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vendredi 21 novembre 2025
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Le Pôle Léonard de Vinci affirme son identité par la création de sa charte sonore

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Le Pôle Universitaire Léonard de Vinci en septembre 2021 - Defense-92.fr

Une charte sonore en plus d’une charte graphique. Le Pôle Léonard de Vinci se dote d’une charte sonore, signée Getasound, une agence spécialisée dans le marketing sonore. « L’objectif a été de retranscrire ce qui distingue le Pôle Léonard de Vinci des autres établissements, à savoir : la transversalité, la notion de développement personnel et de soft skills, la dimension technologique et moderne », indique le Pôle Universitaire qui regroupe les trois écoles ESILV, IIM et ILV.

« Tout comme la charte graphique exprime l’identité visuelle de la marque, la charte sonore retranscrit musicalement les valeurs et la personnalité du Pôle Léonard de Vinci. Elle s’utilise comme guide pour toutes les utilisations de musiques dans les différentes communications. L’ADN sonore est le centre de l’hymne de la marque De Vinci Higher Education. Il définit l’ensemble du vocabulaire musical de la marque (instrumentation, mélodie, rythme, tempo…) », explique le Pôle.

Se voulant « moderne et engageante » avec une mélodie « facilement reconnaissable et mémorisable », l’identité sonore sera déployée dans l’ensemble des communications du Pôle avec un logo sonore, pour l’attente téléphonique, l’habillage des vidéos mais aussi lors des journées portes ouvertes.

« Pour cet ADN sonore, j’ai choisi de composer un morceau sur une base électronique tout en y amenant des instruments acoustiques. Dans une première partie, le thème est joué à la lyre, afin de faire un clin d’œil à Léonard De Vinci qui affectionnait cet instrument. Puis des voix qui soulignent le groupe et l’esprit d’équipe nous emmènent vers la deuxième partie où les éléments rythmiques évoluent et sont joués au piano, instrument qui souligne l’aspect mature de l’école. Dans une troisième partie, une cassure rythmique et une nouvelle basse viennent souligner la modernité et l’aspect technologique de l’école. Enfin, dans la dernière partie, le thème est joué à la guitare, soutenu par des voix, puis le thème est joué à l’unisson par tous les instruments pour conclure. Le logo sonore commence lui par une rythmique électronique et technologique pour ensuite exposer le thème joué par plusieurs instruments dont les plus reconnaissables seront la lyre et le piano », confie le compositeur, Noé Bailleux.

Virginie, le tunnelier d’Eole a fini son périple de six kilomètres

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C’est derrière ce mur que se trouve actuellement le tunnelier - DR

Elle a terminé son long voyage. Virginie, le tunnelier d’Eole a achevé dans la soirée de mardi son long périple de six kilomètres séparant l’actuel terminus de la ligne E du RER à Saint-Lazare de La Défense, son point de départ. Parti de l’avenue Gambetta à Courbevoie en février 2019, cet ogre des terres, aura mis presque trois ans, jour pour jour, –avec une petite pause durant le confinement du printemps 2020– pour ce voyage.

Avec ses onze mètres de diamètre, ses quatre-vingt-dix mètres de long, son poids de 2 500 tonnes, Virginie a été le plus gros tunnelier d’Île-de-France en action ces dernières années. Ce train-usine chargé d’une part de creuser et d’autre part de laisser derrière lui un tunnel composé de 3 200 anneaux en béton, eux même formés par près de 25 000 voussoirs, a progressé de dix à quinze mètres par jour, à une profondeur moyenne de trente-cinq mètres.

« Des opérations de nettoyage et de maintenance sont en cours », précise SNCF Réseau, le maitre d’ouvrage du projet. D’ici quelques jours, une « fenêtre » d’environ cinq mètres sur trois va être ouverte dans le mur d’arrivée (appelé Tympan Ouest) de l’ouvrage d’entonnement « Pasquier » situé à proximité du terminus actuel de la ligne actuelle. Ces travaux devraient alors durer une dizaine de jours. La roue de coupe de Virginie, l’élément clef qui a servi à forer les terres va alors être démontée en plusieurs morceaux et stockée dans l’entonnement. Le tunnelier sera alors démonté « morceaux par morceaux » avant d’être évacué par la future gare de la Porte Maillot. « Toutes les pièces seront recyclées en ferraillerie ensuite », assure la SNCF.

