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mercredi 5 novembre 2025
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Il reste encore des places pour le Rolex Paris Masters 2025 à la Paris La Défense Arena

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Le Paris Rolex Masters se déroulera du 25 octobre au 2 novembre à la Paris La Défense Arena - DR

À moins d’une semaine de l’ouverture du Rolex Paris Masters 2025 à la Paris La Défense Arena, il reste encore des places pour les différentes journées. Le tournoi ATP s’ouvrira le samedi 25 octobre avant de se refermer par la finale du dimanche 2 novembre.

Si les packs couplés journées et soirées ne sont plus disponibles, il est toujours possible d’acquérir des places pour les sessions en journée et en soirée. Pour les deux journées de qualifications, les samedi 25 et dimanche 26 octobre, il reste des billets entre 10 et 20 euros (en placement libre). Pour le premier et le deuxième tour, les lundi 27, mardi 28 et mercredi 29 octobre, il y a encore du choix avec des places allant de 15 à 420 euros selon les différentes catégories pour la journée, et à partir de 18 euros en soirée. La journée du jeudi 30 octobre, avec les huitièmes de finale, propose des billets dont les prix s’échelonnent entre 22 et 465 euros pour la journée, et à partir de 30 euros en soirée. Pour le vendredi 31 octobre et les quarts de finale, les prix vont de 30 à 480 euros en journée et de 45 à 565 euros en soirée. Pour le samedi 1er novembre, avec les demi-finales, il faut débourser entre 75 et 460 euros. Enfin, le dimanche 2 novembre, journée de finale, il ne reste que des billets à 460 euros. Pour réserver vos places, ça se passe ici.

Venu de l’Accor Arena, le Rolex Paris Masters s’installe pour la première fois (et jusqu’en 2034 au moins) au cœur de la plus grande salle de spectacle d’Europe. Le court central disposera de 17 500 sièges. Trois autres courts, visibles depuis le reste des tribunes de la Paris La Défense Arena, seront aménagés perpendiculairement au principal. Leurs capacités seront « fortement augmentées » par rapport à l’ancien site, où le court 1 accueillait seulement 1 233 personnes et le second 532. Désormais, les courts 1 et 2 offriront chacun une capacité de 4 000 places, tandis que le troisième en proposera quelques centaines. Avec cette nouvelle configuration, l’ensemble représentera près de 25 000 places, contre 17 000 à l’est de Paris.

Enfin, un espace de training pour l’échauffement et un practice pour l’entraînement des joueurs (non accessibles ni visibles par le public) seront insérés entre les trois courts et le central, le tout étant séparé par de grands rideaux acoustiques.

Le plan de configuration du Rolex Paris Masters à la Paris La Défense Arena – DR

Pour les passionnés de tennis qui ne pourront pas se rendre à la Paris La Défense Arena, le tournoi ATP sera diffusé par France.tv. Dès le samedi, les matchs de qualifications seront disponibles sur la plateforme france.tv. Du lundi au dimanche, les téléspectateurs pourront suivre chaque jour la plus belle affiche du tournoi, des résumés et extraits d’autres rencontres, ainsi que la demi-finale sur la plateforme france.tv. La finale sera à suivre le dimanche 3 novembre à 14h55 sur France 3 et france.tv. Dès 12h30, les finales fauteuil simple et double seront diffusées sur france.tv.

Les matchs sur france.tv seront commentés par Apolline Merle, Constance Sénac de Monsembernard et Marine Partaud. La demi-finale sur france.tv et la finale sur France 3 seront commentées par Inès Lagdiri-Nastasi.

Le programme du Rolex Paris Masters est à retrouver ici. Le programme des différentes animations proposées aux spectateurs est lui disponible ici.

Un hélicoptère pour hisser des modules CTA au sommet de l’immeuble Acacia

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L’Écureuil AS350 B3 a hissé treize blocs de Centrale de Traitement de l’Air (CTA) au sommet de l’immeuble Acacia - Defense-92.fr

Une opération aussi express que bruyante. La quiétude du quartier d’affaires de La Défense a été quelque peu perturbée ce samedi matin, où un hélicoptère est intervenu pour un chantier aérien.

