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Paris La Défense enterre pour de bon le projet des tours jumelles Hermitage

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Le projet des tours Hermitage Plaza - DR

Les tours Hermitage à La Défense c’est mort ! C’est visiblement la fin d’un long, très long épilogue démarré il y a treize ans, et même plus. Après des années de doutes et d’incertitudes, de procédures judiciaires en cascades le tout accompagné de polémiques et de clashs, Paris La Défense a annoncé ce lundi 3 janvier la fin du projet des deux tours jumelles Hermitage Plaza (qui devaient héberger logements de luxe, bureaux, hôtel, commerces, logements étudiants,…), porté par le promoteur russe Hermitage qui semblait pourtant confiant il y a encore quelques semaines.

Réuni exceptionnellement entre la bûche de Noël et le champagne du réveillon, le 28 décembre dernier, le conseil d’administration de Paris La Défense devait statuer sur la suite à donner au protocole transactionnel conclu entre Paris La Défense et la société Hermitage le 24 mars 2021, à l’issue d’une procédure de médiation conduite sous l’égide du tribunal judiciaire de Nanterre.

Ce protocole signé avec la préfecture entendait mettre un terme « aux différends antérieurs entre les parties » après la violente dispute entre l’ancienne directrice de Paris La Défense et le directeur adjoint d’Hermitage. Mais surtout il donnait une échéance au méga projet des tours jumelles, haute de 320 mètres. Une promesse de vente relative aux fameux « droits à construire » des biens (appartenant à Paris La Défense) et volumes nécessaires à la réalisation du projet devait alors être signée avant le 31 décembre 2021.

« Une absence de garanties financières et techniques »

Et comme cela était prévisible, c’est bien l’argent qui a tué le projet. Certes il était difficile pour Emin Iskenderov, le président d’Hermitage de boucler le financement de son opération chiffrée à près de trois milliards d’euros alors même que les relogements des 250 familles des Damiers n’était pas achevée et que de nombreux recours attaquaient les permis de construire. Mais l’homme d’affaires russe est toujours resté vague sur ses financeurs, un temps russe, un temps français, un temps européen, un temps asiatique.

Un manque de visibilité et un horizon financier flou qui n’a donc pas convaincu l’établissement public Paris La Défense. « Le conseil d’administration a décidé à l’unanimité que la situation ne permettait pas de conclure de promesses de vente avec la société Hermitage dans des conditions acceptables pour l’établissement public, eu égard notamment à l’absence de garanties financières et techniques fournies par le porteur de projet », assure l’aménageur dans son communiqué.

Les deux tours reléguées aux oubliettes, reste désormais une question et pas des moindres. Que vont devenir Infra, Anjou et Bretagne, les trois immeubles des Damiers qui étaient voués à la démolition et qui se retrouvent aujourd’hui dans un piteux état laissant tout un quartier en végétation ? Totalement vidés de leurs habitants notamment après plusieurs expulsions, RATP Habitat doit d’ici à cet été céder l’ensemble à Hermitage pour une cinquantaine de millions d’euros. Reste à savoir si cette vente aura bien lieu. Si oui, que fera Hermitage -qui n’a pas répondu à nos nombreuses sollicitations- de ces vieux immeubles des années 70 avec vue sur Seine et Paris ? essayez tant bien que mal de relancer son projet géant, lancer autre projet immobilier, une cession de l’ensemble (ou même du projet) à un investisseur ou tout simplement retaper les 250 logements pour les revendre à prix d’or et faire au passage une plus-value, histoire de payer les quinze ans d’un projet avorté…

Top 14 : la rencontre entre le Racing 92 et Clermont se fera face à 2 000 spectateurs seulement

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2 000 spectateurs seulement seront admis à la Paris La Défense Arena ce samedi pour la rencontre qui opposera le Racing 92 à Clermont - Defense-92.fr

Jauge minimum pour match crucial. 2 000 spectateurs seulement seront admis ce samedi 8 janvier pour assister au match de la quinzième journée du Top 14 qui verra s’opposer le Racing 92 à Clermont, à la Paris La Défense Arena.

