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samedi 31 mai 2025
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Daïda et Noé Clerc remportent le concours de La Défense Jazz Festival

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Daïda a remporté le Prix de groupe de la 44ème édition du Concours national de jazz à La Défense - CD92/Julia Brechler

La musique a résonné au pied de l’Arche pendant une semaine avec les concerts de La Défense Jazz Festival. Les concerts de la 44ème édition du Concours national de jazz à La Défense se sont déroulés mercredi 23 et jeudi 24 juin sur le parvis Paris La Défense en marge du festival. Le jury du concours a choisi de décerner le Prix de groupe à Daïda (doté de 5 000 euros en aide professionnelle) et celui d’instrumentiste (d’une valeur de 1 500 € en aide professionnelle).

« Rigoletto » pour clôturer cette onzième saison de Viva l’Opéra largement écourté

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L'affiche Viva l'Opéra de la saison 2020 - 2021 - UGC

Pour ce dernier rendez-vous de la onzième saison de Viva l’Opéra qui fût une nouvelle fois largement amputée à cause du Covid-19, c’est l’opéra « Rigoletto » de Giuseppe Verdi qui sera diffusé ce jeudi 1er juillet à l’UGC du Westfield Les 4 Temps. La projection de cette œuvre de 2h09 (sans entracte) se fera à 19h30 dans la salle 16, la plus grande du complexe.

Filmée au festival Bregenz en Autriche, la mise en scène de cet opéra a été réalisée par Philipp Stölzl, la direction musicale par Enrique Mazzola, les décors par Philipp Stölzl et Heike Vollmer et les costumes par Kathi Maurer. Côté distribution les spectateurs retrouveront Stephen Costello (dans le rôle du duc de Mantoue), Vladimir Stoyanov (Rigoletto), Mélissa Petit (Gilda), Miklós Sebestyén (Sparafucile), Katrin Wundsam (Maddalena/Giovanna), Kostas Smoriginas (Le comte de Monterone), Wolfgang Stefan Schwaiger (Marullo), Paul Schweinester (Borsa), Jorge Eleazar (Le comte Ceprano), Léonie Renaud (La comtesse Ceprano) et Hyunduk Kim (Un Page).

Les projections sont proposées au tarif de 10 euros pour les moins de 26 ans, 25 euros avec la carte UGC Illimité et 30 euros au plein tarif. Pour réserver vos places c’est ici.

A deux ils grimpent la tour TotalEnergies au premier jour de l’été

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Léo Urban et Marcin Banot alias « BNT » ont escaladé le 21 juin dernier à mains nues les 187 mètres de la tour TotalEnergies - DR

Alain Robert, le Spiderman français a été le premier à l’escalader. Pendant plusieurs décennies il a été le seul à avoir réalisé cet exploit reproduit à maintes reprises. Mais depuis quelques mois il a suscité de nombreuses vocations auprès de grimpeurs de l’extrême. Le 21 juin dernier au petit matin, le français Léo Urban et le polonais Marcin Banot alias « BNT » ont escaladé à mains nues et sans aucune protection les 187 mètres de la tour TotalEnergies. Cet exploit tout aussi vertigineux que dangereux des deux sportifs, est visible dans deux vidéos, diffusées sur les comptes YouTube de BNT et de Léo Urban. Des images époustouflantes captées par des GoPro fixés sur la tête de Léo et BNT mais aussi par un drone et des caméras au sol.

Alors que le soleil se lève à peine, très rapidement et sans attendre, le duo d’amis s’est élancé au pied du building, à son point le plus bas, rue Henri Regnault. Après quelques mètres le tandem se met à l’abri sur une des terrasses de la tour. « Prends ton temps. Au début c’est compliqué. Après c’est sympa », lâche Léo Urban qui a déjà gravi la tour Ariane et Engie, à son compère. Puis ils se lancent vraiment. La grimpe se fait à la force des bras, mains, jambes et pieds. Pour atténuer l’aspect tranchant du cadre métallique des fenêtres, le tandem utilise la même technique qu’Alain Robert en mettant sur leurs doigts des pansements et en utilisant régulièrement du talc. Visiblement très à l’aise le duo prend son temps et profite aussi de la vue à couper le souffle. Une ascension rapide qui leur a pris près d’une heure. Ce lundi-là, premier jour de l’été, il fait beau et le soleil commence à taper sur la façade vitrée du gratte-ciel. « Il commence à faire chaud », lance Léo Urban. Arrivés au sommet les deux amis grimpeurs se saluent sur la corniche du bâtiment. Et que ce soit pour Alain Robert ou pour d’autres grimpeurs, comme toujours à l’arrivée, un comité d’accueil était là pour cueillir le duo qui a été conduit par les policiers au commissariat du quartier d’affaires.

