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mardi 18 novembre 2025
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Le télétravail met les restaurateurs et commerçants de La Défense au bord du gouffre

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Une vingtaine de commerçants s'est réunis ce lundi après-midi sur les marches de la Grande Arche - Defense-92.fr

La poule aux œufs d’or a viré au cauchemar éveillé. Pendant des années avoir un restaurant aux pieds des tours du quartier d’affaires était synonyme d’affaires juteuses. Mais tout a brusquement changé il y a trois ans. Tout d’abord par les longues grèves de 2019, mais surtout par une pandémie apparue en mars 2020. Si le Coronavirus semble aujourd’hui être un mauvais souvenir, ses conséquences sont toujours bien visibles.

Car la pandémie a profondément changé la façon de travailler de bon nombre de salariés. Auparavant l’exception, le télétravail est devenu une norme. Si les salariés de La Défense sont massivement revenus aux bureaux depuis l’année dernière, désormais leurs présence, ne représentent en moyenne, que deux à trois jours par semaine. Et comme partout c’est les lundis et vendredis qui sont privilégiés pour le travail distanciel. Conséquence : le quartier de l’Ouest parisien est dorénavant déserté les vendredis et dans une moindre mesure les lundis.

Une association de commerçants et restaurateurs pour s’aider

Une nouvelle façon durable de travailler qui ne fait pas du tout les affaires des commerçants et restaurateurs de La Défense, très dépendants de cette clientèle au fort pouvoir d’achat. La belle affaire pour un grand nombre d’entre eux a désormais viré au naufrage. Noyés par d’énormes loyers et asphyxiés par les Prêts Garantis par l’État (PGE) à rembourser, les commerçants n’y arrivent plus avec cette semaine raccourcie. Tout leur business est dorénavant concentré sur trois jours. Et le mouvement social actuel contre la réforme des retraites n’arrange rien…

Hormis les enseignes du centre commercial Westfield Les 4 Temps qui continuent de bénéficier sept jours sur sept d’une clientèle aussi bien de bureaux que de riverains, l’ensemble des commerçants installés un peu partout le long de la dalle souffrent.

Un certain nombre d’entre eux a mis la clef sous la porte. Et pour ceux qui sont toujours en activité, la situation est extrêmement compliquée, voire catastrophique. Pour surmonter cette crise structurelle, une trentaine de commerçants, restaurateurs et hôteliers s’est fédérée autour de l’association « Action Défense », créée fin 2022. Ensemble, ils en appellent une nouvelle fois au gouvernement, plus particulièrement à Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises.

« La Défense a eu des hauts et des bas. Mais, là on est sur un particulièrement bas »

Véritable symbole d’une hécatombe et d’un désarroi généralisé, ils n’étaient qu’une vingtaine de commerçants réunis ce lundi après-midi sur les marches de la Grande Arche pour clamer leurs désarrois, alors qu’il y a un an, le précédent rassemblement avait réuni 120 personnes.

« La Défense a eu des hauts et des bas. Mais, là on est sur un particulièrement bas », souffle Esther Miquel, présidente de l’association Action Défense et à la tête du restaurant japonais Kodeo. Aujourd’hui les commerçants du quartier aimeraient que leurs différents bailleurs baissent leurs loyers mais aussi que les PGE soient effacés.

« C’est un rêve pieu, mais il faudrait peut-être revoir le télétravail pour que tout le monde ne vienne pas les mêmes jours à La Défense », confie Esther Miquel. « Aujourd’hui j’ai plein de monde les mardis et jeudis, mais le vendredi je n’ai personne », rajoute la fondatrice de Kodeo.

« Ce qui m’a tué c’est le télétravail »

Fleurissant avant la pandémie le caviste Apogé résiste tant bien que mal à ce monde d’après. « On a une grosse perte de flux le vendredis et le lundi c’est devenu trop imprévisible pour la fréquentation », se désole de son côté Christophe Macra qui chiffre sa baisse de chiffre d’affaires à environ 30 %.