« Malheureusement, face aux nouvelles contraintes sanitaires plus que restrictives imposées par le Gouvernement, nous sommes contraints d’accueillir uniquement 2 000 personnes pour cette rencontre opposant les Ciel et Blanc aux Clermontois », indique la Paris La Défense Arena qui explique que « par conséquent, pour ce match, Paris La Défense Arena accueillera uniquement les abonnés du Racing 92 ainsi que les Partenaires du Club ».

Tous les spectateurs qui avaient acheté des billets pour cette rencontre seront automatiquement remboursés.

Les promoteurs Panhard et Bricqueville lancent un programme mixte aux Groues de Nanterre

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La livraison de l’ensemble immobilier va s’échelonner entre 2024 et 2025. Au premier plan le futur campus d’IGS - DR

Un nouveau programme se dévoile dans le onzième quartier de Nanterre. Les groupes Panhard et Bricqueville ont annoncé le lancement des travaux pour leur nouveau programme mixte dans le quartier des Groues de Nanterre. Ce projet sera localisé rue de la Garenne, à l’emplacement d’un terrain vague et d’un entrepôt -désormais détruit-, à deux pas de la future gare d’Eole, dont l’ouverture interviendra à la mi-2023.

D’une superficie globale de 29 117 mètres carrés répartis entre trois bâtiments, le programme s’articulera autour d’un grand cœur d’îlot végétalisé et paysagé, irrigué de voies douces de près de 2 400 mètres carrés.

Un bâtiment résidentiel de seize étages baptisé « Hélios », signé du cabinet Nicolas Laisné Architectes (qui signe actuellement Arboretum non loin de là) comprendra 94 appartements, allant du studio au cinq pièces. La plupart des biens seront dotés de balcons ou de terrasses. Un immeuble de huit étages, imaginé par l’agence d’architecture et d’urbanisme Aqma alliera 2 700 mètres carrés de bureaux lancés en blanc ainsi que 43 logements sociaux et intermédiaires dans les étages supérieurs. Le troisième immeuble conçu par les agences d’architecture A26 et MBE Atelier hébergera sur 10 500 mètres carrés répartis sur huit étages, le nouveau campus d’IGS, un groupe d’écoles de management. Agrémenté de terrasses et jardins suspendus, ce bâtiment abritera également une cafétéria en rez-de-chaussée.

En son infrastructure le site sera doté d’emplacements de parkings et d’environ 6 000 mètres carrés de locaux de self-stockage qui seront exploités par «  Une Pièce en Plus », là même où ce spécialiste avait déjà un site avant qu’il ne parte en fumée en décembre 2010 lors d’un incendie spectaculaire.

Ce bâtiment (au premier plan) abritera alliera 2 700 mètres carrés de bureaux lancés en blanc ainsi que 43 logements sociaux et intermédiaires dans les étages supérieurs – Aqma

« Cette opération offre au groupe Panhard l’opportunité, au sein d’un même programme, de développer différentes classes d’actifs dans une logique de synergies et d’équilibre, en lien avec les aspirations des Franciliens. Être parmi les premiers opérateurs à intervenir dans le quartier des Groues constitue également une fierté, les challenges urbains de cette ampleur étant rares, même à l’échelle du Grand Paris », explique Pierre-Emmanuel Arnal, le directeur du pôle résidentiel du groupe Panhard.

« Nanterre est une ville modèle en matière de développement urbain et nous sommes conscients de notre responsabilité et fiers d’y prendre une part active. En travaillant la programmation avec la collectivité et l’aménageur à l’échelle de notre îlot et du quartier, nous avons pu proposer une grande mixité d’usage. C’est elle qui fera la richesse et le charme de la ville de demain », confie pour sa part Gérault de Sèze, président de Bricqueville.