C’est pour hisser sur la terrasse de l’immeuble Acacia treize gros paquets contenant des éléments de Centrale de Traitement d’Air (CTA) de la marque Carrier, avec un poids allant de 300 kilos à une tonne, que l’aéronef a été appelé en renfort par Dumez. La filiale de Vinci mène depuis l’été dernier la rénovation de cet immeuble érigé dans les années 1980, appartenant à Allianz.

C’est un Écureuil AS350 B3 de chez SAF Hélicoptères qui a mené ce chantier aérien – Defense-92.fr

« La manutention ne pouvait pas se faire dans nos lifts à cause de la taille et du poids. L’utilisation d’une grue n’était pas enviable », explique Emma Boisnier, responsable corps d’état technique chez Dumez-Petit. « Ça fait six mois que nous travaillons sur cette opération », ajoute Isabelle Gendreau, cheffe de projet chez Cegelec, également en charge du chantier.

Le plus simple a donc été de recourir à l’hélicoptère, équipé d’une élingue de trente mètres, pour soulever les différentes charges. Une routine, peut-on dire, pour SAF Hélicoptères, rompu à ce genre d’exercice aérien dans le quartier d’affaires de l’Ouest parisien. Pour mener ce chantier minutieux, c’est Gaëtan Apertet qui était aux manettes d’un Écureuil AS350 B3 venu tout droit de la base de Lognes (77).

L’aéronef à hissé treize charges au sommet de l’immeuble Acacia – Defense-92.fr

Lancé vers 9h20, l’héliportage n’aura duré qu’une trentaine de minutes. Un chantier express, mais qui aura tout de même mobilisé une quarantaine de personnes, notamment pour sécuriser le bas de l’esplanade où a évolué l’Écureuil, sous la supervision d’AIDF, et pour la manutention réalisée par Art Levage.

Et avec un temps ensoleillé et peu de vent, tout s’est parfaitement bien déroulé. « Tout s’est bien passé, il n’y a eu aucun souci », glisse le pilote. « Comme d’habitude, tout s’est parfaitement bien déroulé, en toute sécurité », ajoute Xavier Decroux, responsable héliportage chez SAF Hélicoptères.

Le chantier aérien a été mené en une petite trentaine de minutes – Defense-92.fr

Un héliportage est au programme ce samedi à La Défense

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L’Écureuil AS350 B3, hissera treize blocs de CTA au sommet de l’immeuble Acacia - Defense-92.fr

Le calme du quartier d’affaires sera perturbé ce samedi matin. Un héliportage mené par SAF Hélicoptères est en effet programmé ce samedi 18 octobre à partir de 8h30 à La Défense. Un Écureuil AS350 B3 acheminera treize blocs de Centrale de Traitement de l’Air (CTA) jusqu’au sommet de l’immeuble Acacia, actuellement en rénovation.

Au début de l’opération, l’hélicoptère en provenance de la base de Lognes (77) se posera sur la place face au bassin Takis pour fixer son élingue. Il effectuera ensuite plusieurs rotations afin de déposer les charges sur la terrasse de l’immeuble. Si tout se passe comme prévu, l’ensemble de l’opération devrait durer moins d’une heure.

Un large périmètre de sécurité sera mis en place sur le bas de l’esplanade, dans la zone où évoluera l’appareil. Par ailleurs, la sortie n°1 (Courbevoie – Iris) de la station Esplanade de La Défense (ligne 1) sera fermée jusqu’à la fin du chantier aérien. Les autres accès seront en revanche ouverts.

En orange, le périmètre d’interdiction au public durant l’opération – DR

Les élus accueillis à la séance publique sous les sifflets et les cris d’agents départementaux

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La séance publique du conseil départemental des Hauts-de-Seine a été agitée par la colère d’agents - Defense-92.fr

Ils étaient bien décidés à se faire entendre. À l’appel de la CGT, une quarantaine d’agents départementaux –des médiateurs de collèges, des assistants familiaux et des agents de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH)– se sont rassemblés vendredi matin devant l’hémicycle, juste avant le début des débats de la séance publique. Sifflet à la bouche, Georges Siffredi (LR), le président du département, a été conspué lors de son arrivée dans le bâtiment de l’avenue Frédéric et Irène Joliot Curie à Nanterre.