Une fois le tunnelier évacué, Bouygues qui mène les travaux dans ce secteur utilisera des mini trains travaux pour venir chercher les morceaux de la roue de coupe et les évacuer toujours par la Porte Maillot. Enfin « la jupe » du tunnelier restera en terre, elle constitue le dernier anneau du tunnelier.

La fin du creusement du tunnel d’Eole va permettre le démontage dans les prochaines semaines et prochains mois des différentes installations de chantier situées sur les divers puits de chantier ainsi que de la « base Seine » à Courbevoie, d’où étaient évacuées les boues excavées par Virginie.

Cette arrivée marque l’achèvement du creusement des huit kilomètres de la nouvelle infrastructure entre Haussmann Saint-Lazare et Nanterre, là où émerge le tunnel. Tout n’est pas pour autant terminé. Loin de là. Si les tunnels sont désormais tous creusés, il reste encore à terminer la pose des rails et caténaires ainsi que les équipements de signalisation. La poursuite des travaux, notamment d’aménagement, continue dans les gares de Porte Maillot, La Défense et Nanterre La Folie.

Si tout va bien, et si SNCF Réseau trouve les 1,7 milliard d’euros manquant suite au dérapage financier du projet, la mise en service d’Eole vers Nanterre devrait finalement intervenir pour la mi-2023 après un retard de six mois en raison du Covid-19. Il faudra ensuite attendre la fin 2024 pour que la ligne file vers Mantes-la-Jolie, son terminus définitif.

Grève à la RATP : une belle journée de galère en perspective pour ce vendredi

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Le trafic sera très fortement perturbé ce vendredi sur le réseau de la RATP - Defense-92.fr

Un peu plus de deux ans après le mouvement de grève contre la réforme des retraites, les franciliens vont de nouveau galérer ce vendredi. Un appel à la grève lancé par les organisations représentatives (CGT, Unsa, FO et CFE-CGC) ainsi que la quasi-totalité des autres organisations (Solidaires et La Base) de la RATP pour demander des augmentations de salaire, va très fortement impacter la circulation des RER (A et B), métros, tramways et des bus ce vendredi 18 février.

Le trafic sur les lignes 1 (les stations Reuilly-Diderot, Bastille, hôtel-de-Ville et Concorde seront fermées) et 14, les deux lignes automatisées du réseau sera normal. Sur la ligne 3 du métro il faudra compter sur 1 train sur quatre entre Pont de Levallois et Havre-Caumartin. Sur la ligne 4, un train sur deux. Sur la ligne 6, un train sur trois entre Nation et Bercy circulera. Sur les lignes 7, 9 et 13, seul 1 métro sur trois circulera. Et attention ces lignes 3, 4, 6, 7, 9 et 13 seront ouvertes iniquement entre 6h30 et 9h30 puis entre 16h30 et 19h30. Les lignes 2, 3bis, 5, 7bis, 8, 10, 11 et 12 seront, elles, fermées toute la journée.

Pour le RER A, un train sur deux circulera aux heures de pointe et un train sur trois aux heures creuses. L’interconnexion sera maintenue à Nanterre-Préfecture. Sur les branches de Cergy et Poissy il y aura un train sur deux en circulation entre 5 heures et 22 heures. Sur la ligne B, un train sur deux roulera en heures de pointe et un sur trois en heures creuses. L’interconnexion sera suspendue à Gare du Nord.

Pour les tramways, dont la ligne du T2 qui passe par La Défense le trafic sera « disparate selon les lignes » prévient la RATP. Sur la ligne du T2 un tram sur trois circulera uniquement entre Portes de Versailles et Puteaux entre 6h30 et 10h30 puis entre 16h30 et 20h45. Enfin concernant les lignes de bus, un bus sur deux circulera « avec des variations selon les secteurs » et « pouvant aller jusqu’à la fermeture de certaines lignes ».

Lieu-totem de la cybersécurité française, le Campus Cyber ouvre ses portes à La Défense

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Bruno Le Maire a inauguré ce mardi le Campus Cyber - Defense-92.fr

Emmanuel Macron était attendu du côté de La Défense ce mardi pour inaugurer le Campus Cyber, ce lieu totem dédié à la cybersécurité qu’il a tant voulu. Mais il n’est finalement pas venu, du fait d’un « agenda international chargé ». Pour le remplacer c’est le ministre de l’Économie, Bruno Lemaire qui était là avec à ses côtés Cédric O, le secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques.

