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mardi 6 mai 2025
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Des visites guidées thématiques pour découvrir toutes les facettes de La Défense

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Manatour propose plusieurs visites thématiques du quartier d'affaires de La Défense - Defense-92.fr

Paysage urbain unique et vaste musée à ciel ouvert, La Défense se découvre désormais lors de promenades guidées. Dix ans après avoir fermé son musée, dit adieu en 2006 à son petit train touristique et sa boutique de souvenirs en 2008, puis vu le Toit de la Grande Arche fermer une nouvelle fois au printemps dernier, le quartier d’affaires renoue avec les touristes en proposant des visites guidées thématisées.

Paris La Défense vient de s’associer avec Manatour pour proposer des visites guidées et commentées d’1h30. Trois parcours sont à découvrir : « Le grand tour de La Défense », « La Défense : histoire verticale d’un paysage urbain » et « La Défense : de l’art au pied des tours ».

Qualifié de « excellent moyen » pour promouvoir le quartier d’affaires par Pierre-Yves Guice, le directeur général de Paris La Défense, ces visites ambitionnent de faire revenir à La Défense les touristes français ou étrangers.

« La découverte passionnante du fabuleux quartier de La Défense, sous l’angle original et riche de l’architecture et de l’art contemporain, étonnera les parisiennes et les parisiens, et bien au-delà », indique Pierre Olivier Nau, le président de Manatour qui compte cinquante-cinq guides dans ses rangs.

Les visites en français et en anglais embarquent jusqu’à 25 personnes et nécessitent une réservation au préalable. Pour l’instant il est uniquement possible de prendre part à la balade thématisée « Le grand tour de La Défense ». Les deux autres visites débuteront certainement en début d’année prochaine avec une fréquence hebdomadaire pouvant évoluer plus intensivement par la suite.

Les visites sont proposées à 18 euros en plein tarif, 15 euros en tarif réduit (handicapé, étudiants, personnes âgées,…) et 12 euros pour les moins de 12 ans. Pour réserver c’est ici.

Le musée de La Défense a fermé ses portes

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Le kiosque info de Defacto - ©Defense-92.fr

Les touristes n’ont désormais rien -ou presque- pour visiter La Défense. Après l’arrêt du Petit Train de La Défense à l’été 2006, la suppression de la boutique de souvenirs en 2008, il ne restait plus , aux touristes, que le musée de La Défense. Retraçant l’histoire du quartier, cet espace gratuit abritait de nombreuses maquettes, plans et photos. Vieillissant et non accessible aux PMR (Personnes à Mobilité Réduite), Defacto, a décidé de le fermer définitivement au moment ou la saison estivale touristique s’ouvre. Defacto justifie cette fermeture en expliquant que l’espace ne « répondait plus aux exigences de l’établissement ».

En attendant l’établissement a ouvert un espace infos situé sur le Parvis de La Défense devant le Cnit et l’agence BNP Paribas. Ce petit kiosque qui apporte uniquement des renseignements et distribue quelques brochure est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h et les samedis et dimanches de 10h à 17h.

L’établissement de gestion de La Défense promet l’ouverture prochaine d’un nouvel espace, mais à ce jour aucun projet de rénovation pour une ouverture n’est lancé. Le kiosque provisoire pourrait bien rester de très longs mois au grand dam des touristes et passionnés d’architecture.

Le département se prépare à passer un hiver sous la neige

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Un engin de déneigement sur le boulevard Patrick Devedjian en février 2021 - Defense-92.fr

L’hiver approche et les températures chutent. L’Établissement Public Interdépartemental Yvelines/Hauts-de-Seine (EPI 78-92) vient d’activer son plan de viabilité hivernale. Ce plan annuel permet la mobilisation d’environ 160 agents issus des deux départements, durant l’hiver 2023/2024 afin de conserver « des conditions de circulation optimales » sur environ 1 570 kilomètres de voies du réseau routier des deux territoires, dont le boulevard Patrick Devedjian (anciennement boulevard circulaire) à La Défense. En parallèle, environ 340 kilomètres de routes départementales situées dans les agglomérations sont directement traités par les collectivités territoriales.

Jusqu’au printemps prochain, l’établissement va réaliser un suivi météo quotidien ainsi qu’une surveillance du réseau routier par patrouillage. En fonction de l’évolution des conditions météo et de l’état de la surface des chaussées, un traitement par salage ou raclage en cas de neige sera alors effectué.