Dans ce rassemblement aux colères multiples, les agents du pôle solidarités et de la MDPH ont dénoncé les conséquences toujours visibles de la cyberattaque subie par le département en mai dernier. Retards de paiement des indemnités journalières pour les assistants familiaux, dossiers bloqués ou disparus à la MDPH, les difficultés persistent dans ces deux services départementaux. La collectivité ne les nie pas mais assure que la situation revient progressivement à la normale. La CGT, par la voix de son secrétaire général adjoint Yazid Amar, dénonce en outre « des pratiques managériales délétères » qui « impactent fortement la santé psychologique et les conditions de travail des agents ».

Autre sujet de mécontentement, celui des médiateurs de collèges des Hauts-de-Seine. Ces agents, au nombre de 85 pour 98 établissements publics dans le territoire, réclament davantage d’équité dans le versement des indemnités. « Nous sommes là pour faire valoir le droit des médiateurs éducateurs à obtenir l’équité au sein du département. Le département nous la refuse », rajoute Philippe Zadigue, médiateur éducatif et représentant CGT. L’organisation syndicale demande notamment le paiement de la prime Nouvelle bonification indiciaire (NBI) d’environ 75 euros mensuels pour ceux qui exercent dans les quartiers prioritaires, une mesure attendue depuis onze ans.

Interpellé sur le sujet par le conseiller d’opposition Denis Datcharry (PCF), le président du conseil départemental a affirmé que le dossier était désormais réglé. Quatorze médiateurs concernés percevront cette prime, avec effet rétroactif sur plusieurs années, à partir du 1er novembre. Mais ce n’est pas tout, les médiateurs exigent également des tickets-restaurants en raison de la « qualité médiocre » des repas dans les cantines scolaires. Sur ce point, Georges Siffredi a opposé une fin de non-recevoir. « On applique les textes. Ils mangent sur place, donc on ne peut pas légalement leur donner des tickets-restaurants », a martelé le chef des Hauts-de-Seine.

Reste que la présence d’un député LFI et d’un conseiller régional du Val-de-Marne, également membre du parti, n’a pas été du goût de l’exécutif départemental. Georges Siffredi, accueilli sous les sifflets, a réfuté toute inégalité de traitement en assurant que le département appliquait les textes en vigueur.

Pierre-Yves Guice poursuit son aventure à la direction de Paris La Défense

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Pierre-Yves Guice conserve la direction de Paris La Défense - Defense-92.fr

Il repart pour un tour. Débarqué du conseil départemental des Hauts-de-Seine pour succéder à Marie-Célie Guillaume en septembre 2020, Pierre-Yves Guice va rester directeur général de Paris La Défense pour les cinq prochaines années.

Les membres du conseil d’administration de l’établissement public en charge de l’aménagement, de la gestion, de l’animation et de la promotion du plus grand quartier d’affaires européen ont renouvelé, ce mardi 14 octobre, leur confiance à Pierre-Yves Guice. Diplômé de l’École Polytechnique et de l’École nationale des Ponts et Chaussées, Pierre-Yves Guice est aujourd’hui âgé de 43 ans.

« Le renouvellement du mandat de Pierre-Yves Guice à la direction générale de Paris La Défense a été décidé de manière consensuelle par le conseil d’administration, avec l’accord du préfet de région. C’est avec son concours que l’établissement a adopté un nouveau cap stratégique et une raison d’être centrée sur la décarbonation et la diversification du territoire. Le récent rapport de la Chambre régionale des comptes a par ailleurs souligné la gestion rigoureuse et efficace de l’établissement sous sa direction. Il nous faut désormais résoudre la question du financement pérenne de l’établissement et mettre en place un nouveau modèle économique pour le territoire », a réagi Georges Siffredi, président de Paris La Défense et du département des Hauts-de-Seine.

Arrivé en pleine pandémie, dans une période où le concept des quartiers d’affaires était remis en question, entraînant une crise profonde de l’immobilier de bureaux, Pierre-Yves Guice a, d’après Paris La Défense, su défendre « la pertinence du modèle » du quartier de La Défense tout en appelant à « l’adoption de nouveaux schémas », avec notamment le renforcement du principe de rénovation des tours de bureaux, les études de faisabilité sur les changements d’usage d’une part du parc tertiaire obsolète et la systématisation de procédés de construction durable.