Sur le plan environnemental, cet ilot urbain répondra à l’indicateur Bbio -30 % et vise les certifications RT2012 -20% et NF Habitat HQE pour le volet résidentiel et le BREEAM en niveau Very Good pour les bureaux.

La livraison de l’ensemble s’étalera dans le temps entre 2024 et 2025. L’ouverture du campus IGS est prévue à la rentrée 2024. La fin des travaux des logements et des bureaux est programmée entre la fin 2024 et le premier semestre 2025. Enfin, l’ouverture d’Une Pièce en Plus est envisagée pour l’été 2025.

« La mixité de ce programme fait parfaitement écho aux aspirations que nous portons pour la Zac des Groues. Un quartier complémentaire à La Défense sur le plan des usages, faisant la part belle au végétal, mais également exigeant en matière d’environnement et de qualité de vie », s’enthousiasme Pierre-Yves Guice, le directeur général de Paris La Défense.

Baptisée « Hélios », cette tour comprendra 94 appartements, allant du studio au cinq pièces – Nicolas Laisné Architectes

Le nouveau projet Hermitage Plaza se dévoile

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De gauche à droite : Norman Foster, Patrick Devedjian et Emin Iskenderov - Defense-92.fr

Le promoteur et investisseur russe Hermitage vient de présenter son projet de la tour « Hermitage Plaza » le mercredi 11 mars  à 17h à Cannes à l’occasion du MIPIM 2009, en présence de Patrick Devedjian, Ministre chargé de la mise en place du Plan de Relance, président des Hauts- de -Seine et de l’EPAD ; de Norman Foster, architecte du projet et de Emin Iskenderov président d’Hermitage.

Ce projet initialement présenté au concours de la tour Signal par l’architecte Jacques Ferrer avait été maintenu malgré son échec au concours ; Hermitage avait décidé de cesser sa collaboration avec l’architecte français. C’est donc l’anglais Norman Foster qui a été choisi pour concevoir cet ensemble de deux tours l’une de 91 étages et l’autre de 93 étages qui culmineront à 323 mètres de hauteur. D’une surface de 250 000m², elles respecteront le principe qui était posé pour le concours lancé par l’Epad en 2008 à savoir 150 000 mètres carrés de logements, 35 000 mètres carrés d’hôtels, 30 000 mètres carrés de bureaux et 35 000 mètres carrés de surface vendus au détail. La première accueillera un l’hôtel 5 étoiles, un centre de thalasso et des appartements panoramiques. La seconde hébergera bureaux et appartements. Ces deux tours sont très sobres, avec une structure extérieure portante en acier. Leur forme et leur transparence à la base donnent une grande impression de légèreté.

« Pour la première fois, on ne créera pas un objet isolé, mais un objet urbain reliant la Seine à La Défense, un lieu de vie existera au pied des deux tours jumelles. La mixité est très importante, elle permet de faire vivre une tour 24h sur 24 et 7 jours sur 7, donnant de la vie dans le quartier. C’est aussi très environnemental », nous explique Emin Iskenderov, président d’Hermitage. « Le financement est bouclé », souligne t-il ce qui peut permettre un dépôt des permis de construire dès 2009, et un début des travaux vers la fin 2010 pour un achèvement en 2014. Ces deux tours seront les plus hautes d’Europe Occidentale, mais un mètre de moins que la tour Eiffel. Elles seront les premières en Europe à recevoir la certification « Bream Exellence » exigence, adaptée aux tours mixtes. Les deux tours géantes viendront remplacer une partie de l’ensemble résidentiel des Damiers.