L’organisation hivernale mise en place repose sur 40 agents placés en astreinte 24h/24h et des matériels équipés et prêts à intervenir à tout instant (32 saleuses avec lames de déneigement). 4 000 tonnes de sel sont stockées sur l’ensemble des dépôts et des réapprovisionnements seront réalisés tout au long de l’hiver.

Par ailleurs, pour faire face à des épisodes neigeux exceptionnels, le département des Yvelines s’est engagé depuis 2011 dans une démarche de partenariat avec la profession agricole ; une démarche désormais poursuivie par l’EPI 78-92. Des conventions passées avec quinze agriculteurs volontaires permettent de les associer aux actions de déneigement sur les secteurs ruraux (raclage des chaussées enneigées, dégagement de congères en zones de plaines…).

L’A14 passera en flux libre dès l’année prochaine

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La barrière de péage de Montesson va disparaitre dans les prochaines années - Defense-92.fr

Dès l’été prochain, les barrières de péage de l’autoroute A14 commenceront à disparaitre du paysage. Mais ce n’est pas pour autant que l’autoroute deviendra gratuite. Près de vingt ans après son inauguration, l’autoroute A14 va bientôt connaître une petite révolution.

S’élançant du quartier d’affaires de La Défense pour rejoindre l’A13 au niveau d’Orgeval (Yvelines), l’A14 et ses quelques vingt kilomètres va être la première autoroute française à passer entièrement à la technologie flux libre.

La Sanef, exploitante de cette autoroute ouverte en 1996, a confirmé ce changement pour 2024. D’ici la fin de l’année, l’entreprise installera de nouveaux portiques bardés de caméras de reconnaissance de plaques d’immatriculation tout le long du parcours. L’objectif : réduire les embouteillages et surtout les coûts d’exploitation.

Il faudra alors attendre l’été 2024, probablement vers le 20 juin, pour qu’ils soient opérationnels. En attendant, les 30 000 usagers quotidiens de cet axe (la partie dans le tunnel de Nanterre – La Défense reste gratuite) devront toujours payer le péage en espèces ou par carte bancaire aux barrières de Montesson et Chambourcy.

Une fois le flux libre en service, les barrières de péage de Montesson et Chambourcy seront inopérantes et disparaîtront progressivement. Une grande partie de l’espace sera alors « rendu à la nature », promet la Sanef.

La suppression du péage ne signifie pas que l’autoroute sera gratuite. Pour les utilisateurs du badge télépéage, rien ne change. Les autres usagers devront régler leur passage dans les 72 heures, soit sur internet (avec la possibilité de rendre la transaction automatique pour les futurs passages) ou bien dans des bureaux de tabac partenaires. Pour s’identifier il suffira de rentrer sa plaque d’immatriculation. Et attention pour les réfractaires. Un non-paiement pourra entrainer une amande allant jusqu’à 375 euros.

La Sanef ne prévoit pas de s’arrêter là. Après l’A14, le groupe ambitionne de s’attaquer à l’A13. L’autoroute de la Normandie passera en flux libre à la fin de l’année 2024. Toutes les barrières de péage ne disparaîtront qu’à l’horizon 2027.

Le lovestore Passage du Désir investit le centre commercial Westfield Les 4 Temps

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La boutique Passage du Désir s’étend sur 75 mètres carrés - Defense-92.fr

Longtemps associés à une ambiance sombre, vulgaire et peu accueillante, caractérisée par des vitrines discrètes et intérieurs glauques, les sex shop ont peu à peu disparu ces dernières années de nos villes. Pour rompre définitivement avec cette image sulfureuse, un concept novateur a émergé.

Préférant se qualifier de « lovestore », l’enseigne Passage du Désir née à Paris en 2006 a dépoussiéré la représentation vieillotte de ces sex shop. Bien plus accueillante, cette enseigne se veut inclusive et chaleureuse, visant à décomplexer les pratiques sexuelles au sein des couples ou en solitaire.

Impensable il y a encore quelques années, ces boutiques s’implantent désormais à l’intérieur des centres commerciaux. Ainsi, au cœur de La Défense, dans le Westfield Les 4 Temps, cette enseigne française a ouvert un magasin de 75 mètres carrés, à proximité de l’Apple Store et sa pomme croquée. Tout un symbole…

Dans cet espace sobre, dépourvu d’affichage pornographique et d’objets explicites, la boutique propose une gamme variée de produits pour adultes allant des cosmétiques intimes et lingeries aux sextoys, articles pour le massage, bougies et autres accessoires pour les couples.