Le français Goyer va signer la façade de The Link, le futur siège de TotalEnergies

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Le projet The Link abritera au second semestre 2025 le nouveau siège de Total - Artefactory pour PCA Stream

Ce n’est pas Eiffage qui réalise les travaux de The Link, le futur siège de TotalEnergies. Mais sa filiale le façadier Goyer a tout de même décroché un gros contrat. L’entreprise s’est vue attribuer par Bateg, la filiale de Vinci Construction chargée des travaux de ce building géant, la fabrication des éléments de façade.

« Dans un premier temps, Goyer accompagne Bateg dans la mise au point du projet en réalisant les études d’exécution et des prototypes d’aspect. Au terme de cette collaboration et d’ici la fin de l’année, un contrat de sous-traitance en prix maximum garanti (PMG) sera conclu pour la réalisation de l’ensemble des façades du projet », indique Goyer. L’entreprise devra alors fournir quelques 16 000 blocs de façade soit 98 000 mètres carrés d’enveloppe de verre et d’acier, dont près de 20 000 mètres carrés en double peau. Le montant du marché n’a pas été précisé.

Édifié dans le quartier Michelet en bordure du circulaire à l’emplacement d’un ancien immeuble tout juste détruit, The Link a été imaginé par l’agence d’architecture PCA-Stream. Le building de près de 130 000 mètres carrés se composera de deux tours de 50 et 35 étages, qui culmineront respectivement à 228 mètres et 165 mètres. Elles seront toutes deux reliées sur trente niveaux par des passerelles végétalisées baptisées « Link ». L’ensemble reposera sur un socle commun de trois niveaux entre le boulevard urbain et le parvis.

Concepteur et fabricant de façades aluminium en France, Goyer a plusieurs réalisations à son actif dans le quartier d’affaires. L’entreprise a notamment signé ces dernières années les façades de l’immeuble Window et des tours comme Majunga et Landscape sans oublier celles de la Grande Arche rénovée.

Le singapourien Envision Digital fait de la tour CBX son nouveau siège français

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L’entreprise singapourienne Envision Digital s’installera au début de l’année prochaine dans la tour CBX - Defense-92.fr

Elle est pour le moment entièrement remplie. Hines, l’asset manager de la tour CBX, propriété d’un fonds coréen a annoncé la signature d’un nouveau bail avec Envision Digital, la jeune filiale française du leader mondial singapourien des technologies de décarbonation et de l’« AIoT ».

Arrivée dans l’hexagone il y a trois ans à peine, l’entreprise qui ne cesse de croître quittera au printemps prochain le centre de coworking Space, rue du Louvre à Paris pour installer de façon pérenne sa centaine de collaborateurs au trentième étage du building sur un demi-plateau de 707 mètres carrés. La firme singapourienne partagera pour neuf ans au moins le niveau avec l’assureur AIG qui occupera prochainement en plus, les deux autres niveaux inférieurs.

« Envision Digital bénéficiera des infrastructures de CBX pour accueillir équipes et clients en complément des modes de collaboration digitaux largement utilisés par le Groupe dans le monde », confie Sylvie Ouziel, la présidente Internationale d’Envision Digital.

Cette nouvelle signature vient pour le moment boucler la commercialisation des 40 000 mètres carrés de la tour CBX autrefois intégralement occupée par la banque Dexia qui en était d’ailleurs propriétaire. En cours de démantèlement depuis sa faillite retentissante en 2011, la banque franco-belge libère régulièrement des niveaux du gratte-ciel inauguré en 2005.

Pour remplir CBX et convaincre de nouveaux occupants, l’ancien propriétaire, Tishman Speyer avait initié en 2017 une modernisation du bâtiment en créant entre autres un business center, une conciergerie et un lounge au dernier niveau ainsi qu’une terrasse panoramique. En plus d’héberger sur quelques niveaux la banque Dexia en cours d’extinction, CBX compte dans ses étages une multitude de locataires dont Total, Ingéniance, BearingPoint, Biogen ou encore AIG.

« Cette prise à bail, pour laquelle Envision Digital France s’est adjoint les services de Nexity SE, vient confirmer l’attractivité du quartier de La Défense, et de cet immeuble d’exception où Hines France réalise sa troisième signature en un an », s’est félicité l’américain Hines.