Il y a eu ceux qui végètent, et ceux qui sont mort… Depuis quelques mois plusieurs enseignes ont baissé définitivement leurs rideaux. C’est notamment le cas d’Olivier Perret qui a été contraint de fermer en novembre dernier son salon de coiffure Jean-Louis David du Cnit et de mettre au passage huit salariés au chômage. « Le loyer était trop important, tout comme ma dette. Ce qui m’a tué c’est le télétravail », souffle ce franchisé.

Aveltys aux manettes de l’hospitality management de la tour Légende

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L’hospitality management de la tour Légende a été confié à Aveltys - Defense-92.fr

Pour ses vingt ans c’est une véritable cure de jouvence que s’est offerte l’iconique tour PB6, plus connue sous le nom de tour EDF, son principal occupant. Pour redonner un second souffle à ce building signé en 2001 du célèbre architecte Ieoh Ming Pei, le fonds souverain singapourien GIC, propriétaire de la tour, piloté par les assets managers BauMont Real Estate Capital et Aquila Asset Management viennent de repositionner l’ensemble immobilier rebaptisé « tour Légende » grâce à une montée en gamme.

Cette métamorphose a été confiée à l’agence BSTLL Architectures. L’agence a imaginé un hall repensé, tout en conservant « les matériaux nobles » d’origine du bâtiment, valorisés par une scénographie artistique de lumière qui rythme les circulations depuis le parvis. Le véritable changement se porte sur les services qui ponctuent le parcours des salariés de la tour avec un Barista Café, une conciergerie, un espace de restauration variée et un restaurant Zen. Au sommet, les trente-neuvième et quarantième étages sont désormais reliés par un escalier monumental, formant un duplex d’espaces serviciels aux vues exceptionnelles sur Paris. Ce duplex offre des salles de réunion flexibles, un espace coworking, un restaurant panoramique, un auditorium de 120 places avec foyer, une salle de fitness et de musculation accompagnée d’un espace bien-être.

Pour chapeauter l’hospitality management de cet « hôtel haut de gamme », BauMont Real Estate Capital et Aquila Asset Management ont fait appel à Aveltys. Les équipes d’Aveltys, composées exclusivement de professionnels issus du monde hôtelier et dirigées par Thomas Benassayag auront notamment en charge d’animer les services de conciergerie physique et digitale ou encore la gestion du business center. Arpège, le spécialiste de la restauration collective est lui aux fourneaux des différents espaces de restauration.

« Pour la tour Légende, nous avons imaginé une offre sur-mesure. Spécialistes du volet RSE, nous sommes convaincus que le lieu de travail joue un rôle capital sur le volet social de toute activité professionnelle. Aujourd’hui, le retour au bureau doit être envisagé au-delà de la seule mise à disposition de mètres carrés, avec des prestations à destination des utilisateurs pour faciliter leur quotidien et favoriser les interactions », confie Guillaume Parisot, le président d’Aveltys.

Avec cette modernisation de la tour Légende et l’ajout des nouveaux services, les responsables du building espèrent séduire de nouveaux locataires, pour occuper la partie des mètres carrés délaissé par EDF. A ce jour ce sont environ 17 000 mètres carrés de bureaux vacants qui sont disponibles immédiatement dans la partie basse du gratte-ciel de 60 000 mètres carrés. British American Tobacco y occupe depuis fin 2021 un étage. La partie haute de Légende est, elle, toujours occupée par EDF.

« Notre ambition pour la tour Légende est une modernisation axée sur trois thèmes majeurs : l’expérience utilisateurs, la maitrise des consommations énergétiques et l’efficacité capacitaire », glisse Alexandra Podvin, la directrice asset management de BauMont Real Estate Capital.