Le projet Hermitage Plaza – DR


Tours Hermitage Plaza par defense-92

L’ancienne station Autolib’ de l’avenue André Prothin s’est effacée

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L'ancienne station Autolib’ de l’avenue André Prothin à Courbevoie a été entièrement retirée - Defense-92.fr

Il n’en reste plus rien. A l’abandon depuis l’arrêt du service le 31 juillet 2018, l’ancienne station Autolib’ de l’avenue André Prothin, située à l’angle du boulevard circulaire à Courbevoie a été entièrement retirée début décembre 2021. Cette station ouverte le 9 décembre 2013 comptait cinq emplacements pour les voitures électriques en location Autolib’ ainsi qu’un kiosque en verre pour gérer son abonnement et une borne pour louer et restituer sa voiture.

Alors que durant quelques mois les bornes de recharges avaient été relancées pour des véhicules électriques particuliers, le service avait été cependant rapidement arrêté. Libéré des bornes Autolib’, les emplacements de stationnement ont désormais été transformés en une station pour taxis.

Si cette station Autolib’ n’est plus, d’autres stations du quartier d’affaires ont été reconvertis dernièrement en espace de recharge comme celle de Bellini à Puteaux. L’opérateur Sigeif y propose un service de recharge rapide pour véhicules électriques.

Top 14 : à l’issue d’un match plein de suspens, le Racing 92 s’incline face à Lyon

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Le Lou de Lyon a battu le Racing 92 - DR

Le Racing 92 continue de sombrer. Voilà plus d’un mois que les Racingmen n’avaient pas foulé une pelouse en championnat. Après son match annulé pour cause de Covid-19 en Heineken Champions Cup le 18 décembre, puis le report de la rencontre avec la Section Paloise en Top 14, les Ciel & Blanc étaient donc de retour. Et ce retour a été difficile pour les joueurs franciliens qui ont enregistré leur quatrième défaite d’affilée dans le tournoi français, battus 37 à 35 par le Lou de Lyon ce dimanche, lors de la quatorzième journée du Top 14.

Durant cette rencontre ultra-sérrée le Racing 92 menait jusqu’aux dernières minutes du match avant que Lyon ne remonte au score. Des lyonnais qui ont inscrit quatre essais (L.Berdeu 2’ et 34’, T.Regard 55’ et B.Couilloud 78’), dont un transformé (L.Berdeu 35’). De son côté le Racing 92 n’a inscrit que deux essais (J.Imhoff 6’ et C.Chat 53’), tous les deux transformés (M.Machenaud 8’ et 53’). Côté pénalités le Lou en a marqué cinq (L.Berdeu 10’, 15’, 21’, 48’ et 64’) et le Racing 92 sept (M.Machenaud 12’, 16’, 39’, 60’, 67’ et 71 et B.Volavola 24’).

Si l’espoir pour les Racingmen de soulever à la fin de la saison le Bouclier de Brennus est désormais une illusion, les joueurs franciliens vont devoir très vite se reprendre pour rester dans les six premiers du classement en Top 14 afin de se maintenir dans le tournoi européen lors de la prochaine saison. Avec ses 26 points, le Racing 92 est, pour l’heure, dixième au classement du Top 14 avec un match en retard.

Odyssey, le projet hybride alliant bureaux, hôtel, hébergement et commerces décroche son permis de construire

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Le projet Odyssey se composera de trois tours - L’autre Image / Studio Gang / Cro&Co Architecture / CroMe Studio

Les voyants sont aux verts pour Odyssey, le projet mixte alliant bureaux, hôtel, hébergement et commerces porté par Primonial REIM France. La préfecture des Hauts-de-Seine a délivré le 20 décembre 2021 à Primonial REIM France le précieux permis de construire pour cette opération mixte que nous vous dévoilions en octobre dernier.

Le complexe Odyssey (« O/ » « D/ » « C/ ») développera à l’emplacement des Miroirs, l’ancien siège de Saint-Gobain, un programme mixte de 140 000 mètres carrés développant près de 100 000 mètres carrés de bureaux, ainsi qu’un hôtel d’environ 13 000 mètres carrés et un bâtiment hybride et réversible de 12 000 mètres carrés pouvant abriter des bureaux ou de l’hébergement. Pas moins de 9 000 mètres carrés de commerces seront aménagés au pied des trois tours qui s’articuleront autour d’une vaste place centrale.