Coronavirus : Camélia, douze ans a reçu la 100 000ème dose du vaccin à la Paris La Défense Arena

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Camélia, douze ans a reçu la 100 000ème dose du vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19 ce samedi à la Paris La Défense Arena - Defense-92.fr

En venant se faire vacciner, cette jeune adolescente ne s’attendait certainement pas à autant d’attention à son encontre. Ouvert le 3 mai dernier, le vaccinodrome de la Paris La Défense Arena a administré ce samedi en milieu de journée la 100 000ème dose du vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19 dont les 12-17, depuis le 14 juin, peuvent profiter. Cette injection symbolique a justement été reçue par Camélia, une jeune fille de douze ans. L’occasion pour la préfecture d’organiser une petite cérémonie.

Un poil stressée et un peu dépassée, le pompier qui l’a piquée a su la rassurer : « Relax, j’ai vacciné 300 personnes et tout s’est bien passé ». Des mots apaisants qui ont fait son effet. « Ça s’est très bien passé. Au moins je n’aurai pas de forme grave », lâche quelques secondes plus tard Camélia, venue avec sa mère. « C’était important pour elle. Elle était pressée de se faire vacciner. Au départ j’avais un peu peur mais elle m’a fait changer d’avis », confie Nour, la mère de Camélia.

En plus de repartir avec sa première dose, l’adolescente s’est vue offrir plusieurs cadeaux remis par la préfecture des Hauts-de-Seine, la Croix Rouge qui gère le centre et de la Paris La Défense Arena. Et cette dernière lui a remis deux places pour l’un des prochains concerts de Céline Dion.

Dans la coursive de l’arena où Camélia a été applaudie il y avait foule ce samedi. « Actuellement nous avons principalement des gens qui sont là pour leur deuxième dose », explique Alexandre Agogue, responsable du centre pour la Croix Rouge. Mais il y a aussi des premières injections. De quoi remplir le centre géant qui tourne désormais à plein régime avec une vingtaine de box pour plus de 3 000 injections par jour. Pour piquer, le vaccinodrome s’appuie toujours sur des pompiers de la BSPP. Aux soldats du feu viennent s’ajouter des infirmiers mobilisés par Generali et Europ Assistance.

A l’échelle départementale, la préfecture revendique plus d’1,2 million d’injections. « Nous avons une capacité de 115 000 injections par semaine dans le département. C’est considérable », assure Laurent Hottiaux, le préfet des Hauts-de-Seine. Aux vingt-cinq centres du département d’autres vont venir s’ajouter. « Nous allons ouvrir de nouvelles capacités notamment sur le site de l’Université et dans les grands centres commerciaux à partir de début juillet », rajoute le préfet. Le Westfield Les 4 Temps accueillera ainsi dans quelques jours un petit espace de vaccination. « Notre objectif c’est d’aller vers les personnes précaires ou qui ont des grosses difficultés », rajoute Laurent Hottiaux. Et la préfecture compte bien avec ces mini-centres, convaincre avec des médiateurs, les plus sceptiques à la vaccination.

Quant à l’avenir du vaccinodrome de la Paris La Défense Arena, il devrait fonctionner au moins jusqu’à la fin août avant le retour des matchs de rugby et des grands évènements dont l’enceinte en est quasiment entièrement privée depuis octobre dernier.

Élections départementales : les tandems Jarry/Genthon, Franchi/Limoge et Bedin/Boudy remportent le suffrage

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A l’échelle du département, la majorité de droite présidée par Georges Siffredi conserve 17 cantons sur 23 - Defense-92.fr

A Courbevoie et Puteaux, -où est majoritairement implanté le quartier d’affaires de La Défense-, dans le canton « Courbevoie-2 », c’est le duo de droite et du centre Marie-Pierre Limoge et Vincent Franchi qui a remporté le scrutin avec 62,06 % des voix face au duo LREM de Christophe Hautbourg et Elodie Lacassagne avec 37,94 %. Pour ce second tour l’abstention a encore été très forte avec seulement 39,42 % des électeurs qui sont allés glisser un bulletin dans l’urne.

A Nanterre, dans le canton « Nanterre-1 », le maire de gauche Patrick Jarry a été réélu avec sa binôme Laureen Genthon à 62,92 % des voix face au duo Marie-Hélène Decis-Lartigau et Christophe Ribault à 37,08 %. Dans ce canton aussi le taux de participation a été très faible puisque ce sont seulement 28,31 % des électeurs qui se sont déplacés aux urnes.