Installé dans les 26 000 mètres carrés de la nouvelle tour Eria, haute de treize étages, le Campus Cyber ambitionne d’héberger sous un même toit, à travers les 17 000 mètres carrés d’espace de travail, les principaux acteurs nationaux et internationaux dans le domaine de la cybersécurité. Pour chapeauter ce lieu c’est Michel Van Den Berghe, un ancien d’Orange Cyber Défense qui est à la manœuvre de cette SAS détenue à 55 % par le privé et 45 % par l’Etat.

Le Campus Cyber occupe la totalité des 26 000 mètres carrés de l’immeuble Eria – Defense-92.fr

Ce lieu unique en France imaginé à l’image de la Station F doit regrouper pas moins de 160 acteurs nationaux et internationaux de la sécurité numérique, soit près de 1 800 experts. Dans le détail on y trouvera pour 30 % des entreprises privées de divers secteurs comme Orange, Cisco, Atos, Capgemini, PWC, Thales, Sodexo, Wavestone, Deloite ou encore le Crédit Agricole et la Société Générale. Pour 20 % des services de l’État dont le ministère de l’Intérieur et l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI). 30 % de la surface sera consacrée aux espaces collaboratifs regroupant des start-up, des PME et de grandes entreprises. « Ce qui est unique au monde c’est qu’il y aura des clients finaux avec Arcelor, Alstom, LVMH, des banques,… », se félicite Michel Van Den Berghe. Il y aura aussi 10 % des surfaces consacrées à des organismes de formation comme l’ESILV et l’EPITA. Pour finir 10 % du Campus Cyber sera dédié aux espaces événementiels à l’image d’un studio télévision, d’un grand auditorium et d’un forum.

« Ce lieu sera le cœur de la cybersécurité en France et en Europe. La cybermenace ce n’est pas que du cinéma. C’est une réalité quotidienne pour les services publics, nos entreprises, les très grandes comme les toutes petites. C’est une menace pour nos transports », a insisté Bruno Lemaire évoquant un enjeux « économique, moral et stratégique ».

Ce Campus Cyber a donc été imaginé comme une vitrine du savoir-faire français. Dès l’entrée dans le bâtiment le ton est donné avec un énorme écran géant de 160 mètres carrés. Outre les entreprises françaises qui ont répondu présent, des boites étrangères vont investir les lieux à l’image de Siemens, Cisco et Pwc. Mais avec tous ces acteurs, n’y a-t-il pas un risque de faire rentrer le loup dans la bergerie ? Certaines petites entreprises étrangères auraient déjà tenté de s’inviter dans le Campus Cyber. « Pour l’instant on a dit non », reconnait Michel Van Den Berghe qui rappelle que son Campus Cyber est avant tout une vitrine : « Ici c’est un lieu totem. Nous avons dit aux entreprises de ne pas y mettre les activités les plus sensibles ».

Et alors que le Campus Cyber débute tout juste son lancement qui doit s’achever au printemps prochain avec l’arrivée des derniers occupants, l’État pense déjà à ouvrir une extension. Localisé cette fois-ci dans les Yvelines, ce Cyber Campus « bis » prévu pour 2024 sera spécialisé dans la sécurisation des objets connectés.

« La stratégie cyber française a plus largement pour ambition de tripler le chiffre d’affaires du secteur cyber et de créer 37 000 emplois d’ici 2025. Le déploiement de ce plan doté de plus d’un milliard d’euros est dynamique », rajoute Bercy.

L’un des espaces du Campus Cyber – Defense-92.fr

Le parvis de l’hôtel de ville de Nanterre bientôt rebaptisé en hommage aux victimes de la tuerie de 2002

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L'hôtel de ville de Nanterre en avril 2017 - Defense-92.fr

Ce fût une soirée dramatique qui choqua la France. Alors que s’achevait la séance du conseil municipal de Nanterre en cette nuit du 26 au 27 mars 2002, Richard Durn, suivi pour des troubles psychiatriques fait irruption dans l’hôtel de ville muni d’une arme. Il va abattre froidement huit adjoints et conseillers municipaux et en blesser dix-neuf autres avant d’être appréhendé. Conduit au 36, quai des Orfèvres, Richard Durn s’était suicidé en se défenestrant au deuxième jour de sa garde à vue dans les locaux de la brigade criminelle.

