Le Racing 92 s’est imposé face au Stade Toulousain - Defense-92.fr
Ça ne va pas fort pour les Ciel et Blanc. Une semaine après sa défaite face au Stade Français, le Racing 92 s’est fait battre 21 à 17 par Toulouse, ce samedi, lors de la première rencontre de la onzième journée du Top 14.
Dans ce match délocalisé au stade Dominique Duvauchelle de Créteil, les Racingmen n’ont pas brillé en première mi-temps. Au retour des vestiaires, malgré une bonne reprise en main, le Racing 92 a finalement chuté en encaissant, dans les toutes dernières minutes, un essai transformé décisif ainsi qu’une pénalité du Stade Toulousain.
Durant cette rencontre, le Racing 92 a marqué deux essais (J. Tarrit 47’ et J. Joseph 54’), tous deux transformés (N. Le Garrec 47’ et 55’), ainsi qu’une pénalité (N. Le Garrec 68’). De son coté le Stade Toulousain a inscrit deux essais (T. Ramos 32’ et J. Merkler 72’), dont un transformé (T. Ramos 73´), ainsi que trois pénalités (T. Ramos 5’, 13’ et 75’).
Sauf que non. La SNCF a reconnu que cet objectif -qui était à l’origine programmé pour la fin de cette année- ne sera pas tenu. L’exploitant de la ligne table désormais sur le début de l’année 2027. Mais là n’est pas vraiment le problème…
À cette période, un service « partiel » sera mis en place. Seules quelques rames circuleront chaque heure, au lieu des six prévues durant les périodes de pointe, dans chaque sens entre Mantes-la-Jolie et Rosa Parks, sur la ligne fonctionnant avec un système de recouvrement. Il faudra alors attendre la fin 2029 pour que la ligne atteigne son maximum. A cette période, les six trains du montois viendront s’ajouter aux seize en provenance de l’Est (Chelles – Gournay, Villiers-sur-Marne – Le Plessis-Trévise et Tournan) qui auront pour terminus dès ce 15 décembre Nanterre-la-Folie.
Et cette fois-ci, ce n’est pas le manque de matériel roulant qui est à l’origine de ce nouveau couac. Pour fonctionner pleinement, cette ligne repose sur plusieurs technologies. Couplé au système d’automatisation NExTEO, ATS+ (Automatic Train Supervision) doit permettre la coordination des 700 trains quotidiens prévus à terme sur la ligne, des 640 aiguillages et des quelque 700 signaux. Une technologie que l’entreprise ferroviaire a beaucoup de mal à déployer dans le secteur très dense de Mantes-la-Jolie.
La SNCF tempère cependant en précisant qu’en 2027, « l’offre sera identique » à celle actuellement en place sur la ligne J du Transilien entre les gares de Villennes-sur-Seine et Mantes-Station (soit sept gares). Les gares de Poissy et de Houilles – Carrières-sur-Seine continueront d’être desservies par le RER A, tandis que la gare de Mantes-la-Jolie le restera par la ligne J et la ligne N et celle d’Épône – Mézières également par la N.
Reste que cette nouvelle mésaventure pour Eole agace profondément Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, qui a parlé d’un « choc » et d’« annonces inacceptables » venant de la SNCF. « Le RER E est très attendu par le Mantois, un territoire fragile économiquement », a-t-elle confié. Pour compenser le retard d’Eole, la présidente de la région indique avoir négocié avec sa voisine, la région Normandie, l’arrêt d’un TER supplémentaire à Mantes-la-Jolie en direction de Paris Saint-Lazare, qui avait été supprimé pendant la crise de la Covid-19. Cet arrêt est cofinancé par les deux régions.