Enfin à « Nanterre-2 », le duo de droite Camille Bedin et Guillaume Boudy l’emporte à 66,08 % face au centre porté par Mélanie Blanchetot et Pascal Gentil qui obtient 33,92 % des voix. L’abstention a là aussi été très forte en atteignant le taux de 66,10 %.

A l’échelle du département, la majorité de droite et du centre présidée par Georges Siffredi (qui a été réélu dans son canton de Châtenay-Malabry) conserve 17 cantons sur 23.

Élections régionales : Pécresse arrive largement en tête à Puteaux et Courbevoie, à Nanterre c’est Julien Bayou

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Valérie Pécresse a été réélue à la tête de la région Île-de-France - Defense-92.fr

A la tête de la région Île-de-France depuis 2015, Valérie Pécresse a été largement réélue ce dimanche lors du second tour des élections régionales. La candidate Libres ! a enregistré 45,92 % des suffrages, loin devant l’écologiste Julien Bayou (allié avec la socialiste Audrey Pulvar et Clémentine Autain de la France Insoumise) à 33,68 %, Jordan Bardella du RN 10,79 % et Laurent Saint-Martin de LREM à 9,62 %.

A l’échelle de La Défense, les résultats restent dans cette même cohérence sauf à Nanterre. A Courbevoie, Valérie Pécresse obtient 56,36 % des voix face à Julien Bayou qui est à 23,17 %, Laurent Saint-Martin à 12,87 % et Jordan Bardella à 7,6 %. A Puteaux Valérie Pécresse récolte 53,97 % des suffrages, Julien Bayou 25,03 % des votes, Laurent Saint-Martin 11,58 % des voix et Jordan Bardella 9,43 % des votes. Enfin à Nanterre, c’est Julien Bayou qui arrive en tête avec 47,35% des votes puis Valérie Pécresse 33,66 % des voix, Laurent Saint-Martin à 10,62 % et Jordan Bardella à 8,36 % des voix. Côté abstention : elle a été très forte dans les trois villes. A Nanterre elle a atteint 73,41 %, à Courbevoie 64,34 % et à Puteaux 56,01 %.

Viparis va revenir au Cnit avec un espace événementiel transformé en forêt artificielle

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Viparis doit rouvrir à la mi-2022 son espace de La Défense baptisé "Cnit Forest" - Viparis / François Schuiten

L’univers de l’événementiel est à l’arrêt depuis une bonne année mais cela n’empêche pas Viparis d’imaginer le monde post-Covid. Le leader des espaces événementiels parisiens (Porte de Versailles, Espace Champerret, Les Salles du Carrousel du Louvre, Palais des Congrès de Paris, le Bourget,…) détenu à part égales par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de la région Île-de-France et Unibail-Rodamco-Westfield (URW) a levé le voile la semaine dernière sur l’avenir du Cnit, l’un de ses deux sites de La Défense.

« Le Cnit manque à Paris. On se rend compte que par sa position dans une zone ultra-dense et connectée on a besoin d’espaces de rassemblement pour des rencontres professionnelles », a déclaré Pablo Nakhlé Cerruti, directeur général de Viparis en marge d’un webinaire de présentation qui promet un site « magique » à sa réouverture à la mi-2022 pour donner envie de se « réunir à nouveau avec beaucoup de plaisir ».

Cnit Forest sera doté de vingt-quatre salles de réunion mais aussi de deux espaces polyvalents – Viparis / François Schuiten

Ouvert en 1958 pour accueillir des grands salons, le Cnit, le premier ouvrage du quartier d’affaires avait été reconverti à la fin des années 80 sous l’impulsion de Christian Pellerin, le promoteur de la Sari qui y avait installé des bureaux, des commerces et un hôtel tout en conservant l’idée d’origine : l’événementiel. Complètement modernisé en 2009 pour accompagner le cinquantième anniversaire de la grande voute en béton, l’espace événementiel du Cnit avait été contraint de cesser son activité quelques années plus tard seulement, à l’été 2015 en raison de la construction de la gare cathédrale du RER E. Une partie des espaces avait jusqu’à l’été dernier accueilli le temps de la fermeture « Cnit Move », un lieu de loisirs mêlant murs d’escalade et escape game. A l’approche de l’ouverture d’Eole qui n’interviendra qu’à la mi-2023, Viparis vient d’enclencher la modernisation de son espace phare qui s’ajoute à celui situé dans le socle de la Grande Arche.

