Se faire réélire pour mieux passer le flambeau à celle qu’il a choisie. Maire de Courbevoie depuis 1995, Jacques Kossowski (Les Républicains) va se représenter aux prochaines élections municipales de mars 2026.
Alors que l’élu laissait planer le doute depuis plusieurs mois, il a dernièrement confirmé qu’il se portait candidat pour continuer à diriger la ville où est implantée une bonne partie du quartier d’affaires de La Défense.
Mais Jacques Kossowski, 85 ans, ne compte pas faire un sixième mandat complet. Pour lui succéder, il a jeté son dévolu sur l’une de ses actuelles adjointes, Stéphanie Soarès. « Il me fallait quelqu’un de jeune et elle a de grandes qualités. Elle coche un certain nombre de cases. Et puis elle travaille sur l’environnement et la nature, ce sont des sujets que j’aime beaucoup », confie Jacques Kossowski, parlant d’une « alliée très fidèle des Républicains »
En cas de réélection, l’actuel maire promet une « transition très douce au bout de deux ans maximum ». Et l’élu l’assure : il ne s’accrochera pas à son poste. « Je ne veux pas aller au terme de mon mandat, mais je resterai au conseil municipal, certainement pas comme adjoint, simplement comme conseiller. Je ne veux pas qu’il y ait deux maires », affirme Jacques Kossowski.
« C’est une belle marque de confiance du maire et une grande responsabilité. Je lui suis très reconnaissante », révèle Stéphanie Soarès, habitante de Courbevoie depuis vingt ans et élue dans l’actuelle équipe depuis 2014. « Nous allons nous soumettre tous les deux aux suffrages des Courbevoisiens. Nous sommes tous les deux en binôme », rajoute t-elle. Peu connue des Courbevoisiens et Courbevoisiennes, Stéphanie Soarès qui travail à la région Île-de-France a désormais tout juste trois mois pour se faire connaître.
En tandem, Jacques Kossowski promet un programme axé sur la sécurité, l’arrivée de la ligne 15 du Grand Paris Express, le social, la santé, le réaménagement de Charras, ainsi que l’avenir économique de La Défense et de son établissement.
Très convoité, Jacques Kossowski dit ne pas craindre de défections au sein de son équipe proche, tout en admettant redouter des « trahisons ». Sans la citer nommément, l’élu cible particulièrement son ancienne adjointe Aurélie Taquillain, qui s’était présentée face à lui en 2020 et se représentera en 2026.
Avant de porter son choix sur Stéphanie Soarès, Jacques Kossowski avait envisagé Éric Cesari, récemment condamné définitivement dans l’affaire Bygmalion, puis son adjointe Marie-Pierre Limoge et enfin Jean Spiri, nommé il y a tout juste un an directeur de l’Institut français d’Afrique du Sud et conseiller à l’ambassade de France.