Chiffré à 3,7 milliards d’euros, Eole a vu son budget exploser, notamment à cause de la pandémie, pour s’établir, aux dernières nouvelles, à 5,4 milliards d’euros. Un dérapage financier en partie comblé par la région Île-de-France. Mais cette fois-ci, Valérie Pécresse refuse de remettre la main au portefeuille. « Je suis en colère et j’ai perdu confiance dans les maîtres d’ouvrage. Les maîtres d’ouvrage m’avaient récemment affirmé qu’il s’agissait des derniers retards. Dorénavant, je ne paierai aucun nouveau surcoût pour ces projets », s’est-elle indignée.
Les prix des abonnements Navigo vont augmenter au 1er janvier 2025 - Defense-92.fr
Mauvaise nouvelle pour les voyageurs franciliens. Selon la radio France Bleu, le tarif mensuel du passe Navigo augmentera dès le 1er janvier 2025, passant de 86,40 euros à 88,80 euros, soit une hausse de 2,40 euros. Le tarif annuel du passe Navigo s’élèvera à 976,80 euros, représentant une augmentation de 26,40 euros. L’abonnement Imagine R connaîtra une majoration de 9,90 euros, atteignant 384,30 euros, tandis que le forfait annuel Imagine R Junior passera à 16,80 euros, contre 16,40 euros actuellement.
Cette nouvelle augmentation devrait être entérinée le 11 décembre prochain par les administrateurs d’Île-de-France Mobilités (IDFM). Elle s’inscrit dans le cadre de l’accord financier signé en septembre 2023 entre IDFM et l’État, qui prévoit une progression mesurée et régulière des tarifs jusqu’en 2031.
Depuis une décennie, le passe Navigo mensuel a connu plusieurs hausses. Après une stabilisation à 75,30 euros en 2018, son tarif avait fortement augmenté en 2022 pour atteindre 86,40 euros.
Nanterre 92 va revenir à la Paris La Défense Arena en février 2025 - Defense-92.fr
La Paris La Défense Arena et Nanterre 92 vont se retrouver pour une rencontre de basket XXL. Les joueurs du club de Nanterre 92 défieront le BCM Gravelines-Dunkerque le vendredi 28 février 2025 à la Paris La Défense Arena pour ce face-à-face comptant pour la vingtième journée du Betclic Elite.
Le coup d’envoi de ce duel sur le parquet éphémère de la Paris La Défense Arena sera sifflé à 20h15. Tout au long de la soirée, Nanterre 92 promet « un show et des animations exclusives à l’américaine ».
Les places pour ce match sont proposées entre 12 euros et 94,50 euros, selon les différentes catégories. Pour réserver vos places, c’est ici.
Un club authentique, une salle emblématique, un match spectaculaire! ✨
La billetterie est ouverte pour notre match à @ParisLaDefArena! RDV le vendredi 28 février à 20h15 pour une soirée de spectacle et de surprises…
Désormais dotée d’un nombre suffisant de RER NG, le nouveau matériel roulant (trente-quatre rames sur les cent-trente attendues à terme), la nouvelle portion de la ligne va pouvoir prendre son rythme de croisière dès le dimanche 15 décembre. La ligne prolongée sera ainsi ouverte toute la journée de 5h30 jusqu’à environ 1 heure du matin. Un cadeau de Noël avant l’heure pour les franciliens souhaitant relier l’Ouest à l’Est (et vice-versa) de la région tout en faisant escale dans le quartier Haussmann et à la Gare du Nord.
Désormais, il sera possible de relier La Défense à Haussmann-Saint-Lazare en huit minutes (contre douze minutes en moyenne avec la ligne L) et la Gare du Nord en une dizaine de minutes (contre une trentaine de minutes avant l’ouverture d’Eole). Le RER E sera aussi une bonne alternative au RER A pour unir Val-de-Fontenay à La Défense avec un temps de trajet similaire.
La gare RER E de La Défense – Defense-92.fr
Des gains de temps et surtout une désaturation de la plus ancienne ligne de RER qui réjouit Arnaud Bertrand, président de l’association Plus de Trains. « Ça va améliorer les trajets de nombreux usagers. Ce sera aussi bénéfique aux voyageurs du RER A, qui auront des trains moins chargés », confie Arnaud Bertrand, qui reste cependant vigilant quant à la gestion par la SNCF des reports de voyageurs en cas de gros problème sur le RER A.