Pour redonner un coup de jeune à son espace événementiel Viparis a opté pour un concours d’architectes. Et c’est la proposition de Nicolas Adam et du dessinateur et scénographe François Schuiten (à l’origine du design de la station de métro Arts et Métiers et de la scénographie du musée Train World dans la gare de Schaerbeek à Bruxelles) qui a été préférée.

Cnit Forest proposera 20 000 mètres carrés d’espaces de conférences et de réunions – Viparis / François Schuiten

Le duo a imaginé une forêt souterraine d’arbres digitaux. Les déclinaisons de lumières qu’offrent ces arbres composés de milliers de Leds permettront de personnaliser entièrement les différents espaces et ainsi créer des « expériences visiteurs » propres à chaque événement. Tout ne sera pas pour autant refait dans le nouvel espace puisque d’anciennes installations seront conservées ou améliorées, indique Viparis.

François Schuiten qui a parlé d’une « chance » de travailler sur la modernisation de l’espace de Viparis confie avoir travaillé avec Nicolas Adam sur l’utilisation de plusieurs essences de bois et des éclairages. Élaboré durant le premier confinement, le projet a évolué avec la pandémie. « Le fait d’avoir fait toute la conception et les recherches pendant le confinement, ça a renforcé le désir de nature, de s’évader et le désir de rencontres », argumente François Schuiten.

Viparis espère organiser une soixantaine d’événements par an dans ses espaces Cnit Forest – Defense-92.fr

S’étalant jusqu’alors sur 30 000 mètres carrés, l’espace va perdre les quelques 10 000 mètres carrés des grandes salles Pierre et Marie Curie consacrées jusqu’alors à l’organisation de grands salons. Cette zone doit être transformée en de nouvelles surfaces dédiées aux commerces pour accompagner la nouvelle gare Eole de La Défense. Ramené à 20 000 mètres carrés, l’espace baptisé « Cnit Forest » s’étalera sur trois niveaux. Il se composera de ses deux amphithéâtres d’origine « Épicéa » et « Séquoia » offrant respectivement 740 et 1175 places, de vingt-quatre salles de réunion pouvant accueillir de 31 à 163 personnes mais aussi de deux espaces polyvalents de 2 186 mètres carrés et 2 859 mètres carrés pouvant également accueillir deux évènements simultanément. Le tout sera complété d’un grand hall qui pourra accueillir jusqu’à 800 personnes en configuration cocktail.

Cnit Forest sera doté de deux amphithéâtres « Épicéa » et « Séquoia » offrant respectivement 740 et 1175 places – Viparis / François Schuiten

Viparis promet des équipements de dernière génération pour son espace. Les amphithéâtres seront dotés de vidéoprojecteurs 4K « ultrasilencieux », d’un système de sonorisation à effet immersif, de jeux de lumière intégrés et d’un plateau caméra tourelle et encodeur pour captation vidéo et streaming. Les salles de conférences seront quant à elles équipées d’écrans Led 4K avec dispositif de connexion sans fil type Clickshare, d’une sonorisation intégrée avec micro HF, de tables connectées, et d’un dispositif de visioconférence et streaming. Pour certains équipements, Viparis aura recours au leasing, ce qui pemettra au gestionnaire d’anticiper les évolutions technologiques. Enfin, les plantes sélectionnées pour le patio et les murs végétaux seront en accord avec les exigences du site et du climat, assure Viparis.

Viparis va investir douze millions d’euros pour moderniser son espace du Cnit – Viparis / François Schuiten

Une fois que la pandémie sera un lointain mauvais souvenir, Viparis qui va injecter douze millions d’euros dans cette modernisation ambitionne d’accueillir une soixantaine d’événements par an avec des congrès à dominante médicale en passant par des événements d’entreprises comme des assemblées générales d’entreprises du CAC 40.

Mais tout ne sera pas comme avant. Du moins pas tout de suite. « Nous allons devoir faire les choses différemment. C’est pourquoi nous serons un des tout premiers sites de congrès en configuration post-covid », insiste Pablo Nakhlé Cerruti. Viparis intégrera ainsi dans son cahier des charges la gestion des flux, le nettoyage des lieux régulier mais aussi la présence de référent Covid.