Le Racing 92 s’impose contre La Rochelle et prend les commandes du Top 14

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Le Racing 92 a vaincu 32 à 10 le Stade Rochelais - Defense-92.fr

Tout roule pour le Racing 92. Au lendemain du concert de Fally Ipupa, les Racingmen ont retrouvé leur pelouse synthétique de la Paris La Défense. Une semaine après leur victoire à Jean Bouin, face au Stade Français, les Ciel & Blanc ont affronté le Stade Rochelais ce dimanche soir, en clôture de la huitième journée du Top 14.

Les joueurs franciliens ont établi leur domination dès le début du match en contrôlant le jeu, offrant ainsi un beau spectacle pour le plus grand plaisir des supporters massivement présents. Après s’être fait une petite frayeur au retour des vestiaires, les Ciel & Blanc ont finalement réussi à asseoir leur position de leader en s’imposant 32 à 10 au coup de sifflet final.

Dans cette rencontre, le Racing 92 a réussi à inscrire trois essais (J. Imhoff 3’, A. Gibert 30’ et H. Arundell 77’), dont deux transformés (N. Le Garrec 4’ et 31’), un essai de pénalité (25’) ainsi que deux pénalités (N. Le Garrec 14’ et T. Tedder 56’). De leur côté, les joueurs de La Rochelle n’ont marqué qu’un essai (Y. Tanga Mangene 45’), transformé (A. Hastoy 46’) et une pénalité (A. Hastoy 8’).

Cette belle victoire permet au Racing 92 de dominer le championnat du Top 14 avec 28 points, devant Pau (27 points) et le Stade Français (23 points). La semaine prochaine, les Ciel & Blanc partiront à Clermont-Ferrand pour la neuvième journée du Top 14.

Fally Ipupa fait un show sous haute tension à la Paris La Défense Arena

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Fally Ipupa a donné un grand concert ce samedi à la Paris La Défense Arena - Defense-92.fr

« Ça va très, très bien se passer ce soir ! », scande Fally Ipupa tout au long de long du concert. L’artiste congolais se veut rassurant auprès de ses fans, car jamais un événement à la Paris La Défense Arena n’avait suscité autant de craintes de débordements.

Car il faut le dire, le dernier passage en France de Fally Ipupa s’était particulièrement mal passé. Son show de février 2020 à l’Accor Arena avait été émaillé de très violents incidents. Vivement contesté en raison de ses accointances alléguées avec le régime au pouvoir en RDC, des opposants avaient incendié plusieurs véhicules à proximité de la salle parisienne.

Particulièrement redouté par les autorités, plus de 400 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour sécuriser les abords de la Paris La Défense Arena samedi soir. Cet impressionnant dispositif de sécurité a permis d’éviter des débordements, malgré deux appels à manifester dans le quartier d’affaires. Quinze individus ont d’ailleurs été interpellés.

Détesté par certains et adulé par beaucoup d’autres, le congolais de 45 ans a réussi à remplir le temps d’une soirée la plus grande salle de spectacles d’Europe. Dans une Arena bouillonnante de quelques 40 000 spectateurs, « l’aigle » congolais a lancé son show coloré peu après 21 heures. Largement ovationné, Fally Ipupa a enchaîné durant plus de deux heures ses plus grands tubes dont « Migrant de rêves », « Seul amour », « Mayday » et « Amore » accompagnés d’invités comme Dadju, Tay, SDM et Aya Nakamura,…

Non content d’avoir rempli la Paris La Défense Arena, le chanteur africain a annoncé à la fin de son concert qu’il allait bientôt revenir en France. Et c’est tout simplement au Stade de France que l’artiste originaire de Kinshasa a donné rendez-vous à ses fans, sans pour autant donner de date.

Affaire de la chaufferie de La Défense : Jean Bonnefont, le plus vieux prévenu français est mort

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La chaufferie de La Défense, ici en 2005 - Defense-92.fr

Devenue le symbole de la lenteur de la justice française, l’affaire de la chaufferie de La Défense devrait garder une partie de ses secrets. Un peu plus de quatre ans après la mort de l’ancien maire de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud, un nouveau personnage clef de cette vaste affaire de corruption s’en est allé.