Paris La Défense sur la croisette de Cannes pour le Mipim

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Paris La Défense sera présent au Mipim - Defense-92.fr

C’est le rendez-vous incontournable des professionnels de l’immobilier et comme toujours le plus grand quartier d’affaires d’Europe y sera représenté. L’établissement public Paris La Défense se rendra au Mipim, le marché international des professionnels de l’immobilier, qui se tiendra du 14 au 17 mars prochain à Cannes. Plus de 23 000 promoteurs, investisseurs et décideurs venus des quatre coins du monde sont attendus cette année sur la croisette, soit 15 % de plus qu’en 2022.

Installé comme toujours au sein du chapiteau « Paris Région », Paris La Défense présentera cette année encore la grande maquette du territoire. Pour cette édition 2023 du Mipim, l’aménageur du quartier d’affaires s’est entouré de sept « partenaires », qui viendront exposer leurs différents projets (Axa Investment Managers pour Altiplano ; DWS avec Kupka ; GCI pour Latitude, le nouveau siège de Sopra Steria ; Groupama Immobilier avec The Link, le futur siège de TotalEnergies ; Icade pour les tours Eqho et Hyfive et l’immeuble Origine ; Primonial REIM avec Hopen et Odyssey et Unibail-Rodamco-Westfield pour Lightwell).

Durant les quatre jours de cette grande foire de l’immobilier, plusieurs conférences seront organisées par Paris La Défense dont une notamment sur la transformation du Cnit avec de nouveaux commerces pour accompagner le prolongement d’Eole et une autre sur la mutation du quartier Michelet.

Le programme est à retrouver ici.

La Défense engage près d’un million de mètres carrés pour le concours Cube

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Le quartier d'affaires de La Défense en août 2022 - Defense-92.fr

Les économies d’énergies ont la cote à La Défense. Le Championnat de France des économies d’énergie (Cube) réunit cette année encore les entreprises désireuses de se mesurer les unes aux autres au défi de la réduction de la consommation énergétique des bâtiments.

Alors que pour la première édition 750 000 mètres carrés avaient été engagés par plusieurs acteurs, cette année ce sont près d’un million de mètres carrés -985 700 mètres carrés pour être précis- qui participent au concours Cube Paris La Défense.

« L’augmentation du nombre de participants et du volume tertiaire mobilisé démontre l’engouement et l’implication du secteur tertiaire de Paris La Défense en faveur de la sobriété énergétique. Dans la lignée de sa raison d’être, Paris La Défense poursuit son action de transformation en accompagnant ses occupants dans leur transition énergétique », se félicite l’établissement Paris La Défense.

Pour cette édition 2023 les seize participants* mobilisent trente actifs. On retrouve notamment les tours Engie, CBX, Majunga, Europlaza, Eqho ainsi que le centre commercial Westfield Les 4 Temps, la Paris La Défense Arena ou encore les neuf parking Q-Park du quartier d’affaires.

Le concours Cube a pour objectif de constituer une application ludique du dispositif Éco-énergie tertiaire, en misant sur la mobilisation des gestionnaires et des utilisateurs. Cette seconde édition du Cube Paris La Défense ambitionne d’innover avec la création du « Challenge Cube Flex », en partenariat avec RTE afin de mettre les entreprises qui le souhaitent au défi de l’optimisation grâce au dispositif EcoWatt. Véritable météo de la consommation énergétique, il permet un suivi en temps réel et incite les entreprises à réguler leur consommation lors des créneaux de forte tension du réseau. « Le challenge Cube Flex et ses outils permettent de sensibiliser tout en faisant travailler sur l’usage énergétique. Cette nouvelle approche devrait accompagner les entreprises qui y participent vers des résultats probants », précise Paris La Défense.

L’évènement de lancement s’est tenu le 28 février dernier au sein de Window, le siège de RTE. Les participants ont désormais jusqu’à juin et la publication des résultats de mi-saison pour adopter les usages les moins énergivores. Les mois suivants seront ponctués de réunions afin d’échanger sur la progression en cours. Le concours Cube 2023 s’achèvera en décembre prochain avant une remise des prix prévue en mars 2024.