Pour ne pas oublier cette soirée tragique, l’actuel conseil municipal de Nanterre a décidé à la demande du maire Patrick Jarry de rebaptiser le parvis de l’hôtel de ville, « Place du 27 mars 2002 ». Cette nouvelle dénomination sera officiellement célébrée en marge des commémorations du drame prévues les 26, 27 et 28 mars prochain.

En 2012, lors de la dixième année de commémoration du drame, plusieurs allées des terrasses de l’Arche dans la prolongation de l’axe historique avaient été renommées du nom des victimes : Louiza Benakli, Christian Bouthier, Jacotte Duplenne, Monique Leroy-Sauter, Olivier Mazotti, Valérie Méot, Michel Raoult et Pascal Sternberg.

Dix ans après Nanterre n’a pas oublié sa nuit tragique

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Commémoration de la tuerie à la mairie de Nanterre - Defense-92.fr

Il y a dix ans, le 27 mars 2002 au moment où le conseil municipal de Nanterre, à majorité communiste, s’apprêtait à clore une longue séance de décisions budgétaires, l’un des rares spectateurs, Richard Durn, connu comme militant écologiste, s’était levé, avait brandi un pistolet automatique, puis vidé méthodiquement trois chargeurs de gros calibre sur les élus. Ses coups de feu avaient fait 8 morts et 19 blessés avant qu’il ne soit maîtrisé.

Conduit au 36, quai des Orfèvres, Richard Durn s’était suicidé en se défenestrant au deuxième jour de sa garde à vue dans les locaux de la brigade criminelle.

Pour ne pas oublier l’horreur qui a frappé la ville de Nanterre cette nuit là, plusieurs évènements en hommage ont été organisés aux huit victimes du tueur. Mardi 27 mars 2012, plus d’un millier de personnes ont participé à Nanterre aux Terrasses de l’Arche à un hommage aux élus assassinés. Après un long discours du maire Patrick Jarry -très ému- qui était alors conseillé municipal et qui avait été blessé lors de la tuerie, les participants ont observé une minute de silence. Les participants à la cérémonie ont accompagné les familles des victimes pour dévoiler les plaques des allées piétonnes situées le long des Jardins de l’Arche. Huit allée ont ainsi pris le nom des huit élus : Louiza Benakli, 40 ans avocate membre du PCF ; Christian Bouthier, 46 ans membre du PCF ; Jacqueline Duplenne, 40 ans institutrice, membre du PCF ; Monique Leroy-Sauter, 43 ans expert-comptable élue Union-droite (opposition) ; Olivier Mazzotti, 38 ans enseignant membre Union pour Nanterre (opposition) ; Valérie Méot, 40 ans institutrice membre du PCF ; Michel Raoult, 58 ans cadre à EADS, membre du groupe Union pour Nanterre et Pascal Sternberg, 30 ans membre du parti « les Verts ».

Patrick Jarry ne comprend toujours pas l’acte de ce fou. « Comment un individu aux antécédents psychiatriques aussi lourds a-t-il pu rester si longtemps sans suivi ? […] Comment cet homme a-t-il pu échapper à la vigilance de ceux qui l’interrogeaient, et se donner la mort, ce qui nous a privé d’un procès qui aurait peut-être permis de mettre des mots là où il n’y avait que douleur et incompréhension ? », a-t-il déclaré.

De nombreuses personnalités politiques étaient présentes comme Claude Guéant, ministre de l’Intérieur; Lionel Jospin alors premier ministre au moment du drame, Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, Patrick Devedjian, président du conseil général des Hauts-de-Seine et de Defacto; Cécile Duflot, la secrétaire nationale d’Europe Ecologie les Verts; Michel Gaudin, préfet de police de Paris; Pierre-André Peyvel, préfet des Hauts-de-Seine et Jacqueline Fraysse, maire de Nanterre au moment des faits.

Le quartier des Reflets va se transformer pour accueillir la nouvelle tour Aurore

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Les travaux de réaménagement du quartier des Reflets s'achèveront au début de l'année 2023 - Imica

L’un des plus vieux quartiers de La Défense va se transformer pour être plus accueillant. L’établissement public Paris La Défense vient de lancer la rénovation de la place des Reflets et son patio pour accompagner les nouvelles tours du quartier.

Conçu dans les années 70 le quartier des Reflets est resté le symbole des années seventies. Pour le faire enfin entrer dans le troisième millénaire, l’aménageur du quartier d’affaires a entrepris la modernisation de ce lieu où l’on retrouve des tours dites de « Première génération » comme CB16, Manhattan et Aurore. Et c’est pour accompagner la rénovation de cette dernière que Paris La Défense va transformer l’environnement.