Car outre sa mixité d’usages, l’originalité d’Odyssey sera ses trois buildings, dessinés par trois architectes différents. Le bâtiment « O/ » abritant des bureaux et l’hôtel, imaginé par Jean‑Luc Crochon, le fondateur de Cro&Co Architecture s’élancera à 175,69 mètres (par rapport à la rue d’Alsace) et comprendra 33 étages. La tour « D/ » conçue par Nayla Mecattaf de CroMe Studio grimpera à 109,90 mètres pour une vingtaine d’étages et pourra accueillir des bureaux et/ou de l’hébergement. Enfin « C/ » atteindra les 188,69 mètres (42 étages, plus un autre technique) et son usage sera à dominante bureaux.

Le permis de construire d’Odyssey a été accordé le 20 décembre 2021 par la préfecture des Hauts-de-Seine – Defense-92.fr

« Le permis de construire délivré par le préfet fait suite à une demande déposée le 19 mai 2021 par les maîtres d’ouvrages Primonial REIM France et BNP Paribas Immobilier (accompagné de Orfeo Développement pour l’AMO, ndlr). Son instruction a donné lieu à une évaluation environnementale et à une procédure de participation du public par voie électronique qui s’est déroulée du 25 octobre au 26 novembre 2021 », rappelle la préfecture pour qui cette procédure a notamment « permis d’apprécier la bonne prise en compte par le projet de son environnement ainsi que sa cohérence dans l’aménagement du quartier ».

Pour justifier l’autorisation administrative, la préfecture affirme qu’Odyssey participera à l’objectif de « réinventer » le quartier d’affaires, au moyen de « la création d’une meilleure couture urbaine entre la dalle de La Défense et le centre-ville de Courbevoie » ainsi qu’à « la transformation du boulevard circulaire en boulevard urbain plus adapté à la mixité des modes de déplacement et une végétalisation plus importante ».

Le projet Odyssey pourrait voir le jour pour le début de l’année 2026 – L’autre Image / Studio Gang / Cro&Co Architecture / CroMe Studio

Ce permis de construire obtenu en quelques mois à peine est une très bonne nouvelle pour les porteurs de ce projet qui le dévoile dans un site internet dédié. Mais ils vont devoir croiser les doigts en espérant qu’aucun recours ne soit déposé dans les deux mois à venir. Si aucune contestation ne vient gripper Odyssey tout devrait alors aller très vite. La démolition des 71 600 mètres carrés des Miroirs devrait débuter au second semestre de cette année après le départ des derniers occupants dont B2V dans la tour Alto. Et après quatre ans de travaux, Odyssey verrait ainsi le jour à l’aube de l’année 2026.

Parallèlement à ce permis de construite, un permis de démolir a été accordé le 11 août 2021 pour détruire une partie de la passerelle Louis Blanc qui enjambe la rue du même nom. Seule la partie connectée à l’actuel immeuble des Miroirs sera ainsi supprimée. Les deux ascenseurs, l’escalier et le reste de la passerelle raccordée au quartier des Saisons seront conservés.

Le projet Odyssey se composera de trois tours, haute d’environ 95, 150 et 180 mètres – Studio Gang / Cro&Co Architecture / CroMe Studio

Hôtel, bureaux, commerces, hébergement et rooftop événementiel : Odyssey, un complexe innovant pour La Défense

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Le projet Odyssey se composera de trois tours - L’autre Image / Studio Gang / Cro&Co Architecture / CroMe Studio

C’est l’un des projets les plus importants de l’histoire de La Défense que Primonial REIM France s’apprête à lancer. L’ensemble des Miroirs érigé du côté de Courbevoie au tout début des années 80 par le célèbre promoteur Christian Pellerin va bientôt s’effacer. A la place de ce bâtiment occupé partiellement par Saint-Gobain jusqu’au début de l’année dernière, Primonial REIM France, projette de bâtir un projet se voulant « résolument urbain et humain », afin de s’inscrire parfaitement dans « la stratégie territoriale et durable » de Paris la Défense et de la ville de Courbevoie, et qui entend « pousser les limites des standards actuels ».