*Engie (Tour T1), Espace-Expansion (Westfield Les 4 Temps), Esset Property Management & Icade (Tour Hyfive, Tour Eqho, Tour Initiale), Euronext (Praetorium), Groupama (WP1, WP2, WP3), Hines (Tour CBX, Workstation), Icade (Tour Origine), Paris La Défense (Le Hub, Reflets), Paris La Défense Arena (Paris La Défense Arena), Préfecture de Nanterre (Préfecture de Nanterre), Q-Park (neuf parkings), Renaissance Hotels (Hôtel Renaissance Paris La Défense), RTE (Window), Sopra Steria (Tour Latitude), Telmma (Tour Majunga) et Vitura (Europlaza).

Unibail-Rodamco-Westfield signe Lightwell et séduit Arkema

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A sa livraison à la fin 2024, l’immeuble Lightwell acceuillera Arkema - L'autre Image

Seize ans après avoir quitté La Défense pour s’établir à Colombes, Arkema va revenir dans le quartier d’affaires, à deux pas de ses anciens bureaux. Le groupe chimique français a jeté son dévolu sur Lightwell, un vaste projet de restructuration porté par Unibail-Rodamco-Westfield (URW). Alors que la foncière avait un temps envisagé de raser l’immeuble Galilée pour ériger le méga-projet Oasis, URW a changé ses plans au profit d’une vaste restructuration du bâtiment.

Depuis plus d’un an la foncière rénove l’immeuble Galilée situé le long de l’axe historique, dans le quartier Michelet. Construit au milieu des années 80 par le célèbre promoteur Christian Pellerin, le bâtiment a accueilli dans ses premières années plusieurs entités de Thomson, puis le groupe Total et dernièrement une filiale d’Alstom (devenue General Electric) ainsi que l’entreprise BearingPoint.

Bénéficiant d’une visibilité « unique » sur l’esplanade de La Défense, Lightwell et ses 35 000 mètres carrés réparti sur une dizaine d’étage, ambitionne de réinventer « le vivre ensemble dans des lieux chaleureux et inspirants ». L’architecte Barthélémy Griño a imaginé un immeuble doté d’une rue intérieure animée par un atrium monumental ou encore un millier de mètres carrés d’espaces extérieurs et terrasses, pour faire de Lightwell « un lieu de vie fédérateur et vecteur de lien social ».

L’immeuble Lightwell sera doté d’un impressionnant atrium – L’autre Image

Lightwell proposera un ensemble de services, articulés autour d’un cœur d’îlot composé de deux espaces de restauration (un restaurant healthy et un restaurant d’entreprise dans l’esprit « marché »). A cela s’ajoutera un business center composé d’un auditorium modulable de 200 places ouvert sur un patio végétalisé et quatre salles de sous-commission, ainsi qu’un espace Wellness. L’immeuble disposera en outre d’un local vélo sécurisé de soixante-cinq places accompagné d’un espace de réparation en libre-service et de vestiaires.

« Nous sommes très heureux d’accueillir les équipes d’Arkema au sein de Lightwell, un lieu ouvert et inspirant, aux usages repensés pour offrir une nouvelle expérience de travail plus attractive et plus conviviale, unique à La Défense. Lightwell est un lieu précurseur d’une nouvelle façon de faire la ville, une rénovation bas carbone de référence qui défend l’économie de ressources, en privilégiant le réemploi et la sobriété énergétique. Ce partenariat avec Arkema démontre son exceptionnelle qualité, qui répond aux nouveaux enjeux des entreprises en matière de désirabilité et de respect de l’environnement du lieu de travail. Cela confirme encore par ailleurs l’attractivité du quartier de Paris La Défense », indique Vincent Jean-Pierre, le directeur général du pôle bureaux et projets mixtes d’URW.