« Les espaces publics de Paris La Défense sont progressivement transformés et modernisés pour répondre aux codes et usages d’aujourd’hui. Les travaux entrepris dans le quartier des Reflets vont permettre de simplifier les circulations, rendre plus lisibles les espaces publics en leur donnant également un caractère plus contemporain et plus végétal », indique Pierre-Yves Guice, le directeur de l’établissement.

Ces travaux porteront principalement sur l’harmonisation des revêtements de sol entre les différents niveaux, l’ouverture du patio avec la déconstruction d’une partie de la dalle, la création de nouvelles liaisons vers le boulevard circulaire au pied des tours Aurore et D2, la modernisation des ascenseurs dédiés aux personnes à mobilité réduite et aux cyclistes, la pose d’arceaux pour le stationnement des vélos, l’installation de mobiliers urbains en bois, la création de salons urbains végétalisés… « Les espaces publics seront aménagés selon une logique responsable », affirme l’aménageur qui utilisera des pierres naturelles et du béton clair avec un engazonnement et l’installation de grandes jardinières, la plantation de graminées, de fougères et de plantes vivaces animeront les lieux.

Sur le patio des reflets, en contrebas de la résidence Vision 80 et à proximité de la tour Aurore, un dôme engazonné sur lequel s’élancent des arbres de belle dimension dialoguera avec les jardinières situées plus au Nord, formant une « lentille végétale » agrémentée de graminées, fougères et plantes vivaces. En face de la résidence Vision 80, un arbre sera déplanté, lors de la démolition de l’édicule. Après sa rénovation, ce ne sont pas moins de onze nouveaux arbres qui arpenteront le quartier des Reflets. Aux cinquante arbres de la Place de l’Iris, d’autres aménagements paysagers viendront étoffer la trame végétale existante. Entre la tour Manhattan et le pavillon « lanterne » de la tour Aurore, plusieurs salons paysagers, propices aux moments de récréation, seront aménagés. Devant la résidence Manhattan Square, les plantations seront également repensées pour y apporter plus de diversité végétale.
« Élément clef des futurs lieux, un vaste escalier reliera les différents niveaux grâce notamment à la reconfiguration d’un édicule et à la déconstruction d’une portion de dalle, permettant ainsi de disposer d’une perspective complète et très lisible entre les trois niveaux Corolles, Reflets et Iris », précise Paris La Défense.

Ce chantier va être séquencé en huit phases par secteur, avec un lancement des travaux dès ce mois-ci, pour un achèvement global en début d’année 2023. Début septembre, Paris La Défense a installé des zones chantiers, de stockage et renforcé la dalle, en prévision des travaux. Mi-octobre, les travaux des espaces publics commenceront par les démolitions partielles de l’édicule « Reflets »), en face de la résidence Vision 80 et de la terrasse de l’Iris. Ensuite, plusieurs phases consisteront à rénover et végétaliser les deux places, jusqu’en septembre 2022. Entre-temps, en avril 2022, les terrasses des commerces seront de nouveaux ouvertes. Une dernière étape comprendra la création de nouveaux cheminements vers Courbevoie. Entre les tours CB16 et D2, les accès seront livrés en novembre 2022 et les seconds, entre les tours D2 et Manhattan, en juin 2022.

« Le quartier étant très dynamique et fréquenté, les commerces resteront ouverts tout au long des travaux. Pour garantir la sécurité de tous, l’accès aux ascenseurs par la place des Reflets sera condamné, d’octobre 2021 à avril 2022 », assure Paris La Défense qui indique que l’accès aux ascenseurs du parking Reflets par le patio restera ouvert.

Pour mener ce projet Paris La Défense a fait appel à l’agence d’architecture, urbanisme et paysage Urbanica, qui intervient avec SLG Paysage (conception et suivi des travaux). Concepto a été retenu pour l’éclairage et EGIS pour l’aspect ingénierie. Aux côtés de cette équipe de maitrise d’œuvre, l’établissement a récemment notifié les entreprises Terideal, Razel-Bec et PDF-BTP, lauréates du premier lot du marché de travaux d’espaces publics.

Une partie du financement se fera notamment grâce à la vente des « droits à construire » pour la tour restructuration et l’extension de la tour Aurore.

