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jeudi 25 avril 2024
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Les premiers cars de Ouibus ont pris le départ de La Défense

Leur valise en main, Hamado et Anna scrutent les écrans affichant l’horaire du prochains car pour Rouen. Le couple qui s’apprête à embarquer dans un car Ouibus pour se rendre à la ville aux 100 clochers fait partie des tout premiers voyageurs à inaugurer cette nouvelle liaison depuis le quartier de La Défense vers la province qui a été lancée par la SNCF le lundi 5 octobre 2015.

Depuis ce jour le quartier d’affaires est désormais relié au Havre (4 allers-retours par jour, puis 5 à partir du 16 novembre 2015), à Lyon (2 allers-retours par jour, puis 3 dès le 1er décembre 2015) et à Rouen (4 allers-retours par jour, puis 5 à partir du 16 novembre 2015). Dès le 16 novembre quatre autres destinations viendront s’ajouter : Bordeaux (2 allers-retours par jour, puis 3 à partir du 1er décembre 2015), Caen (3 allers-retours par jour), Lille (2 allers-retours par jour, puis 4 à partir du 1er décembre 2015) et Nantes (1 aller-retour par jour, puis 3 à partir du 4 janvier 2016). Et enfin Bourges (1 aller-retour par jour), Brest (1 aller-retour par jour), Clermont-Ferrand (2 allers-retours par jour), Orléans (2 allers-retours par jour), Rennes (1 aller-retour par jour) et Saint-Brieuc (1 aller-retour par jour) à partir du 4 janvier 2016. Et d’autres liaisons pourraient ouvrir au cours de l’année 2016, expliquent les responsables de Ouibus.

Pour les premiers départs vers Rouen, le Havre et Lyon il n’y avait pas foule. Et difficile pour les quelques voyageurs de trouver le lieu d’embarquement « C’est mal indiqué, sur le billet il n’est pas marqué que les bus partent d’ici (du terminal Jules Verne, ndlr) » confie Hamado « On a raté notre bus de 9h05 » poursuit-il devant se résigner à prendre celui de 14h05. Mais malgré tout pour ce couple l’affaire est rentable, 5 € le billet: « D’habitude on prend le train ou ont fait du co-voiturage et on a découvert dimanche que cette liaison existait » poursuit-il. Car pour beaucoup des voyageurs qui ont opté pour le voyage en car c’est avant tout une question de prix: « En regardant le prix des trains sur le site de la SNCF, je suis tombée sur un trajet en car La Défense – Lyon en car à 15 euros » explique Fayza emballée par l’offre. Elle aussi affirme avoir eu beaucoup de mal à trouver le lieu de départ de son bus « Il n’y avait aucun fléchage ». Mais pour elle tout s’est bien passé, la jeune femme a pu monter à l’heure dans son car qui ne transportait seulement que deux voyageurs, elle comprise. Des lacunes de signalisation qui devraient être réglés rapidement « La gare routière de La Défense est encore en cours d’aménagement, Ouibus est en train de travailler sur la signalétique et y ouvrira un espace dédié prochainement » explique t-on chez le transporteur.

Ce lieu de départ si difficile à trouver pour les voyageurs de Ouibus, c’est le terminal Jules Verne en liaison directe avec la gare de La Défense d’où se font également les arrivés des cars. Courant novembre, il sera doté d’un espace de vente Ouibus qui est actuellement en cours de construction dans le terminal. Cette gare routière, ouverte en 2005, propriété de Defacto qui en a confié la gestion à Ctcop sert en outre de lieu de départ pour les bus Express A14 qui effectuent des liaisons entre La Défense et Mantes La Jolie ou Orgeval mais aussi à de nombreuses navettes privées d’entreprises. Des cars d’Eurolines effectuaient par ailleurs des liaisons vers plusieurs destinations d’Europe avant que les départs et arrivées depuis La Défense ne soient arrêtés à la fin des années 2000. Contrairement à certaines gares routières françaises qui sont décrites comme sales et non-adaptées, celle de La Défense qui a fêté son dizièmene anniversaire cette année, est dans un bon état et a l’avantage d’être couverte et propose des toilettes et distributeurs automatiques de friandises, boissons chaudes et froides.

A bord des cars, pour le confort, tous les véhicules disposent d’une connexion wifi gratuite (pour les opérations simples comme envoyer des mails ou surfer sur internet), de prises électriques, d’un large espacement entre les sièges qui sont inclinables, de tablettes ainsi que de toilettes. La flotte de véhicules qui a moins de trois ans répond à la norme Euro 5 et passera progressivement à la norme Euro 6. D’ici 2016, Ouibus possèdera une flotte de 127 cars, de standard 4 étoiles de marque Setra, Iribus, Irizar, Scania et Mercedes dont 8 bus à double étage sur la liaison Paris – Londres. Pour faire rouler ses bus, la SNCF et sa filiale s’appuient sur 360 chauffeurs, appelés “capitaines” issus de société prestataires.

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