Lightwell est signé de l’architecte Barthélémy Griño – L’autre Image

Avec Lightwell, la foncière entend faire la part belle à l’économie circulaire en préservant les deux tiers de la structure de l’immeuble, le réemploi de l’ancienne façade en pierre dans des revêtements de sol, l’usage de matériaux biosourcés, la valorisation par réemploi ou recyclage de plus de 85 % des déchets ou encore l’installation d’une façade isolée par l’extérieur.

Avec de très hauts standards environnementaux (niveaux visés : HQE « Exceptionnel », BREEAM « Excellent » et BBC-Effinergie Renovation RT-40%), Lightwell fait preuve d’une démarche bas carbone globale exceptionnelle. Elle s’inscrit dans le programme “Better Places 2030” d’Unibail-Rodamco-Westfield, qui s’engage à diviser de moitié l’empreinte carbone du Groupe d’ici 2030.

Dès la fin des travaux, dans les derniers mois de 2024, Arkema occupera près de 25 000 mètres carrés de Lightwell, soit environ 80 % de la surface de l’immeuble. Le groupe y réunira quelques 1 200 salariés dans ce siège flambant neuf.

« Lightwell s’inscrit parfaitement dans notre stratégie de transformation et l’affirmation de notre nouveau positionnement. En parfaite harmonie avec notre ambition RSE, Lightwell offrira un environnement de travail attractif et moderne pour les actuels et les futurs talents du groupe. Immeuble à taille humaine, très facile d’accès pour nos salariés, nos clients, nos visiteurs et nos candidats, ce nouveau siège sera également une occasion unique de repenser nos modes de travail en privilégiant l’interaction, la flexibilité et le vivre ensemble », confie Thierry Parmentier, directeur général ressources Humaines et communication chez Arkema.

Dans le cadre de cette transaction, Unibail-Rodamco-Westfield était conseillé par GALM Avocats et Arkema par LPA-CGR Avocats et CBRE France.

Lightwell proposera tout un tas de services – L’autre Image

Deux semaines de travaux nocturnes sur la ligne L du Transilien

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Des travaux nocturnes vont impacter la ligne L Sud du Transilien durant quinze jours - Defense-92.fr

Durant deux semaines, la ligne L du Transilien sera impactée par des travaux nocturnes. Du lundi 6 mars jusqu’au vendredi 17 mars, tous les soirs de la semaine à partir de 22h10, la circulation des trains sera interrompue sur les branches de Versailles Rive-Droite et Saint-Nom-la-Bretèche, depuis la gare de La Défense. Cette mise à l’arrêt d’une partie de la ligne L Sud est la conséquence de travaux de modernisation d’un poste d’aiguillage informatisé à Versailles. Pour pallier cette fermeture nocturne de la ligne L, des bus de remplacement seront mis en place par la SNCF afin de desservir toutes les gares. Un temps de rallonge de quinze à quarante-cinq minutes est à prévoir en fonction du trajet.

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Ces travaux se poursuivront le samedi 18 et dimanche 19 mars, toujours sur les branches de Versailles Rive-Droite et Saint-Nom-la-Bretèche, mais cette fois-ci depuis la gare de Saint-Cloud. Pour permettre la remise en service d’un poste à Sèvres, les trains ne circuleront plus dès 21h10 et seront remplacés par des bus.

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Parallèlement à ces travaux sur la ligne L, la ligne U qui relie La Défense à La Verrière est, elle aussi, impactée par des travaux nocturnes durant tout le mois de mars.

Top 14 : le Stade Toulousain vient à bout du Racing 92 dans une rencontre ardente

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Le Racing 92 s’est incliné 39 à 35 face à Toulouse - Defense-92.fr

Jusqu’au bout les Ciel & Blanc et leurs supporteurs ont cru pouvoir renverser le Stade Toulousain de son trône. Les toulousains ont vaincu les Racingmen 39 à 35 ce dimanche soir à la Paris La Défense Arena, en clôture de la vingtième journée du Top 14. Dans une arena en pleine ébullition les joueurs de Laurent Travers n’ont pas démérité face au leader du championnat.