Pierre-Yves Guice est également à l’origine de l’appel à projets Empreintes lancé en 2021 et qui ambitionne de développer, sur cinq emprises foncières, des programmes mixtes et durables.

Durant son premier mandat, Pierre-Yves Guice s’est également engagé dans la création d’une communauté d’acteurs publics et privés réunis pour faire face aux défis auxquels le quartier d’affaires est confronté. En 2022, l’établissement public a ainsi initié les États généraux de la transformation des tours, une série de rencontres et d’échanges pour établir dix propositions phares permettant d’accélérer la transformation des immeubles du quartier. L’année suivante, l’aménageur est devenu le premier territoire français à rejoindre Cities Can B, un mouvement mondial réunissant acteurs publics et privés pour penser et mettre en œuvre une transition écologique et sociale adaptée à l’échelle d’un territoire.

« Dans les mois à venir, Pierre-Yves Guice va s’attacher à poursuivre la décarbonation et la diversification de La Défense », indique Paris La Défense, pour qui le renforcement du tissu étudiant, amorcé depuis quelques années, s’est traduit par l’arrivée de nombreux établissements d’enseignement supérieur, faisant du quartier d’affaires « un véritable campus directement connecté aux entreprises du territoire ». « Cet élan a vocation à perdurer et se renforcer avec la mise en place du premier forum Étudiants-Entreprises du quartier le 7 avril 2026 à Paris La Défense Arena », ajoute Paris La Défense.

Enfin, l’établissement entend initier prochainement le vaste projet Rives Défense, qui vise à transformer profondément le quartier des Saisons et à ouvrir le territoire sur la Seine.

Pierre-Yves Guice et Georges Siffredi en septembre 2025 – Defense-92.fr

Deux hommes blessés par balles à Nanterre, les auteurs toujours en fuite

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Illustration : un véhicule de police - Defense-92.fr

Une énième fusillade à Nanterre. Deux hommes ont été blessés par balles, jeudi soir à Nanterre (Hauts-de-Seine), dans le secteur de l’allée de Gascogne, non loin de la préfecture. Selon Le Parisien, les faits se sont déroulés vers 22h15. Les tireurs, dont l’identité reste inconnue, ont pris la fuite après avoir ouvert le feu sur leurs victimes.

Les secours et les forces de l’ordre sont rapidement intervenus. L’un des blessés a été touché au tibia gauche, tandis que l’autre a reçu deux projectiles dans les jambes, provoquant une fracture sérieuse nécessitant une opération. Aucun pronostic vital n’est engagé, précisent les enquêteurs au Parisien.

L’un des deux hommes a indiqué qu’ils se trouvaient dehors lorsque les coups de feu ont éclaté. Les assaillants seraient arrivés par-derrière, sans qu’il ait eu le temps de les voir ni d’entendre quoi que ce soit avant les tirs. La seconde victime, elle, n’a pas souhaité s’exprimer.

Toujours selon Le Parisien, les tireurs étaient lourdement armés et circulait à bord d’une Jeep. Le premier était doté d’un pistolet automatique et le second d’un fusil à pompe. Les deux victimes ont été évacuées à l’hôpital par des moyens distincts. L’une d’elles a été transportée par un proche à bord d’une Volkswagen, sur laquelle les policiers ont retrouvé des traces de sang.

Des douilles ont été retrouvées un peu plus loin, allée de Lorraine, lors des recherches menées par la police. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances précises de cette attaque et d’identifier les auteurs.

La CGT a paralysé l’hypermarché Auchan de La Défense ce jeudi

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La CGT a bloqué ce jeudi l’hypermarché Auchan du Westfield Les 4 Temps - Defense-92.fr

Symbole de la consommation française et des grandes difficultés que rencontre actuellement le secteur de la distribution, l’hypermarché Auchan de La Défense a été ciblé ce jeudi par la CGT. Près de 200 militants ont occupé la grande surface du Westfield Les 4 Temps pendant une bonne partie de la journée.