Il y a tout juste un an, au moment où Jean Bonnefont célébrait son centenaire, la Cour de cassation avait décidé qu’annuler la procédure contre le plus âgé des accusés en France n’était pas possible, ouvrant ainsi la perspective d’un procès à venir. Trois jours avant de souffler sa 101ème bougie, l’ancien directeur général des Charbonnages de France est mort le 7 novembre dernier à son domicile d’Issy-les-Moulineaux.

Si un nouveau procès a finalement bien eu lieu en septembre dernier à la cour d’appel de Versailles, l’ancien plus vieux prévenu de France avait réussi à échapper une nouvelle fois à s’expliquer devant les juges. Tout comme pour Bernard Forterre, bientôt 85 ans, une expertise médicale avait estimé que les deux hommes n’étaient pas en mesure de répondre de leurs supposés actes.

Qu’importe pour les magistrats de la cour d’appel de Versailles qui ont passé au crible les déclarations de trois autres personnages, tous intermédiaires dans cette interminable affaire aux multiples rebondissements.

Cette vaste affaire de corruption remonte à 1998 lorsque le Syndicat mixte de chauffage urbain de La Défense (SICUDEF) présidé par Charles Ceccaldi-Raynaud attribue un marché de plusieurs centaines de millions d’euros, relatif au chauffage et à la climatisation du quartier de La Défense, au groupement d’entreprises Enerpart-Vatech-Soffimat. Quatre ans plus tard, à l’été 2002, de gros doutes sont apparus quant à l’attribution de ce marché. Les enquêteurs soupçonnent Charles Ceccaldi-Raynaud, d’avoir perçu un important pot-de-vin de Bernard Forterre et Jean Bonnefont en échange de l’attribution du marché.

C’est donc sans Charles Ceccaldi-Raynaud et Jean Bonnefont que la cour d’appel de Versailles rendra son arrêt le 17 janvier prochain.

Affaire de la chaufferie de La Défense : les deux principaux protagonistes de 84 et 100 ans ne seront pas jugés

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La cour d'appel de Versailles - Defense-92.fr

L’interminable affaire de la chaufferie de La Défense n’est pas finie. Elle l’est du moins pour ses deux principaux protagonistes soupçonnés de corruption. Selon une information de France Inter, la cour d’appel de Versailles a estimé que l’état de santé de Bernard Forterre, âgé de 85 ans, et de Jean Bonnefont, âgé de 100 ans, ne leur permettait pas de comparaître, ni même d’être représentés dans le procès de la chaufferie de La Défense.

D’après une expertise médicale demandée par la cour d’appel de Versailles, le plus vieux prévenu français, ancien patron des Charbonnages de France et l’ex-numéro 3 de Vivendi ne peuvent pas répondre de leurs supposés actes durant les six demi-journées du procès en appel qui se déroulera du 20 au 29 septembre prochain.

Avec un siècle au compteur, Jean Bonnefont est alité et ne peut plus se déplacer. Son compère, Bernard Forterre souffre lui de la maladie de Parkinson. Toujours selon la radio France Inter, les médecins ont considéré que les deux hommes n’avaient même plus la lucidité nécessaire pour désigner leurs avocats. Sauf énorme retournement de situation où les deux hommes se présenteraient à la barre, les magistrats de la cour d’appel acteront cette décision le 20 septembre, au premier jour du procès.

Membre du trio, Charles Ceccaldi-Raynaud est mort en 2019

En plus de Bernard Forterre et Jean Bonnefont, on retrouve surtout dans cette affaire Charles Ceccaldi-Raynaud, l’ancien maire UMP de Puteaux qui est décédé à l’été 2019. L’élu avait été mis en examen en 2007 pour corruption. La justice le soupçonnait d’avoir reçu à la fin des années 90 un pot-de-vin de 770 000 euros en échange de l’attribution du contrat de renouvellement de la chaufferie de La Défense à une entreprise chapeautée par Bernard Forterre et Jean Bonnefont.

