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mercredi 30 juillet 2025
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Le Val-d’Oise veut sa ligne de métro 19

Le département présidé par Marie-Christine Cavecchi a lancé son comité de soutien à la ligne 19, qui pourrait relier La Défense à l’aéroport de Roissy à l’horizon 2040.

Souhaitée par le département du Val-d’Oise et proposée par la région Île-de-France dans le cadre du SDRIF-E, la ligne 19 pourrait un jour relier le quartier d’affaires de La Défense à l’aéroport de Roissy via Saint-Denis, en passant notamment par Bezons, Argenteuil et Garges-Sarcelles.

Annoncée en avril 2023 par Valérie Pécresse, présidente de la région, la ligne 19 suscite l’enthousiasme des élus valdoisiens dont le département ne verra (presque) pas passer les futures lignes du Grand Paris Express (15, 16, 17 et 18). Un enthousiasme concrétisé le 13 juin dernier par la création d’un comité de soutien.

« Alors même que le Grand Paris Express est présenté comme l’un des grands chantiers modernes du siècle, conçu pour améliorer les mobilités entre les banlieues, le Val-d’Oise reste toujours le grand oublié », a regretté Marie-Christine Cavecchi, présidente (LR) du département.

Cette hypothétique ligne de métro automatique prendrait racine à l’arrière de la Grande Arche, dans le quartier des Groues, là même où convergent déjà la nouvelle gare du RER E et la future station de la ligne 15. La ligne 18 attendue possiblement pour 2040 devrait également y être prolongée.

Le tracé entièrement souterrain d’environ vingt-cinq à trente kilomètres desservirait plusieurs communes clés du Val-d’Oise, comme Argenteuil, Bezons, Ermont-Eaubonne ou encore Garges-Sarcelles. Dix gares sont envisagées pour le moment. Au Triangle de Gonesse, la 19 viendrait ainsi se greffer avec la 17 pour rejoindre dans un tube commun l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. Selon les premières estimations, 650 000 habitants vivraient à moins de deux kilomètres de cette future ligne, qui traverserait un bassin de 450 000 emplois.

Cette nouvelle infrastructure permettrait donc de relier La Défense à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle en seulement trente-cinq minutes. Et c’est justement les gains de temps, que les élus du départements mettent en avant.

Lancées l’année dernière, les premières études de faisabilité, chiffrées à 500 000 euros (financées à 70 % par la région et 30 % par le département du Val-d’Oise), devraient permettre de déterminer d’ici la fin de l’année un tracé plus précis, ainsi que la localisation des stations envisagées. Le coût global du projet est estimé à 6,5 milliards d’euros.

« Une première étude a été menée sur la gare terminus à Nanterre-La Folie. Les résultats sont positifs, c’est une bonne chose. Des études complémentaires vont être engagées, mais les premiers retours montrent que c’est faisable », assure Philippe Rouleau, maire d’Herblay-sur-Seine et vice-président en charge des transports au sein du département. Selon les premiers scénarios, la gare souterraine de la ligne 19 viendrait s’imbriquer parallèlement à celles des lignes 15 et 18.

Mais pour embarquer à bord de cette future ligne, il faudra faire preuve de patience, son ouverture n’étant envisagée qu’à l’horizon 2040. « Ce sont des projets très longs », prévient Philippe Rouleau.

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