Arrivés par petits groupes peu de temps après l’ouverture, les syndicalistes de la Fédération commerce et services ont rapidement bloqué l’activité du magasin de 12 000 mètres carrés réparti sur deux niveaux, qui a été contraint de fermer ses portes aux clients toute la journée. Une action « forte » a reconnu le directeur de l’hypermarché.

« Nous avons voulu mener une action nationale pour envoyer un signe fort à ce gouvernement et au patronat », indique Amar Lagha, secrétaire général de la fédération CGT commerce et services, qui avait déjà ciblé l’hyper en avril 2023 pour s’opposer à la réforme des retraites.

« Ce magasin est l’une des vitrines d’Auchan. La Défense reste le lieu de la finance et du capitalisme, abonde Amar Lagha. Auchan est le symbole des grands groupes qui s’enrichissent sur le dos des travailleurs ».

L’action, bruyante mais sans incident, a reçu le soutien du député François Ruffin. « Dès qu’il y a des salariés qui redressent la tête, je suis là. En face, on a Mulliez, la septième fortune française, avec un groupe très prospère qui sous-paye ses salariés », a confié l’ex-Insoumis, désormais président de Debout !

Alors qu’Amar Lagha envisageait d’occuper les lieux toute la nuit, c’est finalement peu après 18 heures que les militants ont plié bagage dans le calme, mais sous un important dispositif policier. Et Amar Lagha promet : « nous allons revenir ! ».

Cette mobilisation intervient alors que le distributeur du Nord de la France a lancé un vaste plan de restructuration visant à supprimer près de 2 400 emplois dans l’Hexagone. Mais ce plan, porté par le groupe familial Mulliez, a été retoqué le 23 septembre dernier par le tribunal administratif de Lille, qui a relevé plusieurs irrégularités dans la procédure. Les juges ont notamment estimé que le document « aurait dû être signé par les représentants syndicaux de chacune des cinq entités du groupe ».

Dans le même temps, l’Autorité de la concurrence a donné son feu vert, le 22 septembre, au rachat de 19 supermarchés Auchan par Lidl. Ces ventes s’inscrivent dans une stratégie de réorganisation du distributeur, qui avait pourtant parié, en 2024, sur la reprise d’une centaine de magasins Casino.

Paris La Défense va (encore) devoir réinventer son modèle économique pour ne pas vaciller

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La Chambre régionale des comptes juge Paris La Défense bien géré mais financièrement fragilisé, appelant à repenser sa gouvernance et son financement - Defense-92.fr

La Défense va devoir revoir son modèle de financement. La Chambre régionale des comptes (CRC) d’Île-de-France épingle, dans un rapport d’observations définitives adopté en février et communiqué en juillet, un modèle économique devenu obsolète pour l’établissement public Paris La Défense (PLD). Chargé depuis 2018 d’aménager et de gérer le plus grand quartier d’affaires européen, l’établissement fait face à une équation financière de plus en plus délicate.

Né de la fusion de Defacto et de l’Epadesa après la scission de l’Epad en 2010, Paris La Défense cumule désormais une double mission, celle de l’aménagement des opérations d’intérêt national de La Défense et d’une partie de Nanterre et La Garenne-Colombes, et la gestion des espaces publics du quartier d’affaires. Des activités « aux temporalités différentes », rappelle la CRC, l’aménagement étant source de recettes temporaires tandis que la gestion et l’entretien constituent des charges durables.

Dans son rapport, la juridiction financière estime que le modèle de financement de l’établissement, reposant principalement sur la vente de droits à construire, n’est plus soutenable. « Ces importantes recettes d’aménagement ont initialement été très surestimées (465 millions d’euros de marges prévisionnelles totales en 2019, pour 320 millions d’euros estimées en 2023) et vont se tarir en raison de l’épuisement du foncier disponible ». La Chambre souligne que les crises successives, notamment sanitaire et immobilière, « accélèrent l’obsolescence de ce modèle économique ».

Les projections financières établies sur la période 2023-2032 montrent une impasse de financement progressive, qui pourrait atteindre près de 200 millions d’euros cumulés à l’horizon 2030 si aucune mesure n’est prise. La CRC note « une grande fragilité » même avec des hypothèses optimistes, « la trésorerie de l’établissement se dégraderait fortement au point de devenir négative et coûteuse ». Si PLD dispose encore d’une trésorerie confortable héritée de ses excédents passés, celle-ci pourrait s’épuiser dès 2028 en l’absence de nouvelles recettes.