Une partie du financement se fera notamment grâce à la vente des « droits à construire » pour la tour restructuration et l’extension de la tour Aurore – Imica

En faisant de La Défense le premier quartier d’affaires post-carbone, Paris La Défense a trouvé sa raison d’être

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La Défense veut devenir le premier quartier d’affaires post-carbone - Defense-92.fr

Pour son avenir La Défense compte se passer du carbone. Plus de soixante ans après sa naissance le premier quartier d’affaires européen ouvre un chapitre de son histoire en se fixant un nouveau cap stratégique et en se dotant d’une « Raison d’être », voulu par la Loi PACTE de 2019.

« Les enjeux climatiques et la crise sanitaire du Covid-19 ont accentué la réflexion autour du développement historique fondé sur la densification et la mono-fonctionnalité du quartier. Au moment où la reproduction des mécanismes du passé porte un risque d’impasse écologique, sociale et financière de plus en plus tangible, Paris La Défense s’engage pour expérimenter et rendre possibles de nouveaux modes de vie, de travail, de fabrique de la ville et devenir ainsi le premier quartier d’affaires post-carbone de dimension mondiale », indique l’établissement public né en janvier 2018 de la fusion de Defacto (le gestionnaire) et de l’Epadesa (l’aménageur).

Avec cette Raison d’être, l’établissement ambitionne d’incarner la vision d’un futur décarboné, qui se traduira tout d’abord par l’engagement transversal de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre (GES) territoriales d’ici 2030, anticipant ainsi l’objectif national de réduction de 40 % des émissions de GES en 2030.

« Face à l’urgence climatique, nous devons bâtir un nouveau modèle d’attractivité et de compétitivité, qui prenne en compte l’enjeu environnemental dans tous nos domaines d’action », affirme Georges Siffredi, président de Paris La Défense.

Quatre grandes orientations et dix objectifs

L’établissement se donne ainsi quatre grandes orientations et dix objectifs. Le premier pilier d’engagement couvre les activités de construction-rénovation, et l’activité d’aménageur assurée par l’établissement, en abordant les thématiques liées aux activités de maîtrise d’ouvrage et aux relations avec les investisseurs acteurs de l’immobilier présents sur le site.

Pour ce faire Paris La Défense va lancer l’année prochaine un appel à projets urbains innovants, visant à la réalisation d’opérations immobilières se voulant exemplaires en matière d’empreinte environnementale. L’objectif sera d’organiser la conception et la réalisation de projets incarnant les valeurs que Paris La Défense entend promouvoir dans cette nouvelle étape de développement du quartier avec « une exemplarité de l’impact social et environnemental, innovation programmatique et technique, qualité de l’insertion urbaine ».

Pour la première fois de son histoire, l’aménageur de La Défense encouragera ou pénalisera les projets immobiliers réalisés sur l’ensemble de son territoire en fonction de leur impact social et environnemental, un peu sur le principe du bonus/malus pour l’automobile. Parmi les critères qui seront désormais évalués de manière systématique, figureront notamment le recours aux opérations de restructuration préférentiellement aux démolitions-reconstructions, l’emploi de matériaux biosourcés, la faible consommation énergétique ou encore la recherche de mixité fonctionnelle.

« Dans une logique de rupture technologique et environnementale, Paris La Défense et les opérateurs immobiliers du territoire feront émerger de nouvelles opérations ambitieuses incarnant la volonté réaffirmée de Paris La Défense d’être un territoire d’innovation et d’expérimentation au service de la transition de l’ensemble des acteurs de l’immobilier et de la ville », affirme l’établissement qui se donne l’ambitieux défi d’être le territoire d’accueil du premier immeuble tertiaire de grande hauteur en structure bois de France.

En 2022 les premiers États généraux de la transformation des tours seront lancés

Le deuxième pilier aborde les thématiques des usages des espaces du quartier et de leur mixité, de la qualité de vie, de la mobilité, de l’alimentation, en induisant des modifications profondes des activités, modes de vie, et des interrelations au sein du site. L’établissement va poursuivre la transformation de son esplanade et surtout de son verdissement sur près de sept hectares.

Pour redonner ce nouveau cap à La Défense, l’aménageur va sortir le chéquier et prévoit d’investir 360 millions d’euros entre 2018 et 2027. Un plan progressif de reconversion des parcs de stationnement devenus inutiles sera en outre lancé en 2022, les surfaces libérées pouvant notamment être mises au service du développement de la logistique urbaine du territoire.