Dès le 15 décembre, l’ensemble des trains du RER E en provenance de l’Est (Chelles – Gournay, Villiers-sur-Marne – Le Plessis-Trévise et Tournan) auront pour terminus Nanterre-la-Folie. Au total, dans le tronçon central de la ligne entre Nanterre-la-Folie et Rosa Parks, jusqu’à seize trains par heure circuleront aux heures de pointe, soit un train toutes les quatre minutes, et une dizaine de trains par heure aux heures creuses, soit un train toutes les six minutes.
« Le RER E sera désormais la ligne de RER la plus rapide d’Île-de-France, avec une vitesse pouvant atteindre 120 km/h dans le tronçon central. Ainsi, le RER E va transformer la mobilité de milliers de voyageurs », se félicite la SNCF, l’exploitant de la ligne.
Pour aller vers Mantes-la-Jolie, il faudra encore être patient. L’ultime extension, qui reprendra l’une des branches de la ligne J du Transilien, apportant dix gares supplémentaires au RER E, n’interviendra qu’à la fin 2026. Six trains par heure circuleront sur cette branche, contre près de seize pour les deux branches opposées.
La gare RER E de Nanterre-la-Folie – Defense-92.fr
Contrairement aux autres lignes de RER, celle d’Eole reposera sur un système de recouvrement. Concrètement, les trains en provenance de Mantes-la-Jolie auront tous pour terminus Rosa Parks, tandis que ceux des branches Chelles – Gournay et Tournan termineront leur course à Nanterre-la-Folie. Jusqu’à vingt-deux trains par heure circuleront sur le tronçon central en heures de pointe. La ligne bénéficiera également du système NExTEO, permettant d’optimiser au maximum la circulation des trains.
Avec cette nouvelle portion, Île-de-France Mobilités (IDFM) et la SNCF estiment que le nombre de voyageurs va pratiquement doubler, passant de 370 000 actuellement à 650 000 puis 700 000 lors du prolongement final à Mantes-la-Jolie. D’après les estimations d’IDFM, le fonctionnement à plein régime d’Eole permettra de faire baisser de 15 % le nombre de voyageurs du RER A entre Châtelet – Les Halles et La Défense, et de 12 % sur les RER B et D entre Châtelet – Les Halles et la Gare du Nord.
En attendant que le parc du RER E soit composé intégralement de RER NG, la ligne fera cohabiter pendant plusieurs mois trois types de matériels. En plus des RER NG, Eole fonctionnera avec les rames Francilien, qui seront réaffectées à terme vers d’autres lignes du Transilien, et les historiques MI2N, qui équipent la ligne depuis son ouverture en 1999. Ces dernières seront progressivement retirées de la circulation en fonction de l’arrivée des RER NG et connaîtront probablement un destin funeste, finissant à la casse.
Paul Drouin sera en dédicace à la Fnac La Défense - DR
Une idée de cadeaux à glisser au pied du sapin. L’illustrateur Paul Drouin sera à la Fnac La Défense, située dans le Westfield Cnit, le samedi 30 novembre à partir de 14 heures pour une séance de dédicaces de ses deux nouvelles bandes dessinées, « Les Géants : Karvan » (Tome 9) et « Collège Apocalypse« .
Paul Drouin s’est notamment fait connaitre en août 2020 avec la série « Les Géants », publiée chez Glénat, qui explore des récits d’aventure mêlant enfants et créatures géantes dans un contexte apocalyptique. Le dernier tome en date, « Les Géants : Karvan » (Tome 9), plonge les lecteurs dans un chaos mondial où des météorites apportent des créatures destructrices, avec une intrigue centrée sur le jeune Karvan et son géant, Manloo. L’histoire mêle action et réflexion sur l’importance de l’unité pour surmonter les défis globaux.