Le rapport évoque aussi la hausse de la vacance des bureaux. « Plus d’un million de mètres carrés de bureaux sont aujourd’hui obsolètes et progressivement désertés ». Le modèle d’urbanisme de La Défense « présente des signes d’obsolescence » et son avenir passe par « la diversification des types d’occupation des tours (universités, PME, logements) », malgré des « difficultés techniques et une réglementation mal adaptée ».

Si la gestion de l’établissement est jugée « rigoureuse et efficace », la Chambre estime que cette bonne gestion « ne permet pas de pallier un modèle économique non pérenne dont l’équilibre initial était largement surestimé ». Elle appelle donc à de nouvelles ressources pour assurer l’avenir du site.

« La révision à très court terme du mode de financement de l’établissement ne peut être éludée », écrit la CRC, préconisant notamment une « révision quinquennale plutôt que décennale de la convention de financement ».

Les collectivités signataires (les villes de Puteaux, Courbevoie, Nanterre et le département des Hauts-de-Seine) contribuent actuellement à hauteur de 41,2 millions d’euros par an. « Pour assurer le financement du fonctionnement et d’un PPI de nature à maintenir l’attractivité du quartier, leur contribution devrait atteindre environ 80 millions d’euros annuels, soit près du double. »

La CRC suggère aussi « une contribution volontaire de certains acteurs privés » et « le développement d’une activité foncière et immobilière en compte propre » pour compléter les ressources de l’établissement. Elle évoque également la nécessité de mieux anticiper la future délégation de service public des parkings, afin d’optimiser les recettes et les investissements à venir.

Sur le plan institutionnel, la Chambre relève « une gouvernance atypique » où « le département des Hauts-de-Seine, dépourvu de compétence en matière d’aménagement urbain et pourtant principal financeur », entretient « un lien asymétrique » avec l’établissement. Aucune convention-cadre n’a été signée entre les deux entités, ce qui « nuit à la lisibilité des engagements respectifs ».

La juridiction recommande enfin de renforcer le rôle du conseil de développement, jugé « peu actif », et d’impliquer davantage les collectivités locales dans la stratégie de l’établissement.

La CRC insiste également sur le rôle de l’État, qu’elle juge trop en retrait. L’établissement public, créé sous la tutelle conjointe de l’État et du département, pâtit d’un désengagement progressif de l’État, laissant une place prépondérante au département dans la gouvernance. Une évolution qui, selon elle, fragilise la cohérence de l’action publique sur le périmètre de l’opération d’intérêt national.

Sur le plan environnemental, la Chambre invite Paris La Défense à mieux intégrer les enjeux de transition écologique et énergétique dans ses orientations d’aménagement, notamment à travers la rénovation des tours, la végétalisation des espaces publics et le développement de mobilités plus durables.

En conclusion, la CRC note que « la gouvernance atypique de l’établissement apparaît inadaptée aux enjeux » et appelle à « revoir les modalités de financement (…) et, à cette occasion, l’organisation de la gouvernance ». Le rapport souligne néanmoins que « Paris La Défense a développé une véritable expertise relative à la gestion et à l’aménagement de l’espace public de l’OIN La Défense », et que cette structure « reste pertinente » malgré la nécessité de repenser sa forme juridique et son financement.

« Nous partageons assurément cette analyse et nous n’avons pas attendu les conclusions de ce rapport pour engager le travail sur ce sujet, qui a été évoqué en détail avec les administrations depuis des années. Aucune solution simpliste ne permettra de résoudre cette équation qui nécessite d’activer des leviers supplémentaires », s’était exprimé en juillet dernier Georges Siffredi, le président des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense.

Mais alors, qui va devoir mettre la main à la poche pour faire vivre le quartier dans les prochaines années ? Les trois principales communes, à savoir Courbevoie, Puteaux et Nanterre, qui ont profité durant des décennies des très importantes retombées fiscales des entreprises ? Eh bien, le patron des Hauts-de-Seine n’a pas l’air forcément partant, contrairement à l’avis de la CRC.