L’établissement public, en lien avec le département des Hauts-de-Seine, mènera en 2022 des travaux de pérennisation des infrastructures cyclables installées à Paris La Défense ces dix-huit derniers mois. Ces liaisons seront complétées en vue d’assurer le maillage complet du territoire. En parallèle, un projet de réaménagement progressif du boulevard circulaire de La Défense et des quais de Seine sera mis à l’étude en vue d’en faire des voies urbaines apaisées, accessibles à tous les modes et tous les usages.

Pour ses événements et animations Paris La Défense exigera des organisateurs la neutralité environnementale avec le bannissement de la vaisselle à usage unique, le recours à des matériaux de réemploi, la sensibilisation du public aux enjeux environnementaux,…

La troisième orientation sera d’entraîner le collectif des acteurs dans le mouvement post carbone. En 2022 les premiers États généraux de la transformation des tours seront lancés. Toute la communauté des investisseurs et opérateurs immobiliers intervenant à Paris La Défense sera invitée à confronter ses points de vue et à proposer de nouvelles idées en faveur de la réhabilitation énergétique, de l’amélioration fonctionnelle et du changement d’usage des immeubles de grande hauteur.

Privilégier les projets d’implantation d’acteurs de l’économie sociale et solidaire ou de l’économie circulaire

Les opérations immobilières développées par l’établissement public lui-même, notamment à travers sa filiale de réalisation immobilière, ainsi que l’occupation du patrimoine foncier et immobilier de l’établissement public, seront désormais guidées par des critères sociaux et environnementaux.

L’établissement sera par exemple amené à privilégier les projets d’implantation d’acteurs de l’économie sociale et solidaire ou de l’économie circulaire, les activités concourant à l’insertion et à l’emploi local, ou encore à la fixation sur le territoire de jeunes entreprises désireuses de se développer à Paris La Défense.

Enfin la quatrième orientation sera la responsabilisation et implication collectives. Paris La Défense lancera dans les prochains mois le programme « Paris La Défense can B » pour inciter les entreprises à rejoindre le mouvement B Corp. Les entreprises du territoire seront invitées à se former et s’auto-évaluer sur la base d’un référentiel simplifié et inspiré du label B Corp, ouvert à tous. L’établissement proposera d’accompagner les entreprises volontaires dans un processus de labellisation, permettant d’incarner le mouvement des entreprises à impact sur le quartier d’affaires et d’atteindre ses objectifs climatiques.

La commercialisation des bureaux est restée calme au cours du troisième trimestre

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Durant le troisième trimestre, ce sont près de 20 000 mètres carrés de bureaux ont été commercialisés à La Défense - Defense-92.fr

Un été calme. Depuis le début de l’année ce sont un peu plus de 117 000 mètres carrés de bureaux qui ont été commercialisés dans le quartier d’affaires de janvier à septembre. Le troisième trimestre a lui été calme avec « seulement » 20 500 mètres carrés commercialisés.

Le sursaut de l’activité transactionnelle de La Défense s’est surtout appuyé lors du second trimestre avec les prises à bail de Cyber Campus (26 200 mètres carrés) dans la tour Eria et de Wordline (13 700 mètres carrés) dans la tour Voltaire. Le seul grand mouvement du troisième trimestre aura été celui de B2V Gestion (5 600 mètres carrés) dans la tour Alto. Si le groupe Lefebvre Sarrut a pris en location la totalité des 16 500 mètres carrés de l’immeuble Akora, la transaction n’a pas été prise en compte par Cushman & Wakefield dans sa dernière étude pour le troisième trimestre en raison d’une condition suspensive jusqu’en 2022.

Sur le front de la commercialisation des tailles intermédiaires (de 1 000 mètres carrés à 5 000 mètres carrés), cette tranche dépasse d’une courte tête la moyenne décennale mais subit également une décélération en nombre et en taille, note Cushman & Wakefield. La plus grande transaction du trimestre sur ce format a été celle de Green Yellow (2 100 mètres carrés) dans la tour Initiale.

Les loyers moyens de première main restent stabilisés à 480 euros/mètres carrés, une moyenne qui cache un écart important entre les tours neuves (de 460 à 560 euros/mètres carrés/an) et les immeubles restructurés (de 390 à 440 euros/mètres carrés/an. Le loyer de seconde main (450 euros/mètres carrés) se consolide quant à lui légèrement (-2 %), la qualité des surfaces et la micro-localisation induisant une grande amplitude de loyers (de 350 à 480 euros/mètres carrés/an et au-delà), analyse Cushman & Wakefield, dans son étude.