En parallèle, Paul Drouin a lancé en septembre dernier une nouvelle série, « Collège Apocalypse », éditée par Soleil, qui met en scène des adolescents confrontés à des événements dramatiques et mystérieux.
Mise à jour : la Fnac de La Défense indique la séance est annulée, l’auteur étant malade.
Burger King et KFC s'associent pour proposer un burger commun jusqu'au 16 décembre - Burger King/KFC/Jeff Boes
« La collab’ du siècle » : il faut avouer que celle-là, personne ne l’avait vue venir… Les chaînes de fast-food américaines rivales, Burger King et KFC, ont lancé ce mercredi un burger inédit dans leurs restaurants français.
Dans ce burger « BFF Burger » (Best Friends Forever, soit « meilleurs amis pour toujours » en français), on retrouve : un pain aux graines de sésame, une sauce exclusive White BBQ, des Onion Rings, du cheddar fondu, de la salade Iceberg, des tomates et des oignons crispy. Côté viande, Burger King mise sur son steak grillé à la flamme, tandis que KFC propose son célèbre poulet croustillant (avec la possibilité de rajouter une tranche de bacon). Et oui, chacun garde ses bases… Pour les végétariens, une alternative veggie est proposée.
Derrière « la collab’ du siècle », se cache une campagne imaginée et orchestrée par Buzzman (l’agence de Burger King en France), avec la collaboration de Havas Paris sur le social media, et médiatisée par les agences Wavemaker et Havas Media.
Ce burger, ou plutôt ces deux versions inédites, sont disponibles jusqu’au 16 décembre dans tous les restaurants Burger King et KFC en France, y compris à La Défense. Dans le quartier d’affaires de l’Ouest parisien, Burger King est présent au Westfield Les 4 Temps et près de la gare de Nanterre-Université. De son côté, KFC compte deux établissements, l’un au Westfield Les 4 Temps et l’autre au Westfield Cnit.
Pour savourer ce burger insolite, comptez une dizaine d’euros, selon les menus proposés par les deux enseignes et les tarifs pratiqués dans les différents restaurants. Le sandwich est également disponible sans menu.
Sum 41 était en concert à la Paris La Défense Arena - Defense-92.fr
Des adieux en beauté. Figure emblématique du rock des années 90 et 2000, Sum 41 a enflammé la Paris La Défense Arena ce samedi soir pour sa tournée finale avant sa séparation annoncée l’année prochaine.
Vous étiez à Paris La Défense Arena pour la dernière date européenne de la carrière de . Merci pour tout @Sum41pic.twitter.com/rapCARvjKm
Dans une salle comble de plus de 40 000 spectateurs (41 410 pour être précis, selon la Paris La Défense Arena), les canadiens ont offert un show dantesque, quoiqu’un peu court, avec près de deux heures de musique retraçant une carrière riche de presque trois décennies.
Ce n’est pas une soirée d’adieu, c’est une soirée hommage ! Merci pour tout, @Sum41. Vous avez rendu Paris magique cette nuit pour cette dernière date parisienne à @ParisLaDefArenapic.twitter.com/Fs7pQHE12k
Après deux premières parties dynamisées par Neck Deep, un groupe de pop-punk britannique, et Dynamite Shakers, jeune groupe prometteur, Deryck Whibley et sa bande sont entrés en scène. Une scène justement un peu simpliste.
Le show s’est ouvert avec « Motivation » et « The Hell Song », deux morceaux phares de « Does This Look Infected? » (2002), un album qui a marqué un tournant dans la carrière du groupe avec son ton plus sombre et ses influences punk hardcore.
