiaire ou de bureaux. Il disposerait d’une terrasse aménagée au dernier étage, d’un café-restaurant et d’un commerce alimentaire. Enfin, à l’Est, « Promenade » se dressera en continuité de la rue de la République et clôturera l’ensemble immobilier avec une offre de logements de type coliving. Bénéficiant d’un environnement très paysagé, le programme prévoit l’installation d’un café et d’une salle de sport.

La façade alliera des éco-briques et du bois – Baumschlager Eberle Architectes

Particularité du projet, les immeubles ont été conçus dans une logique de neutralité afin de garantir la réversibilité de leurs usages selon l’évolution des besoins exprimés. « La mutation d’un immeuble neutre, en effet, n’induit que des modifications mineures, ce qui n’alourdit pas le bilan carbone de l’opération », indique le communiqué. D’un point de vue administratif, cela se traduira par le premier permis de construire « sans affectation » à Paris La Défense.

Plusieurs espaces verts sont prévus de part et d’autre de l’ensemble, avec, côté Ouest, une butte boisée. Des vallons intermédiaires sont prévus entre Proue et Belvédère ainsi qu’entre Connecteur et Promenade. Les failles accueilleront des circulations piétonnes ainsi que des mobilités douces et constitueront de réelles réserves de biodiversité, avec notamment des nichoirs et des perchoirs. Côté Est, un cheminement paysager s’inscrira dans le projet de transformation du boulevard Patrick Devedjian porté conjointement avec le département des Hauts-de-Seine. Les toitures de l’ensemble seront plantées sur près de 1 300 mètres carrés.

La faille centrale permettra de créer une connexion entre Puteaux et le boulevard Patrick Devedjian – Baumschlager Eberle Architectes

« L’enjeu est ici de créer une liaison douce et apaisée entre deux univers urbains, celui de La Défense et celui plus faubourien de Puteaux. Nous avons imaginé un projet écologique favorisant le retour du vivant en ville autour d’un ensemble de bâtiments réversibles, avec beaucoup d’espaces verts et animés dans la continuité de la promenade urbaine. Ce projet porte l’ambition de proposer de nouvelles façons d’habiter La Défense », précise Emmanuel Launiau, président de Quartus.

Enfin, le projet entend faire la part belle à l’art en prolongeant le vaste musée à ciel ouvert du quartier d’affaires existant. « Ce parcours artistique entre les émergences du projet renforcera ainsi le lien naturel entre le centre-ville de Puteaux et le cœur de Paris La Défense », assure Quartus.

La promenade du projet – Baumschlager Eberle Architectes

Le Mipim ferme ses portes sur un imbroglio autour de Signal

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La tour Signal exposé au MIPIM. ©Defense-92.fr

Le Mipim qui s’est tenu à Cannes du 16 au 19 mars 2010 a fermé ses portes le vendredi 19 mars 2010. Il a enregistré un nombre constant de participants par rapport à 2009 : 18 000 personnes venues de 81 pays. Cette année a cependant été marquée par la présence de 1 118 sociétés d’investissement, soit une hausse de 10 % par rapport à 2009.

Le salon mondial de l’immobilier a fermé ses portes sur une note d’optimisme, notamment au niveau français, première nation de cette édition 2010.

Sur le stand de La Défense, aucune annonce importante n’a été faite, à part la confirmation par la présidente de l’EPAD et maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, de l’annulation de la tour Signal. Son concepteur, Jean Nouvel, a aussitôt démenti l’information en indiquant qu’il s’agissait d’un « report » le temps que la crise financière passe. « C’est avec surprise que nous venons de prendre connaissance du fait que Jean Nouvel aurait renoncé à la construction de la tour Signal. Il n’en est rien. Il convient donc d’attendre un peu et de ne pas jeter le bébé Signal avec l’eau de la crise », a déclaré l’architecte à la presse.

Mais il n’est pas certain qu’il trouve des investisseurs pour sa tour de 309 mètres. Il s’agit d’un deuxième échec, 20 ans après l’abandon de la tour Sans Fin.

De plus, Joëlle Ceccaldi-Raynaud a expliqué qu’un délai d’un an était donné pour la réalisation du projet, et passé ce délai, le projet serait caduc. « C’est une surprise car je pensais que Jean Nouvel arriverait à trouver un investisseur », a admis Joëlle Ceccaldi-Raynaud.

« C’est un bâtiment qui laissait beaucoup de place au vide et qui n’a pas pu trouver son équilibre économique », expliquait pour sa part Philippe Chaix, directeur de l’EPAD et de l’EPASA, en précisant : « On est allé au Qatar, au Koweït, là où il y a de l’argent. On a cherché. On n’a pas trouvé d’autres investisseurs ».

La prochaine édition du Mipim se déroulera du 8 au 11 mars 2011.