Ça roule pour Ouibus. La filiale de transport en autocars de la SNCF, lancée en septembre dernier depuis la libéralisation du secteur par la loi Macron, a revendiqué avoir transporté 267 000 voyageurs sur ses lignes nationales. Avec sa gare à La Défense dans le terminal Jules Verne Ouibus propose depuis le quartier d’affaires quelques quinze liaisons vers les villes de Brest, Bordeaux, Bourges, Caen, Clermont-Ferrand, Douais, Le Havre, Lille, Lyon, Nantes, Orléans, Rennes, Rouen, Saint-Brieuc et Tours.
Le voyageur type est une voyageuse puisque c’est une femme (60 %) de moins de 35 ans (58 %) qui voyage seule (72 %) pour rendre visite à ses proches (65 %) après avoir hésité et comparé avec d’autres moyens de transport comme le covoiturage (51 %) au moment d’acheter son billet, explique la compagnie d’autocars. Ce profil général laisse cependant apparaître d’autres catégories de voyageurs, avec par exemple 10 % de retraités ou 11 % de personnes qui se déplacent pour un motif professionnel.
« Fin 2015, nous avons multiplié par quatre nos destinations françaises, triplé notre flotte d’autocars et créé 350 emplois en France. C’est un accomplissement énorme en quatre mois seulement. Ouibus va se concentrer sur quatre grands enjeux pour 2016 : consolider l’offre existante, renforcer son agilité pour coller au mieux à la demande, travailler encore et toujours l’expérience client et améliorer l’accueil des voyageurs dans les gares routières » précise Roland de Barbentane, le directeur de Ouibus qui compte aujourd’hui 110 liaisons en France, 40 en Europe et côté flotte 120 autocars tous équipés du wifi et de prises électriques et USB. Pour ses chauffeurs, Ouibus s’appuie en outre sur des prestataires avec des compagnies régionales comme Gilbert James ou Keolis.