Ce samedi soir, c’était l’ultime concert en France (et en Europe) de #Sum41. Ça se passait à @ParisLaDefArena et c’était bien. L’impression de dire au revoir à un groupe de potes de longue date. Des potes qui ce soir jouaient devant 40000 personnes. Rien que ça. Ils vont manquer. pic.twitter.com/HamSip1bru
Le groupe en pleine forme a ensuite enchaîné avec des morceaux emblématiques de leur répertoire, comme « War », issu de « 13 Voices » (2016), un album introspectif marqué par la lutte de Whibley contre ses démons personnels, et « Noots », qui s’est imposé comme un classique auprès des fans malgré sa sortie discrète sur la bande originale du film Les 4 Fantastiques (2005). Les morceaux « Some Say » et « With Me », aux tonalités plus mélodiques, ont offert une pause émotionnelle, avant que le groupe ne ravive la flamme avec « Fat Lip » et « Summer », des hymnes pop-punk tirés de leur premier album, All Killer No Filler (2001), qui reste à ce jour leur plus grand succès commercial.
Pas du catch mais de la musique (les gens de Twitch sont bien trop habitués aux heures de musiques avant les streams)
Mais ce soir, j’étais à la der des der de @Sum41
Je mentirais si je disais que j’avais pas la gorge nouée du début à la fin
Le groupe de ma vie bordel ❤️ pic.twitter.com/u6Gf5tAuNa
Puis soudain, la salle a explosé avec « In Too Deep », également extrait de « All Killer No Filler ». Ce morceau, devenu un véritable hymne générationnel, a gagné en popularité grâce à son clip légendaire, où le groupe performe dans une piscine vide lors d’une compétition loufoque de plongeons, renforçant son image décalée et énergique. Il a également marqué les esprits grâce à une scène culte dans la série Malcolm, où Reese s’engage dans une course-poursuite hilarante avec la police.
Enfin, le show s’est achevé avec « Welcome to Hell », un titre percutant extrait de « Chuck » (2005). Ce morceau, au ton sombre et aux riffs puissants, a parfaitement conclu cette soirée d’adieu en laissant une empreinte durable dans l’esprit des spectateurs.
Tout au long du show (qui a été filmé afin d’être diffusé ultérieurement), ponctué de cotillons et de pyrotechnie, Deryck Whibley a multiplié les remerciements, alternant entre français et anglais, à l’adresse d’un public survolté.
c’est vraiment une part de mon adolescence qui est parti avec le départ de @Sum41 à Paris, je suis une adulte maintenant pic.twitter.com/DisKDolvHG
Près de trente ans après leur formation, Sum 41 s’apprête à tourner la page, au grand dam de leurs fans. Après ce passage mémorable en France, les rockeurs canadiens poursuivront leur tournée d’adieu en Australie, avant de conclure en apothéose sur leur terre natale, au Canada, avec une ultime date prévue à Toronto le 30 janvier 2025.
La sestlist complète du concert de Sum 41 est à retrouver ici.
L'immeuble CB3 devrait accueillir les équipes de Sanofi à l'horizon 2027 - Icawood / Ateliers 2/3/4/
Sanofi veut tourner la page sur près d’un siècle de présence dans cette commune du Sud de la petite couronne. Le géant français de l’industrie pharmaceutique et des biotechnologies ambitionne de quitter son campus de 52 000 mètres carrés à Gentilly (94), qu’il occupe depuis 2016.
Alors que la direction de Sanofi avait déjà pris ses distances avec ses équipes en s’établissant en 2022 à deux pas de l’Arc de Triomphe, le long de l’avenue de la Grande-Armée, le groupe souhaite faire venir à La Défense près de 3 000 collaborateurs (directions commerciales, direction Manufacturing & Supply, fonctions corporate, etc.) sur les 3 700 actuellement présents à Gentilly. Le reste du personnel (Recherche et Développement) devrait rejoindre le site de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), où est déjà implantée la R&D.
L’immeuble CB3 doit être entièrement restructuré par Icawood – Icawood / Ateliers 2/3/4/
Si le bail de Sanofi avec l’assureur MACSF court jusqu’en 2030, une clause permet au laboratoire de s’en défaire sans pénalité dès 2027. Une opportunité que Sanofi entend saisir pour quitter Gentilly. Le groupe a ainsi jeté son dévolu sur l’immeuble CB3 de La Défense.