« La solution ne peut venir que du panachage de plusieurs mesures qu’il convient d’examiner avec rigueur, comme par exemple le fléchage d’une partie de la fiscalité locale, comme la taxe de bureaux ou la taxe spéciale d’équipement, qui vont aujourd’hui à la région ou à la Société des Grands Projets (SGP) », s’est-il exprimé. Georges Siffredi envisage également la création d’une foncière à travers une société d’investissement immobilier », a-t-il ajouté.

Paris La Défense s’apprête à chasser le fantôme des tours Hermitage du quartier des Saisons

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Paris La Défense veut redonner vie au quartier des Saisons - Defense-92.fr

Elles ne se seront jamais élancées dans le ciel parisien. Plus de seize ans après avoir été révélées par son sulfureux promoteur Emin Iskenderov, les tours jumelles Hermitage Plaza ont rejoint les nombreux projets avortés du quartier d’affaires, reléguées dans les cartons d’archives des tours Signal, Phare, Sans Fin et Tourisme TV.

Reste que l’abandon de ce projet pharaonique a laissé des traces dans le quartier des Saisons, à Courbevoie, en bordure de Seine. Les quelque 250 familles qui occupaient les Damiers (Infra, Anjou et Bretagne), un ensemble propriété de RATP Habitat, ont toutes quitté –dans la négociation ou la contrainte– leur logement. Et depuis, ce vaste ensemble est laissé à l’abandon, plongeant le quartier dans un triste état.

Fatigué de la situation, Paris La Défense veut tourner la page de ce mauvais souvenir, adulé à l’époque par son ancêtre, l’Epadesa. Pour changer la donne, l’établissement public s’apprête à attribuer dans les prochaines semaines un accord-cadre pour une maîtrise d’œuvre urbaine et d’espaces publics portant sur la régénération de ce secteur, rebaptisé « Rives Défense ».

Le projet Hermitage Plaza – DR

Cette consultation fait suite à un atelier international organisé par les Ateliers de Cergy, où vingt experts issus de treize pays ont proposé leurs réflexions sur l’avenir du site. Leurs travaux ont confirmé le potentiel stratégique de ce secteur, considéré comme l’une des dernières grandes emprises à requalifier dans le quartier d’affaires.

Avec son emplacement vitrine à l’entrée de Courbevoie, sa proximité avec la Seine et sa connexion avec les transports, le site bénéficie d’une situation privilégiée, estime Paris La Défense.

La première mission du marché consistera à élaborer un plan de cohérence urbaine pour l’opération Rives Défense. Ce document proposera plusieurs scénarios de développement immobilier, précisant le découpage spatial, les volumétries, la reprogrammation du quartier, les interventions sur les bâtis et les infrastructures, ainsi que le schéma viaire et ses phasages.

L’étude visera à définir des secteurs de projets autonomes, tout en assurant la cohérence d’ensemble. Elle devra s’appuyer sur les documents de planification produits par Paris La Défense, notamment le cahier de prescriptions environnementales, les plans piéton et vélo, et l’atlas des sols.

Le projet s’inscrira dans la démarche participative de l’Atelier des Territoires, menée en 2025, qui vise à construire une vision partagée du quartier d’affaires à horizon 2035, mobilisant une soixantaine d’acteurs publics et privés.

Une partie de l’ensemble des Damiers en juin 2025 – Defense-92.fr

Enfin, la mission comprendra un volet de coordination entre les différents partenaires et porteurs de projets afin d’assurer l’intégration harmonieuse des opérations immobilières. Paris La Défense pourra, selon les besoins, compléter la mission par de nouveaux marchés ou bons de commande.

Cet accord-cadre mono-attributaire de maîtrise d’œuvre urbaine et d’espaces publics comprendra des bons de commande et des marchés subséquents. Compte tenu de la complexité du site, de sa situation stratégique et de la nécessaire coordination entre de nombreux acteurs publics et privés, la durée du contrat sera exceptionnellement fixée à huit ans, soit quatre ans renouvelables une fois, au lieu des quatre ans habituellement prévus.

Le marché, non alloti, comprendra deux missions principales. La première sera une mission de programmation urbaine et de conception du projet urbain, et la seconde, une mission de maîtrise d’œuvre des espaces publics. Des missions complémentaires pourront être confiées en fonction des besoins de Paris La Défense, dans la limite d’un montant global de huit millions d’euros.