Débuté en 2001, l’instruction longue d’une vingtaine d’années avait abouti sur un procès en janvier 2021 sans le principal intéressé mais avec Bernard Forterre et Jean Bonnefont. Mais dès les premières heures de l’audience, les avocats des deux anciens hommes d’affaires avaient obtenu de la 15ème chambre du tribunal de Nanterre l’annulation du procès au motif de la durée anormalement longue de cette affaire, devenue le symbole de lenteur de la justice pénale française. Le parquet avait alors fait appel de la décision. Le jugement avait été confirmé par la cour d’appel de Versailles. Sauf que pour la Cour de cassation « la durée excessive d’une procédure ne justifiait pas à elle seule son annulation », renvoyant donc l’affaire et les prévenus une nouvelle fois devant la cour d’appel.

L’affaire n’est cependant pas terminée pour tout le monde. Trois personnes suspectées d’être des intermédiaires vont tout de même devoir répondre de leur implication : un homme d’affaires qui fût conseiller municipal à Puteaux, l’ancien président de l’AS Cannes et l’ancien gestionnaire de la fortune de la famille Matra. Un procès fleuve qui devrait être déséquilibré puisque Bernard Forterre et Jean Bonnefont ne pourront pas répondre aux arguments des trois autres prévenus.

Affaire de la chaufferie de La Défense : des peines de prison avec sursis requises contre trois prévenus

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La cour d'appel de Versailles - Defense-92.fr

L’affaire de la chaufferie de La Défense va-t-elle enfin trouver son épilogue ? Près de vingt ans après le début de l’instruction, le procès en appel de cette vaste affaire de corruption s’est achevé ce jeudi à la cour d’appel de Versailles. Devenue le symbole de la lenteur de la justice, cette affaire a donné lieu à une audience qui s’est tenue en l’absence des trois principaux prévenus.

Le premier, Charles Ceccaldi-Raynaud, ancien maire de Puteaux est décédé à l’été 2019 emportant avec lui une partie de ses secrets. Toujours vivant, Jean Bonnefont, ex-directeur général des Charbonnages de France, âgé de 100 ans et Bernard Forterre, ancien dirigeant de la Compagnie générale des eaux, âgé de 84 ans, soupçonnés d’avoir corrompu l’édile n’ont pas été jugés aptes à comparaitre en raison de leur état de santé.

C’est donc sans les trois personnages clefs de l’affaires que c’est tenu cette audience. A la barre les trois intermédiaires Antoine Benetti, 71 ans (un proche de Charles Ceccaldi-Raynaud et ancien conseiller municipal de Puteaux), Laurent Gimel, 62 ans (ancien gestionnaire de la fortune de la famille Matra) et Alain Pedretti, 68 ans (l’ancien président de l’AS Cannes) ont cependant dû répondre de leurs rôles respectifs.

Si l’avocat général a reconnu les délais trop longs de cette affaire, il a demandé à la cour des peines d’un à deux ans de prison avec sursis à l’encontre des trois prévenus accusés de complicité. « Nous vous demandons de juger, beaucoup trop tard j’en conviens, des faits graves », a selon Le Parisien, déclaré l’avocat général, qui n’a cependant réclamé que des peines minimales. Le délibéré est attendu pour le 17 janvier 2024.

L’affaire remonte à 1998 lorsque le Syndicat mixte de chauffage urbain de La Défense (SICUDEF) attribue un marché de plusieurs centaines de millions d’euros, relatif au chauffage et à la climatisation du quartier de La Défense, au groupement d’entreprises Enerpart-Vatech-Soffimat. Quatre ans plus tard, à l’été 2002, de gros doutes sont apparus quant à l’attribution de ce marché. Charles Ceccaldi-Raynaud est alors soupçonné d’avoir reçu un important pot-de-vin de Bernard Forterre et Jean Bonnefont.

Avant de mourir, Charles Ceccaldi-Raynaud avait cependant accusé sa fille, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, l’actuelle maire de Puteaux d’avoir touché une partie du pot-de-vin. Entendue par les enquêteurs, l’édile avait rejeté fermement les accusations de son père avec qui elle était en guerre argumentant notamment qu’à l’époque elle n’avait pas le pouvoir d’accorder le marché de la chaufferie.

A l’issue d’une instruction incroyablement longue, le tribunal de Nanterre, chargé de l’affaire, a pris tout le monde de court en annulant en janvier 2021 les procédures en raison de leur délai excessif. Le parquet avait alors interjeté appel, mais la cour d’appel avait confirmé la décision de Nanterre. Puis le parquet avait porté l’affaire devant la Cour de cassation, qui avait renvoyé le dossier à la cour d’appel de Versailles.