Dans un contexte difficile, La Défense sauve la mise avec 21 000 mètres carrés de bureaux commercialisés

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Le taux de vacance a bondi à 10,8 % - Defense-92.fr

L’année a certes débuté timidement mais ce n’est pas la catastrophe que certains oracles annonçaient. Au cours du premier trimestre ce sont seulement 21 000 mètres carrés de bureaux qui ont été commercialisés à La Défense, un volume de démarrage dans la fourchette basse de la décennie. Sur la quinzaine de transactions réalisées entre janvier et mars, la seule prise à bail de grande taille concerne le nouveau siège de CGI France dans le Carré Michelet avec 11 600 mètres carrés. Les autres deals concernent des petites surfaces comme Mediaperformances avec 1 621 mètres carrés dans la nouvelle tour Alto, Wipro et ses 1 142 mètres carrés dans Opus 12 ou encore Jump Technology qui a opté pour 676 mètres carrés dans Pacific.

La demande placée des gabarits de taille intermédiaire a ainsi décroché de 38 % en un an avec quatre signatures contre six l’an passé, de même que les surfaces de moins de 1 000 mètres carrés (-18 %). Pour ces deux créneaux de surfaces, la taille moyenne des transactions a diminué, en particulier pour les bureaux de taille réduite (340 mètres carrés contre 450 mètres carrés en 2020), attestant d’un redimensionnement à la baisse de la demande exprimée, analyse la dernière étude de Cushman & Wakefield.

Cushman & Wakefield / ImmoStat

La crise sanitaire et la forte remontée du taux de vacance suite à l’arrivée de nouveaux programmes a poussé les propriétaires de tours à revoir à la baisse leurs ambitions de loyers. La situation reste toujours peu usuelle du côté des valeurs locatives de transaction, les loyers faciaux de seconde main (470 euros/mètres carrés/an) se positionnant au-delà de ceux de première main (460 euros/mètres carrés/an).

Durant les prochains mois et plus largement les années à venir, La Défense va devoir relever le défi de louer les centaines de milliers carrés de bureaux vacants. Les disponibilités immédiates de bureaux du quartier d’affaires totalisaient fin mars 386 000 mètres carrés, un niveau stable depuis fin 2020, mais près de deux fois et demi supérieur au point bas de la fin 2019 où 159 000 mètres carrés étaient à louer. Cet énorme bon est la résultante des livraisons ces derniers mois des tours Alto (54 000 mètres carrés) et Trinity (47 200 mètres carrés) et des immeubles rénovés comme Kupka (16 500 mètres carrés) et SoWork (11 500 mètres carrés).

Cushman & Wakefield / ImmoStat

Cet apport massif de nouveaux bureaux a donc forcément fait exploser le taux de vacance qui est passé de 4,9 % à la fin de l’année 2019 à 10,8 %, début avril. Ce taux est très au-dessus de la moyenne francilienne (6,7 %) et en passe de dépasser le Croissant Ouest (11,5 %).

« Le taux va continuer d’augmenter compte tenu des volumes qui vont être livrés et des libérations », indique Magali Marton, la directrice service études de Cushman & Wakefield qui estime que ce taux pourrait dépasser les 15 % à la fin de l’année.

Cushman & Wakefield / ImmoStat

Car la situation ne devrait pas s’arranger rapidement puisqu’une nouvelle fournée de mètres carrés va déferler sur le quartier d’affaires parisien d’ici la fin de l’année avec entre autres les 68 000 mètres carrés de Landscape ou encore les 27 380 mètres carrés d’Emblem. Et à tout cela il faut rajouter l’offre de seconde main dans des bâtiments comme Cœur Défense, CB16, Ariane, CB21 mais aussi Voltaire.

L’avenir de La Défense n’est cependant pas si sombre. La crise sanitaire et l’énorme taux de vacance a donc entrainé une baisse des loyers. Cette baisse permet d’accentuer l’intérêt des entreprises implantées dans la périphérie de La Défense ou plus largement en banlieue pour le quartier d’affaires. Jusqu’à présent trop chères pour elles et trop grandes, les tours du quartier d’affaires sont désormais plus accessibles à l’image de WMH Project ou Mediaperforamances dans Alto. « On voit clairement qu’il y a des reports de la périphérie de La Défense ou de la première couronne vers La Défense », estime Magali Marton. L’activité à venir de La Défense devrait donc se faire grâce à des transaction majoritairement de moins de 10 000 mètres d’entreprises pas forcement implantées dans le quartier.

Cushman & Wakefield / ImmoStat