Durant cette rencontre, intense, le Racing 92 a enchainé cinq essais (M.Spring 1’, W.Lauret 25’, T.Moukoro 54’, A.Gibert 59’ et V.Habosi 66’), dont deux ont été transformés (F.Russell 2’ et 26’) ainsi que deux pénalités (F.Russell 13’ et 32’). Plus dominants, les toulousains ont eux aussi marqué cinq essais (P.Mauvaka 7’, D.Delibes 19’ et 36’, E.Meafou 42’ et P.Graou 49’), mais ont réussi à l’emporter grâce à quatre transformations (M.Jaminet 8’, 20’, 43’ et 51’) où se sont ajoutées deux pénalités (M.Jaminet 47’ et 65’).

Cette belle victoire permet à Toulouse de s’envoler au classement en conservant sa place de leader du tournoi. Cette nouvelle défaite ne fait en revanche pas les affaires des Racingmen qui s’enfoncent à la huitième place du Top 14. Pour espérer remonter, le Racing 92 devra vaincre le Stade Français (troisième) le 26 mars prochain dans un derby qui promet déjà d’être intense.

Viva l’Opéra : le « Ballet Impérial » et « Who Cares ? » de George Balanchine à l’UGC de La Défense ce mardi

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L'affiche Viva l'Opéra de la saison 2022 / 2023 - UGC

Pour ce nouveau rendez-vous de la treizième saison de Viva l’Opéra, c’est le « Ballet Impérial » puis le ballet « Who Cares ? » de George Balanchine, filmés en direct du Palais Garnier qui seront diffusés à l’UGC de La Défense. Le mardi 7 mars à 20 heures, le cinéma du Westfield Les 4 Temps projettera dans la salle 16, la plus grande du complexe, ces deux œuvres de 1h45min, entrecoupées d’un entracte de quinze minutes.

La chorégraphie sera bien évidement signée par le défunt George Balanchine (1904-1983), la musique par George Gershwin, les décors par Jo Mielziner, les costumes par Xavier Ronze et les lumières par Mark Stanley. Les Étoiles, les Premières Danseuses, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra assureront le spectacle.

La projection est proposée au tarif de 12 euros pour les moins de 26 ans, 27 euros avec la carte UGC Illimité et 33 euros au plein tarif.

Les prochains rendez-vous de Viva l’Opéra sont programmés le 30 mars avec Hamlet, en direct de l’Opéra Bastille puis le 7 avril avec « Eugène Onéguine ».

Toutes les informations sur ces offres, la programmation ou encore la réservation de places sont sur Vivalopera.fr.

La flèche pliée de la grue du chantier de la tour Hopen a été sécurisée

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La flèche de la grue du chantier de la tour Hopen a été sécurisée - Defense-92.fr

Quatre jours après s’être repliée sur-elle-même, la flèche de la grue du chantier de la tour Hopen (l’ancienne tour Adria, occupée jusqu’en 2021 par TechnipFMC) a été placée en sécurité, ont indiqué ce vendredi soir le groupe Eiffage et la préfecture des Hauts-de-Seine.

Eiffage, le géant du BTP et le fabricant allemand Liebherr ont pu procéder ce vendredi entre 7h30 et 10 heures à la rotation de la grue à flèche relevable, afin de positionner la flèche endommagée au-dessus du building en travaux. Surplombant désormais le chantier de la tour Hopen, la flèche métallique d’environ cinquante-cinq mètres de long pour onze tonnes a été amarrée à la terrasse du trente-neuvième étage à l’aide de sangles. Cette nouvelle position de la grue va également faciliter l’intervention des ouvriers en vue du démontage de la flèche.

Cette opération réalisée avec l’appui des services de l’État et de la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) a permis au préfet des Hauts-de-Seine, Laurent Hottiaux de lever « provisoirement » le périmètre de sécurité mis en place depuis l’accident, qui rappelons le, n’a pas fait de victime. Depuis lundi soir, plusieurs immeubles de bureaux étaient en effet interdits d’accès en raison de la position dangereuse de la flèche.