Certaines prestations sont exclues du périmètre du marché, notamment les travaux de démolition et de désamiantage, ainsi que la construction d’ouvrages d’art majeurs ou de bâtiments. En revanche, le titulaire pourra intervenir sur de petites démolitions ou sur la requalification d’ouvrages piétons tels que passerelles, escaliers ou ascenseurs.

Mais ce projet ne pourra aboutir sans toutes les parties prenantes, particulièrement les nombreux propriétaires des immeubles du secteur, dont les assureurs Axa et Allianz. Sans oublier, bien évidemment, RATP Habitat, qui est toujours propriétaire d’une très grande partie des Damiers (Infra, Anjou et Bretagne), la vente avec le promoteur Hermitage n’ayant jamais abouti. Un promoteur russe qui détient d’ailleurs une poignée de lots dans l’ensemble et qui pourrait bien vouloir tout faire capoter.

Reste surtout à savoir ce que deviendra l’ensemble des Damiers, l’élément central du projet Rives Défense. Cession par RATP Habitat, rénovation, destruction… pour l’heure, c’est toujours l’inconnu…

Le quartier des Saisons est aujourd’hui quasiment laissé à l’abandon – Defense-92.fr

L’EMLV conclut un partenariat avec la MICEFA pour diversifier les échanges internationaux entre étudiants

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L’EMLV rejoint la MICEFA pour favoriser les échanges étudiants en Amérique du Nord - Defense-92.fr

Un pont entre la France et l’Amérique du Nord. L’École de Management Léonard de Vinci (EMLV) devient la première école de management à intégrer la Mission inter-universitaire de coordination des échanges franco-américains (MICEFA). Ce programme rassemble dix-huit universités parisiennes et franciliennes et soixante-cinq établissements nord-américains répartis entre les États-Unis et le Canada, notamment à New York, en Californie, en Floride ou encore à Washington DC.

Grâce à ce réseau, les étudiants de l’EMLV peuvent désormais effectuer un semestre d’études dans une université nord-américaine tout en bénéficiant d’une quasi-exonération des frais d’inscription. Ce séjour permet de valider trente crédits ECTS à travers des cours généralistes de premier cycle en management et business.

La sélection des candidats repose sur leurs résultats académiques, leur niveau d’anglais et un entretien oral mené par la MICEFA. Le dispositif fonctionne dans les deux sens : les étudiants nord-américains peuvent eux aussi venir suivre des enseignements en anglais au sein du campus de l’EMLV à Paris La Défense.

« Grâce à la MICEFA, je suis moi-même partie en échange universitaire en 2001 à la California State University, Los Angeles. Proposer aujourd’hui à nos étudiants d’accéder à des établissements de renom en Amérique du Nord est une grande satisfaction », indique Julie Pidell, directrice des relations internationales du Pôle Léonard de Vinci.

Cet accord s’inscrit dans la volonté de l’EMLV de renforcer sa présence à l’international et de favoriser la mobilité académique. L’école compte déjà plus de 400 diplômés installés en Amérique du Nord et encourage les séjours à l’étranger dès la troisième année, où un semestre d’échange et un stage international sont obligatoires.

« Cette année, à l’occasion des 40 ans de la MICEFA, l’EMLV a rejoint le consortium, enrichissant l’offre de cours proposés aux étudiants américains et canadiens. La mobilité, ce n’est pas seulement partir à l’étranger : c’est apprendre à gérer la différence, gagner en autonomie et élargir ses horizons », indique Jean Fournier, directeur de la MICEFA.

Ce nouveau partenariat, qui s’ajoute à celui signé en 2024 avec le réseau sud-américain CLADEA, vient étoffer l’offre internationale de l’école. L’EMLV collabore désormais avec plus de 125 établissements dans une quarantaine de pays répartis sur les cinq continents.

À terme, l’accord avec la MICEFA pourrait être étendu aux deux autres écoles du Pôle Léonard de Vinci -l’ESILV et l’IIM- afin d’ouvrir ces échanges aux futurs ingénieurs et spécialistes du numérique.