Un complexe inédit qui sera précurseur pour La Défense à plusieurs égards en matière d’architecture, de construction, mais aussi d’engagements environnementaux. D’abord sur l’aspect architectural. Pour la première fois dans l’histoire du quartier d’affaires, deux femmes architectes vont signer chacune un bâtiment dans cet univers très masculin. L’autre point novateur sera la mixité du projet et la faculté de ce projet à épouse « les évolutions sociales, et les attentes des utilisateurs et des riverains ». Ce complexe baptisé « Odyssey » va abriter sur environ 130 000 mètres carrés utiles, des bureaux, un hôtel, des hébergements, des commerces, des services et restaurants et même un rooftop accessible à tous, ou « chaque destination sera mutualisée, ouverte et inclusive ». « Nous avons appelé ce projet Odyssey car c’est une invitation au voyage », assurent les développeurs du projet.

Le socle des trois tours sera vivant et s’ouvrira avec des commerces et restaurants sur près de 5 800 mètres carrés – L’autre Image / Studio Gang / Cro&Co Architecture / CroMe Studio

Odyssey s’articulera autour d’une vaste place centrale ouverte au public et avoisinant les 3 900 mètres carrés imaginée par le paysagiste belge Bas Smets pour s’adapter selon les cycles de la journée et proposer différents usages (terrasses, animations éphémères). Trois tours borderont l’espace, se voulant être un véritable lieu de vie, une place de village.

Un projet composé de trois tours : « O/ », « D/ » et « C/ »

Les tours prendront les noms de « O/ », « D/ » et « C/ », qui dits phonétiquement en anglais forment le mot Odyssey. « Faire que les trois bâtiments distincts fonctionnent mieux ensemble que séparément, notre collaboration entre architectes repose sur ce dialogue », disent, conjointement, les trois architectes.

Le projet Odyssey pourrait voir le jour pour le début de l’année 2026 – L’autre Image / Studio Gang / Cro&Co Architecture / CroMe Studio

« O/ », la première a été imaginée par Jean‑Luc Crochon le fondateur de Cro&Co Architecture, à l’origine de Trinity. Culminant à 170 mètres environ, le bâtiment de 33 étages totalisera 62 000 mètres carrés. En son socle seront aménagés sur près de 3 400 mètres carrés, des commerces mais aussi et surtout l’offre de restauration de l’ensemble du projet. Pour Odyssey, Primonial REIM France entend casser les codes du traditionnel Restaurant Inter-Entreprises (RIE) à la faveur d’un grand food court ouvert à tous.

42 000 mètres carrés de bureaux seront aménagés dans les deux-tiers du building jusqu’au vingtième étage. L’immeuble sera doté de grandes loggias et de balcons ouverts sur l’extérieur. Au-dessus, dans un prisme de verre d’une petite dizaine d’étages on retrouvera un hôtel à trois ou quatre étoiles de 13 000 mètres carrés pouvant accueillir entre 280 et 350 chambres selon l’enseigne qui sera choisie « en cohérence avec l’esprit communautaire du projet ». Enfin un vaste rooftop de 3 500 mètres carrés dominera l’édifice. Sur quatre niveaux il abritera restaurants et bars ainsi qu’une immense terrasse de plus de 500 mètres carrés. L’espace sera accessible librement, aussi bien aux clients de l’hôtel, aux salariés du complexe qu’au public extérieur.