Si la flèche accidentée ne domine plus le vide, la situation est loin d’être réglée. Eiffage et Liebherr vont désormais devoir mettre au point une méthode pour démonter cet amas froissé de métal. « Nos équipes, toujours assistées des équipes de Liebherr, vont maintenant se concentrer sur le process de dépose de la flèche endommagée qui va pouvoir se faire en toute sécurité », indique le groupe de BTP qui n’a toujours pas calé de calendrier pour cette opération de haut-vol, à venir.

« En fonction de la méthode privilégiée, dont le choix sera discuté avec les services de l’Etat, un nouveau périmètre de sécurité pourrait être établi, afin de garantir la sécurité des riverains », précise la préfecture.

Au moment de l’accident deux ouvriers réalisaient une opération de maintenance sur cette grue perchée au 26eme étage du building haut d’environ 170 mètres. La flèche était alors en position verticale. Si une rafale de vent serait à l’origine de cet incroyable péripétie, les circonstances précises ne sont pas encore totalement établies. « Les investigations vont se poursuivre parallèlement afin de déterminer les causes de cet incident », assure Eiffage.

Bien qu’extrêmement rare ce n’est pas la première fois qu’un tel événement se produit dans le quartier d’affaires. En 1999, lors de la tempête deux grues s’étaient effondrées sous l’effet du vent, là encore, sans causer de victime. En octobre 1987, une grue servant à l’édification de la Grande Arche s’était également écrasée au sol après une violente tempête.

Chantier de la tour Hopen : sous l’effet du vent la flèche de la grue se plie sur elle-même

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L'accident spectaculaire n'a causé aucune victime - Defense-92.fr

C’est un accident rarissime qu’a connu le chantier de rénovation de la tour Hopen, l’ex-tour Adria occupée par TechnipFMC jusqu’à son déménagement en 2021. Ce lundi, vers 16h30, une forte rafale de vent a littéralement retourné l’immense flèche métallique de la grue perchée au 26eme étage du building haut d’environ 170 mètres. Bien que spectaculaire, l’accident n’a fait heureusement aucune victime parmi les ouvriers du chantier réalisé par le groupe Eiffage.

Selon nos informations, deux ouvriers effectuaient une opération de maintenance sur la grue à flèche relevable qui n’était pas en activité au moment de l’accident. Lorsque la flèche de cinquante-cinq mètres s’est pliée sur elle-même, elle était totalement à la verticale. Quelques éléments sont alors tombés bruyament en contre-bas.

D’importants moyens de secours ont été dépêchés sur place pour établir un vaste périmètre de sécurité. Face au risque de voir la flèche « pendouillante » se détacher et s’écraser au sol, les immeubles voisins, à savoir le Triangle de l’Arche, le Palatin, le Vinci et le Pôle Léonard de Vinci ont été évacués dans le calme.

La grue est installée depuis fin 2022 au 26eme étage du building – Defense-92.fr

« Il y a eu gros bruit. On a vu la flèche qui était tordue », explique Nassim, salarié dans l’immeuble Palatin. « L’alarme a sonné et on nous a demandé d’évacuer notre immeuble », confie Quentin, un salarié de MASCF, visiblement amusé de cette fin de journée mouvementée.

Le Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux (GRIMP) de la BSPP a été appelé en urgence pour s’assurer que la flèche de la grue puisse se maintenir en attendant d’être enlevée, probablement à l’aide d’un hélicoptère ou d’une grue mobile.

Bien que rare, ce n’est pas la première fois qu’un tel événement se produit dans le quartier d’affaires. En 1999, lors de la tempête deux grues s’étaient effondrées sous l’effet du vent, là encore, sans causer de victime. En octobre 1987, une grue servant à l’édification de la Grande Arche s’était également écrasée au sol après une violente tempête.

La flèche de 55 mètres de la grue s’est pliée sur elle-même – Defense-92.fr