Avec beaucoup de livraisons de nouvelles surfaces de bureaux, le taux de vacance de La Défense est toujours très élevé pour se positionner à 13,5 % fin septembre. Un niveau record qui dépasse le pic de 2013-2014 (un peu plus de 13 %). Le quartier d’affaires disposait ainsi à la fin du troisième trimestre de 486 000 mètres carrés de bureaux vacants. Alors que Trinity et Alto, les deux derniers gratte-ciels du quartier ont trouvé quelques occupants, plusieurs immeubles et tours sont toujours à la recherche de locataires dont Landscape (60 400 mètres carrés), Emblem (28 000 mètres carrés) ou encore Watt (10 000 mètres carrés).

Si le taux de vacance de La Défense ne va pas retrouver son niveau le plus bas, -celui proche des 5 % en 2019- avant un bon moment, le quartier d’affaires pourrait ne pas trop mal s’en sortir dans les prochaines années. Alors que durant des années un grand nombre des transactions étaient endogènes, depuis le début 2021 La Défense commence à attirer des entreprises venues de la petite couronne, principalement des boucles Ouest et Nord. La baisse des loyers et l’ouverture à des petites surfaces (moins de 5 000 mètres carrés) dans des bâtiments récents permettent désormais à des entreprises, autrefois exclues des tours du quartier, de s’y installer.

« Les anticipations d’écoulement, basées sur des performances passées, restent insuffisantes pour estimer le temps d’absorption du présent volume. Il faudra en tout cas plusieurs années pour résorber les nouveaux mètres carrés issus de ce cycle très singulier combinant livraisons emblématiques, libérations, chute des commercialisations, dans une période de radicale incertitude. La Défense vit en fait une profonde reconfiguration de la structure de son offre de bureaux, dont plus d’un mètre carré sur trois concerne désormais des surfaces neuves ou restructurées, estime cependant Cushman & Wakefield. Dans un contexte de marché qui attise la concurrence entre les immeubles, les objectifs d’occupation des propriétaires devront coïncider avec les impératifs immobiliers d’entreprises elles-mêmes en réflexion sur les nouveaux usages du bureau (configuration et flexibilité des espaces, offre servicielle) ».

Les associations d’usagers des transports en commun franciliens demandent un retour à une offre normale

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Une rame bondée du RER A en gare de La Défense ce lundi 14 février - Defense-92.fr

Voilà près de deux ans que les métros, trains, RER, bus ou tramway tournent en mode dégradé dans la région parisienne. Alors que la pandémie du Covid-19 commence tout doucement à reculer et que les salariés retournent au bureau, l’offre des transports en commun dans la région reste, elle, allégée. Sur la ligne U (La Défense – La Verrière) ou sur la ligne N (Paris – Rambouillet) l’offre est notamment passée à un train par heure en pleine journée ou le week-end.

Une situation qui commence sérieusement à exaspérer dix associations d’usagers dont la FNAUT-Île de France et Plus de Trains. Et alors que Valérie Pécresse est en pleine campagne pour la présidentielle, les associations ont interpellé la présidente de la région Île-de-France et d’IDFM dans une lettre ouverte dévoilée par Le Parisien ce lundi et consultable ci-dessous. Dans ce courrier les associations exigent ainsi « que le service de transports soit [lui aussi] à la hauteur et [soit] remis à 100 % dès que possible ».

Courrier associations usager pecresse offre 100%

Les signataires : Marc Pélissier, président de l’association FNAUT-Île de France ; Arnaud Bertrand, président de l’association Plus de trains ; Jonathan Magano, président de l’association SaDuR – RER D ; Maryvonne Noël, présidente de l’association Circule – RER C, Marie-Hélène Wittersheim, présidente de l’association CourB – RER B ; Jacques Vandeputte, président de l’association RER D Val-de-Seine, Christophe Piercy, président de l’AUT Plaine Commune, Marie-Catherine Poirier, présidente de l’association AUT Clamart ; Liliane Bermont, présidente du Comité des usagers – rive droite de la Seine Ligne J (CDU-RDS) et Jean-Jacques Campan, président du Collectif des associations riveraines du RER B Robinson.