Deux femmes architectes pour Odyssey, une première à La Défense

Le bâtiment « D/ » a été conçu par Nayla Mecattaf de CroMe Studio. Avec ses 12 200 mètres carrés répartis sur vingt niveaux il sera le plus petit des trois immeubles. Si ce n’est pas sa hauteur qui le distinguera (110 mètres environ), ce sont bien ses duplex, ses balcons, ses loggias et surtout son usage évolutif. L’édifice sera facilement réversible et pourra abriter des bureaux pour petites entreprises ou des hébergements de courte durée. Pour l’heure les développeurs du projet n’ont pas encore décidé de son exploitant, mais « D/ » sera résolument mixte.

Trois architectes collaborent dans le projet Odyssey – L’autre Image / Studio Gang / Cro&Co Architecture / CroMe Studio

Le bâtiment « C/ », dont les 57 300 mètres carrés seront entièrement dévolus à des espaces de travail sera certainement le plus visible. Sorti de l’imagination de Jeanne Gang, de l’agence Studio Gang, en collaboration avec Crome Studio, il dominera le complexe du haut de ses 190 mètres. L’architecte américaine, auteur de plusieurs tours emblématiques notamment à Chicago, a dessiné un bâtiment aux formes arrondies où chacun des 42 étages sera encerclé d’un balcon filant alliant des largeurs évolutives arboré de végétaux. Pour donner vie à cette tour, l’architecte a fait s’épouser, à plusieurs des niveaux, les balcons afin de former des espaces alternatifs, en proue, permettant une grande palette d’usages collectifs.

L’espace public sera fortement repensé. La passerelle Iris enjambant le boulevard circulaire depuis le pied des tours CB21 et Saint-Gobain sera reconfigurée. Deux grands escaliers situés au pied des trois tours s’ouvriront vers Courbevoie, au niveau de la rue d’Alsace. Des ascenseurs ouverts au public seront aussi installés. Le socle des trois tours sera vivant et s’ouvrira avec des commerces et restaurants sur près de 5 800 mètres carrés.

Un vaste rooftop de 3 500 mètres carrés dominera l’hôtel – L’autre Image / Studio Gang / Cro&Co Architecture / CroMe Studio

L’approche environnementale est tout aussi innovante. Au-delà des labels et certifications d’excellence qu’il visera (« HQE Bâtiment Durable », « BREEAM WELL », « R2S » et « WIRED SCORE »), les concepteurs et investisseurs ont mis en place un monitoring carbone permettant de quantifier et d’influencer chacune des décisions de conception, au-delà de leur coût, ou de leur consommation énergétique. C’est ainsi que chaque élément programmatique est conçu pour servir au plus grand nombre, sur des plages élargies d’exploitation, cette chronotopie permettant de réduire les mètres carrés construits pour un même besoin, surtout dans un environnement de mixité et de diversité des usages. Côté chantier, plus de 78 % des déchets seront réemployés dans le projet ou recyclés dans des filières vertueuses.

Odyssey devrait voir le jour à l’aube de l’année 2026

Développé depuis quatre ans dans le plus grand secret par Primonial REIM France, Orfeo Développement, et BNP Paribas Immobilier, le projet Odyssey, -dont le montant de l’opération n’a pas encore été dévoilé- pourrait se concrétiser rapidement. Le permis de construire en cours d’instruction va donner lieu dès le lundi 25 octobre à une « Participation par voie électronique », une procédure qui remplace désormais les enquêtes publiques dans certains projets, celui-ci en l’occurrence. Et si le projet décroche son précieux permis de construire attendu pour le début de l’année prochaine, tout devrait alors aller très vite. Le chantier de démolition des Miroirs pourrait être lancé à la fin du premier semestre 2022. D’ici là les dernières entreprises occupantes des Miroirs feront leurs cartons comme B2V qui va s’installer en face, dans la tour Alto. Après quatre années de travaux, Odyssey devrait ainsi voir le jour à l’aube de l’année 2026.