Mais d’ici là, l’ancien siège de Technip, construit à la fin des années 70 et ayant abrité des services de la Société Générale jusqu’en 2016, devra être modernisé. Un premier projet de restructuration avec un rehaussement du bâtiment avait été envisagé par AEW Europe avant d’être avorté en pleine pandémie. Depuis, l’actif a été racheté par Icawood, qui prévoit une rénovation lourde -sans ajout de nouveaux étages- afin de transformer CB3 en un immeuble à faible empreinte carbone
Entièrement restructuré, l’immeuble, réinventé par l’agence Ateliers 2/3/4/, offrira une surface tertiaire d’environ 33 000 mètres carrés (34 400 mètres carrés au total) gravitant autour d’un vaste patio. Le bâtiment de sept niveaux proposera à ses occupants les services habituels, avec des restaurants, un espace de fitness et un vaste auditorium. L’actuelle façade de verre et de métal laissera place à un habillage mêlant verre et bois. A son sommet, CB3 offrira un rooftop accompagné d’une offre de restauration. Une grande cellule commerciale de 1 450 mètres carrés directement accessible depuis le parvis viendra également compléter l’ensemble.
Les espaces de travail s’articuleront autour d’un vaste patio – Icawood / Ateliers 2/3/4/
Un programme qui a donc convaincu Sanofi d’y installer ses équipes au terme des travaux, à l’horizon 2027. Si Courbevoie, où est implanté CB3, peut se réjouir d’accueillir Sanofi dans les prochaines années, Gentilly déplore ce départ programmé, mais pas encore définitivement acté. Le maire communiste, Fatah Aggoune, n’a pas hésité à parler de « trahison » de la part de Sanofi. « Bien des investissements publics sur notre territoire en matière d’aménagement ou encore de transports publics ont aussi été réalisés en tenant compte de ces besoins [ceux de Sanofi] », s’insurge la ville. Et pour l’édile, « l’avenir économique de [notre] région, ce n’est pas de concentrer toute la richesse et l’activité économique en un seul lieu, à l’ouest de Paris ». Avec ce départ, la ville devrait perdre une importante ressource fiscale.
La façade du bâtiment alliera bois et verre – Icawood / Ateliers 2/3/4/
Un projet de transfert des bureaux vers La Défense que la CFDT ne comprend pas. « On est très en colère. Nous ne comprenons pas pourquoi il faut bouger », s’agace Laurence Titeux, élue CSE à la CFDT, dénonçant un nouveau changement de stratégie du groupe. Car, comme toujours avec ce type de déménagement, chez les salariés il y a des perdants et des gagnants en termes de temps de transport. À ce jour, la direction de Sanofi n’a pas encore réalisé d’étude d’impact, selon la CFDT.
Contacté, Sanofi confirme ce projet de déménagement afin « d’offrir des conditions de travail optimales » à ses collaborateurs. Si Sanofi va se délester de sa filiale Opella, connue pour le Doliprane, le groupe se veut rassurant en affirmant que sa réorganisation immobilière n’aura « aucun impact sur le nombre de postes au sein de chacune des activités et sites concernés » et ne cache donc pas un énième plan social.
L’immeuble CB3 est situé au pied des emblématiques tours TotalEnergies et CB1 (l’ancienne Areva) – Icawood / Ateliers 2/3/4/
Nanterre 92 affrontera la JDA Dijon ce samedi - Defense-92.fr
Pour la dixième journée du championnat de basket Betclic Elite, l’équipe de Nanterre 92 recevra à domicile celle de la JDA Dijon. Le coup d’envoi de cette rencontre sera donné à 20h30 sur le parquet du Palais des sports Maurice Thorez de Nanterre.
Les places sont proposées à partir de cinq euros. Pour réserver vos billets, cela se passe ici.
La @Betclic_ELITE revient ce samedi au Palais des Sports de Nanterre ! 10e journée du Championnat et un match clé contre Dijon. ️
Journée 10 @jdadijonbasket
30/11
⌚️ 20:30
Palais des Sports de Nanterre
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