Le projet Odyssey se composera de trois tours, haute d’environ 95, 150 et 180 mètres – Studio Gang / Cro&Co Architecture / CroMe Studio

Un mois de travaux et de perturbations sur la ligne U du Transilien

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La ligne U du Transilien va de nouveau être impactée par des travaux en ce mois de janvier - Defense-92.fr

La nouvelle année va commencer avec tout plein de travaux sur la ligne U du Transilien. Durant tout le mois de janvier, du lundi au vendredi, les deux derniers trains de la journée seront supprimés dans les deux sens sur cette ligne tangentielle qui relie La Défense à La Verrière. À La Défense le dernier départ se fera à 22h15 pour une arrivée à La Verrière à 22h57. Dans l’autre sens, l’ultime train de la journée partira à 21h20 pour une arrivée dans le quartier d’affaires de La Défense à 22h02. Pour remplacer les trains supprimés un service de bus sera mis en place avec un temps d’allongement de trajet d’1h15 environ.

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Les week-ends seront aussi concernés par ces travaux. Le samedi 15 et dimanche 16 janvier ainsi que le samedi 22 et dimanche 23 janvier la ligne sera totalement fermée, dans les deux sens. Un service de remplacement par bus sera proposé entre la gare de Saint-Cloud, accessible par la ligne L du Transilien et la gare de Versailles-Chantier rattachée à la ligne N et le RER C, dont le terminus est à Saint-Quentin en Yvelines.

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Enfin le samedi 29 et dimanche 30 janvier les trains « Veri », en direction de La Verrière seront avancés d’une minute. Les « Defi », circulant vers La Défense seront retardés d’une quinzaine de minutes. Le samedi dès 22h30 les trains seront substitués par des bus entre La Défense et La Verrière. Le dimanche matin il en sera de même pour le premier train qui sera remplacé par un bus entre La Verrière et Trappes.

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Puteaux, Courbevoie et Nanterre : où jeter votre sapin de Noël ?

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Les villes de Puteaux, Courbevoie et Nanterre organisent des collectes de sapins de Noël - Defense-92.fr

Ne laissez pas trainer votre sapin de Noël n’importe où. Comme tous les ans les villes de Puteaux, Courbevoie et Nanterre où est implanté le quartier d’affaires de La Défense organisent tout au long du mois de janvier des collectes de sapins.

A Puteaux, ce sont onze points de collecte (à retrouver ici) qui sont disponibles jusqu’au 31 janvier, 8 heures. « La ville vous offre le choix en organisant des collectes ou en vous laissant libre de déposer votre sapin dans l’un des enclos éphémères installés aux quatre coins de la ville », explique sur son site internet la municipalité qui précise que tous les sapins seront revalorisés en copeaux, pour ensuite être réutilisés dans les espaces verts de la ville.

Du côté de Courbevoie vingt-huit points de collecte sont proposés (à retrouver ici). « Seuls les sapins naturels sont autorisés, sans sac et sans décoration. En effet, ces sapins une fois collectés seront valorisés par compostage », indique la ville sur son site en précisant que cette année, « les habitants n’ayant pas la possibilité de se déplacer sont toujours autorisés à déposer leur sapin sur le trottoir le jour du ramassage des encombrants ou des ordures ménagères dans leur quartier, en évitant au maximum de gêner la circulation des piétons. Ces sapins seront collectés par un véhicule spécifique dédié ».

Enfin à Nanterre ce sont vingt-quatre points (à retrouver ici) qui sont proposés jusqu’au 21 janvier. Sur son site la municipalité rappelle que la collecte est gratuite et qu’il « faut bien penser à enlever les boules et guirlandes » mais aussi que les sapins recouverts de neige artificielle « ne sont pas acceptés ». De plus la déchetterie de Nanterre située au 59, avenue des Guilleraies est également accessible sous conditions pour déposer les vieux sapin.